A.RENT ARGENTIS
1770
le titre de Scuii m fidei cal in-fol.,
Lemberg, 1749.
i, , Bai lésus, t i.
col. 580 ; t. vin. & I. Il
i SOHHl RVOGEL.
- ARÉOPAGITE##
ARÉOPAGITE. Voir Denys l Ai.i opagite.
- ARESI Paul##
ARESI Paul, pé à Crémone en 1574, entre en 1.7. h
clir/ les théatins ; Qommé à l’évéché de Cortone en
1620, il Be démet de l’épiscopal en L644 et meurt en
1645. Philosophe, exégète, théologien, prédicateur, il a
laissé des ouvrages sur des matières fort div » i
Comme théologien il a composé : Disputatio de tratumutatione
dquæ vino mixte vii s. muta sacrificio,
in-*, Tortone, 1622 ; Anvers, 1028.
Ughelli, Italia narra, Venise, 1720. t. IV, p. 653 ; Ihirter, A’onvnclutor literarius, Inspruck, 1802, t. i, p. 446 ; Vigoureux, Dictionnaire de ( « Bible, art. Aresi.
V. OliLET.
- ARÉTIN Ange Gambiglioni##
1. ARÉTIN Ange Gambiglioni, jurisconsulte, né à
Arczzo, mort à Ferrare en 1 164. Reçu docteur en droit à
l’université de Bologne, il remplit plusieurs charges dans
son pays. Étant à Nursia, il fut emprisonné pour plusieurs
crimes, dont il était, croit-on, faussement accusé. Rendu
à la liberté, il vint à Ferrare où il enseigna le droit
romain. Parmi ses ouvrages, nous mentionnerons deux
traités De testamentis, Venise, I 186 ; De male/iciis, dont
une édition fut publiée à Cologne en 1599.
B. HEURTEBIZE.
- ARÉTIN François##
2. ARÉTIN François, Franciscus de Pilignanis, religieux
franciscain de l’Observance, né à Arezzo en 1553,
mort à Mantoue en 1616. Prédicateur renommé, il était
le confesseur du duc de Toscane et tbéologiende l’évêque
de Mantoue. Parmi ses nombreux ouvrages, on remarque :
Sunima tlœologix speculalivæ et moralis, ac commentaria
scolastica in tertium et quartwm sententianmi
libros Joannis Scoti, in-fol., Venise ; la l r " et la 2e partie
furent publiées en 1581 ; la 3’et la 4°. en 1618 ; Commentarius
in libros magistri Antonii Sirecti de formalilatibus
Scoti, in-i°, Venise, ÎGOG ; Pmciica criminalis canonica,
in-8°, Pérouse, 1609.
Wading, Scriptores ord. minorum, in-fol., 1050, p. 132 ; Annales minorum continuati, in-fol., Quaracchi, 188fi, p. 224 : Jean de Saint-Antoine, Bibtiotlieca universa franciscana, in-fol., Madrid, 1732, p. 361.
B. HEURTEBIZE.
- ARÉTIUS Benoit##
ARÉTIUS Benoit, théologien protestant, né à Berne
vers 1505, mort dans cette ville le 22 avril 1574. Ses
études de philosopbie terminées, il fut professeur de
logique à L’université de Marbourg. Il revint bientôt à
Berne où il enseigna les langues, puis la théologie d’après
Calvin. Arétius s’adonna en outre à la botanique et à
l’astronomie. Laissant de côté ses écrits sur les sciences
naturelles et ses commentaires sur divers livres de la
Bible, nous citerons seulement : Valentini gentilis justo
capitis supplicio Bernœaffecti brevis histpria : ci contra
ejuadem blaspheniia » orthodoxa defensio articuli de
sancia Trinitate censura proporitionum quibtu nituntur
catabaptistæ in Polonia probare baptismum non
tuccessisse circumeisioni, in-4°, Genève, 1567 ; Problemata
theologica, continent preecipuos nostree religionu
locos, brevi et dilucida ratione explicatos, in-fol.. Lausanne,
3 part., 1574-1576 ; Lectione » s, 71/1 mi de Ctena
Donùni, in-8°, Lausanne, 1578 ; Examen theologicum :
accédant duo lem muln, prias de lerlione, postêriu » de interprétât mac sacraS, ri plane ; nuit Oputculo île
formandit simins, in-8°, Lausanne, 1579. Walch, Bibliolheoa theolog., 1. 1 (1757), p. SM4, 277 ; Dupin,
llibl. (1rs ant, t dr t’Église rvniame Ua tW*
t. I (Paris, 1718), l>. 461.
