ARCHANGE DE LYON — ARCHÉOLOGIE CHRÉTIENNE
1760
curé de la Gulllotière h I y< ii, avail ri ai i < t tablai un couvent de Bon ordre Chambë>y, il alla se n unii i lui, au mois d’octobre 1818 et reprit son habit religieux et on nom de P. Archange. Malgré » - quatre il-, ui, 1 de nouveau à la pn dication d< missions et des stations i n Savoie 1 1 même en l rani e jusqu’à ce qu’il pût y rentrer d une manière définitive et rir un ancien couvent de son ordre à Crest, au di ilence (mai 1821), comme séminaire pour les misdii Levant, que desservaient.- « vaut la Révolution capucins de la province de Paris. Les difficultés ne lui manquèrent pas, et le gouvernement qui avait n-- cet établissement ne cessait de l’entraver. Devenu presque aveugle, il se rendit à l’hôpital de la Charité à Lyon pour se faire opérer de la cataracte. Il y mourut le 13 octobre 1822. Les capucins français regardent à bon droit le 1’. Archange comme ! < restaurateur de leur ordre en France après la grande Révolution. Avant celle époque néfaste, il avait publié : 1’un Discours adressé aux juifs, et utile aux chrétiens pour les confirmer dans leur foi, m-8", Lyon, 1788. Il publia ensuite : 2o un Aperçu eau d’un plan d’éducation catholique, in-8o, Lyon, 1314 ; 3o Réflexions intéressantes sur le i Génie dit « tianismet, in-8o, Turin, 1815, dans lesquelles il combat les erreurs qu’il pensait découvrir dans l’ouvrage de Chateaubriand ; ’t° Précis abrégé des vérités qui distinguent le culte catholique de toutes les sectes chrétiennes ci avouées par l’Eglise de France, in-8o, Lyon, 1817, Cri opuscule fut attaqué l’année suivante dans un écrit publié à Lyon par M. Jacquemont, ancien curé de Saint-Médard en Forez, sous le titre, qui en indique l’esprit, des Maximes de l’Église gallicane victo)"ieuse des attaques des modernes ultramontains. 5o Explication de la Lettre encyclique du pape Benoit XIV sur les usures…, in-8o, Lyon, 1822. Celle explication fut publiée à la demande de l’abbé C. Villecour, qui devint plus tard cardinal. Après la mort du P. Archange, on édita d’après si manuscrits les Dissertations philosophiques, historiques et théologiques sur la religion catholique, 2 in-8o, Lyon. 1836. De Manne, Nouveau Diction, des ouvrages anonymes, lui attribue : Essai sur le jeu considère sous le rapport de la morale et du droit naturel, in-8o, Paris, 1835.
IMichaud, ] Biographie universelle, supplément, Paris, 1R37, t. lxii, p. 225, au mol h granges ; Huiler, Nomenclator Uterorius, Inspruck, ls’Jâ, t. iii, col. 731.
p. Edouard d’Alençon.
i. ARCHANGE DE TERMONDE, capucin de la province des Flandres, appartenait à la famille Huijlenbroeck de îVe. Il fut dans sa province monastique lecteur et définiteur ; on ne lui attribue aucun ouvrage de théologie, mais il fut le collaborateur du P. François-Marie de Bruxelles pour l’édition de ses œuvres théologiques. Le P. Archange mourut à Bruges, le 22 septembre I721, après quarante-quatre ans de religion ; il était âgé de 64 ans.
Minier, Nomenclator literarius, 2’édlt, Inspruck. 1893, t. n. col. 1022, note.
