Page:Alfred Franklin - Les ruines de Paris en 4908.pdf/98

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
90
LES RUINES DE PARIS

plus laids, depuis les plus utiles jusqu’à ceux qui semblent les plus malfaisants. Aucune société ne me paraît aussi douce et aussi enviable. Mon humble demeure m’appartient moins qu’à eux ; ils y jouissent d’une liberté absolue. Mon bonheur est de vivre avec eux, de leur assurer la sécurité et le bien-être, d’observer discrètement leurs mœurs et leur organisation sociale. En échange de l’hospitalité que je leur accorde, je reçois ainsi d’eux bien souvent des leçons précieuses de philosophie et de sagesse.

Cependant, pourquoi le nierais-je ? j’ai mes préférés. De ce nombre étaient les laborieux habitants d’une fourmilière qui s’étaient établie dans mon jardin,