B. lliii. AREVALO Faustin. jésuite espa| nol, né à Campa na : io (Estramadure), le 23 juillet 1717, admis dans la
Compagnie le 21 décembre 1761. fut déporté en Italie en 1769, quand les jésuites espagnols furent
érudition, Bes connai bientôt ; le cardinal Lorenzana l’attacha > sa personne,
1 encouragea dans ses publications et en lit les
m.. 111 : 111t. il le déclara son exécuteur t< ïtamentaire. 1 pape Pie Vil lai conféra le titre d’hymnographe et de théologien pontifical. De 1809 a 1815, il succéda au P. Muzzarelli comme théologien de la S. Péni Qn ind la Compagnie de Jésus fut rétablie d tout l’univers, le roi Ferdinand VII, malgré b de Pie Vil et du cardinal di Pietro, rappela bP. àrevalo - n 1 spagne ; il fut nommé- vice-provincial de CastilL il mourut a Madrid, le 7 janvier 1824. — I..- I’- An s’est rendu e.’lebre par son édition de s. Itidori kitpa lenêit opéra omnia
ii, ma, eorrecta et aucta…, 7 in-t. Rome, 1797-1808, qui laisse bien loin derrière elle toutes les éditions ai rieures. L’abbé Migne l’a reproduite en 1850, 8 in-8°, ( l /’. I..A. i.xxxi-i.xxxiv. mais il semble, à tort, lui attribuer la Cottectio canonum.S. Itidoro adscripta ; elle n’est pas de lui. — Arevalo édita encore 17/ liispauica, in-i’. Houe-. 17K7 ; — l’eadentu car » ,
2 in-i". Home. I78ÎS-I7MJ ; — Draconiii /, in-i. Home, 1791 ; — Juvenlii histori
mina, in-i". Home, 1792 ; — Srdulii opéra omuia, i Hune, 1794. Toutes ces publications lui font le plus grand honneur.
De Backer et Sommervogel, Bibl. de la C" de Jésus, t. i, col. D30-534.
C. SOHMERVOd !..
- ARGELLATI François##
ARGELLATI François, né à Bologne le 8 mai 1712.
mort le 13 février 175’t ; il est surlout connu comme
philosophe et comme jurisconsulte. Il mérite pourtant
d’être signalé pour son histoire du sacrifice de la sainte
messe. Storia del sacri/icio delta s. missa. Florence.
I711 ; Venise. 171ô ; il y étudie la manière dont la
messe se célébrait au temps de la primitive Kglise : la
langue, les ornements, les vases sacrés, dont
vait ; les liturgies orientales, mais surtout les cérémonies
du rite romain.
Hurter, Nomenclator Uteraritia, Inspruck, 1892, t.n. cl. 1566 ; Hœfer, Xouvetle biographie ic
V. Oblet. ARGENTAN (d’). Voir Lot is-François d’Argentan.
- ARGENTINA (Thomas d’##
ARGENTINA (Thomas d’.. Voir Thomas I
BOLRG.
- ARGENTINO Charles-Antoine##
ARGENTINO Charles-Antoine, théologien moraliste
italien, v ivail dans la première moitié’du xviii* si.
il est l’auteur d’un recueil de Cas de comeience, C< a
171’. » . Hurter, .XuinencUilor literarius, Inspruck. 18 1.338.
V. Oblet. ARGENTIS Eustratios, dit le incdecui-)didosop)u latpoftXtfaoyoc, est originaire de Chios, Apres avoir étudié’la médecine à Balle, en Saxe, il parcourut l’Allemagne, l’Italie, l’Egypte, menant de front avec une dextérité l’exercice de son art et la controverse religieuse. Il se trouvait au Caire en 1718. quand deu -ionn. lires franciscains, les PP. Cyrille et Gabriel, se mirent a prêcher contre l’usage du pain fermenté danla célébration de la messe. Une conférence publique eut lieu, dans laquelle ftrgentis i réduisit les au silence » : c’est du moins ce qu’il affirme. Voir I
- r ; ’n /.x-’x xtfpuv, L 111. c.. 5 5. p. MO. Mais a
rendit a jamais illustre le nom de notre m. decÏD, I
-.i vigoureuse intervention dans l’aflaire de la rabapti
s.iiion des latins. Jusque-là, li - grecs se contentaient , l oindre avec un peu d’huile les transfuges de 11 romaine ; mais Argentia soutint qu’on devait let baptiseï d. s pieds a la t> : >. ii -.1 manière de voir fut