P. Edouard d’Aleni on.
- ARCHDEKIN ou ARCHDEACON Richard##
ARCHDEKIN ou ARCHDEACON Richard, jésuite
irlandais, né a Kilkenny, le’M mars 1620, admis
dans la Compagnie en Belgique le 20 septembre 1642,
professa avec éclat la théolo i I ouvain et AAnvi i
il mourut le : il août 1603. P < ij amtroversia
fidei ad facilem methodum redactm a<- resoluliones
theologicm ad omnia sacerdotis munia, prstserlim in
missionibus, accommodatæ cum apparatu ad doclrinam » ocrotn, in-8o, Louvain, 1671. Cet ouvrage, dont les
nombreuses éditions attestent la valeur, reparut smis le
titre « le : Theologia quadripartita, in-8°. Prague, 1678,
.née un Auctarium practicum ; puis sous ee ! m de
Theologia tripartita, Anvers, 1678, 1682, 1686, 1698,
1718, comprenant 3 m-8 depuis 1682, et m-1 depuis
ne, 1679, II 1694, I71rj. 17 : xi. 1711 ; Dilingi ii, Il 3 parties, 1604 ; 8 in-i. Venise, 1696, 170 « . se fait remarquer par
clai t. Mai. ililions depuis 1671,
il lui mis a l’index, dm jatur, le -.
bre 1700. En tout cas, l’édition d’Anvers, 1718, a été cor . i n particulier pour ce qui con< 1 1 ne le ;
bique ; celle de Col.. porti Editt
ima jussu S. Congrégation Dans hnouvel Index, Rome, 1900, le P. Archdekin est encore cité : Tom. il, h — Tom. i, Donec corrig. Decr. i l’Index, Rome, 181l, on lisait : II Pan I et II. — Ton, , ut dona lee. HOO). —
Dans les éditions de Turin, 1889, et de Malines, 1892, oq lirait : 21, 1er. 1700. Le P. Archdekin laissa en manuscrit une Theologia apoitolica. — In theologia morali, dit le P. Hurler, censetur auctor gravis et probabilisla.
De Bac) er et £ Jésus, t. i.
K-.V^l ; t. i irius,
Inspruck, 18, MM.
C. SomfERVOCEL. ARCHELAI (Acladisputationis). Voir HEGEMONIES.
ARCHÉOLOGIE CHRÉTIENNE I science. IL Sources de l’archéol 111. His toire sommaire de l’archéologie chrétienne. IV. Caractères dis principaux monuments et : neuf premiers siècles et renseignements qu’ils peuvent fournir
à la théoh _
1. Objet de cette science.
L’archéologie chrétienne
est une branche île l’archéologie générale ou, pour mieux dire, de l’archéologie « gréco-romaine » , puisque les anciens chrétiens, dont elle étudie les mœurs, les coul et Ks monuments, ont vécu au milieu de la civilisation du monde grec et romain. Il s’ensuit que l’on ne peut connaître à fond cette science si l’on n’a pas au moins une idée un peu exacte de l’histoire de l’empire romain, de sa constitution, de la littérature ancienne, il usages publics et prives, de 1 histoire de l’art, enfin de
aphie classique.
On peut dire que l’archéologie chrétienne n’est autre chose que l’application des rèf des de l’archéo a l’étude de l’ancienne société chrétienne dans toutes les manifestations de sa vie.
L’archéologie romaine classique a ses limites chronologiques bien déterminées et connues de tous : elle prend Home a ses origines et la suit jusqu’à la destruction de l’empire et à laib.min.it ile^ barl
Il n’en va pas de même pour l’arch ologie chrétienne : on peut lui donner des limites dill unies suivant Ils
A Home, et dans les régions de l’ancien monde romain où le christianisme se répandit de très bonne heure, même des le premier siècle de l’empire, la péri. île archéologique s’arrête au ix’siècle ; on passe ensuite au moyen âge proprement dit
Au contraire, dans les pays éloignés du centre de l’empire, où. le christianisme ne pénétra que plus tard
me rien n’a été conserve des souvenirs et des monuments primitifs, on peut prolonger jusqu’à une < p asseï tardive les limites, ie l’archéologie chrétienne.
L’archéologie chrétienne, comme toute arch pour objet les monuments et tout ce qu’on peut apprendre en les étudiant. Elle comprend donc la description des usages religieux, civils, familiaux les monuments peuvent jeter quelque lumière ; pareonséquent, de la liturgie dai d dévelop pement primitif.
loutefois ce qui la constitue le plus essentiellement
.1 une part ; 1’. tu. le de 1 art elir. lien d. n grandea manifestations, peinture, sculpture, an. ;