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LES RUINES DE PARIS
cêtres, récompensa le zèle des chefs qui l’avaient aidé dans cette lutte par le don d’habitations somptueuses[1]. N’est-il pas naturel de penser qu’elles furent élevées aux environs du monument consacré à la gloire des guerriers français, et qu’elles en devinrent en quelque sorte l’annexe ? Nous hésitions cependant à admettre cette hypothèse, malgré les caractères de vraisemblance qu’elle présente, quand une intéressante trouvaille épigraphique vint lever tous nos doutes.
En fouillant le sol, vers l’extrémité de l’avenue, un sapeur du génie découvrit une plaque indicative semblable à celles
- ↑ Fragments de l’histoire dite du 2 décembre, dans le Recueil général des historiens français, t. IX, p. 314.
