Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 1.2.djvu/296

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ASIE (ÉTAT RELIGIEUX DE 1.'

Les templiers wurtembergeoii ont lérumlem, : de la gare, è Jafla el à Calffa, Irois colonie » pro ; qui comptent, d’après Warneck, 13M adhérent ! protestantisme rail en Palestim Gandi rt,

21 1 adeptes.

En Suie, c’est surtout la mission presbytérienne américaine i|"i exerce son action a

idice des établissements relevant d’autres groupements : Gunderl évalue le nombre des protestants à 2000. Ces chiffres sont sensiblement inférieurs à celui que donne Cuinet qui évalue à ri I ( m jo le nombre des protestants en Sj de et en Palestine.

En Arménie, c’est l’American board of missions qui

t établi des collèges, (les écoles et des missions ; en

vingt années 127 localités ont été visitées ; MX) 'fol'- < çoivent 23 (XX) ('lèves, on a ordonné 70 pasteurs indignes. Le nombre des prosélytes, que Cuinet porte à 70 000 paraît exagéré, car Warneck ne compte pour tout l’empire ottoman que 80 à 90000 protestants, dont 25 000 communiants.

L'Église grecque compte environ 1600000 fidèles dont a plus grande partie relève du patriarche de Constantinople, 300000 de celui d’Antioche et 20 000 de celui de Jérusalem. Les gréco-arahes de ces deux derniers patriarcats ont eu pour pasteurs, jusqu'à ces derniers temps, des prélats de race et de langue grecque tirés des monastères qui relèvent de Constantinople et d’Athènes ; le clergé indigène était maintenu sous tous les rapports dans un état d’infériorité qui lui fermait l’accès des hautes fonctions. L’n jour est venu cependant où les piètres arabes se sont révoltés contre cet exclusivisme dont le principal résultat était de donner à leur pays des évéques étrangers à leurs mœurs, à leur langue et à leurs aspirations ; le peuple les a suivis ; la Russie les a encouragés et défendus, el malgré le mauvais vouloir de Constantinople, l'Église syrienne orthodoxe compte maintenant un certain nombre d'évêques indigènes ; la récente élection d’un arabe au siège patriarcal d’Antioche a été l'événement le plus signilicatifde cette lutte qui est loin d'être terminée.

L’Eglise arménienne grégorienne a son chef ou catholicos à Etchmiadzin, dans l’Arménie russe ; et des patriarches secondaires à Cis en Cilicie, à Aghtamar, près de Van, à Jérusalem, enfin à Constantinople ; c’est ce dernier qui, reconnu par le gouvernement turc pour chef civil et religieux de sa nation, règle avec la Porte les nombreuses questions litigieuses qui se produisent. Voir col. 1903-1911.

Le patriarche des syriens-jacobites réside le plus habituellement à Mardin. et le chef religieux et politique des nestoriens près de Djulamerk, dans le Kurdistan.

L’organisation des chrétientés unies se trouve exposée en détail dans d’autres parties de cet ouvrage. Voir Antiociie, col. 1399, Constantinople (Église), Jérusalem (Eglise). Les fidèles de rite latin sont soumis à la juridiction de six prélats : 1° le délégué apostolique de Constantinople a sous sa dépendance à peu près toute 1 Mineure, sauf : 2° l’archidiocèse de Simrne qui a pour circonscription la partie occidentale de la péninsule, avec 15800 fidèles, et 3° la préfecture apostolique de

des confiée aux pères franciscains (260 catholiqu 4° l’archevêque de Bagdad a sous son autorité les trois missions (autrefois préfectures apostoliques) de Karpout, Mossoul et Bagdad ; la première de ces missions est confiée aux capucins de la province de Lyon, la seconde aux dominicains de la province de Paris et la troisième aux carmes déchaussés de la province de France ; 5° le délégué apostolique de Suie, résidant à Bi yrouth, exerce la charge épiscopale pour tous les films de Syrie ; enfin 6* le patriarche de Jérusalem est chargé de la Palestine et d’une partie de la Galilée, jusqu i Nazareth et au lac de Tibériade.

De plus, le patriarche de Jérusalem, l’archevêque de

ttoliques ' de Syrie -ont chargés de représente !  ! - souverain pontife auprès « les (ici. les qui appartiennent au

unies : li t rapports de « d triai. orientaux ont

lu j. 'Lit" du 19 mars 1896, qui

> -t le complément et le commentaire de la constitution

m digni m utn. Les di.

donc à la fois une juridiction directe sur les latin sur les orientaux catholiques l’autorité purement morde qu’ils lii nnent de leur caractère di du souverain pontife.

Arabie indépendante.

Il y a peu de chose à dire

de l’Arabie indépendante dont la population est d environ deux millions d’habitants. Rattachée idéalement au vicariat d Egypte par le décret du 17 mai 1839. Juri$ pont ilf Propaganda fide, part. I. Rome, 1895, t. v, p. 212213, elle constitue, depuis 18f9, un vicariat conlié aux capucins français. La résidence du vicaire est à Ad. n t les fidèles sont environ 1500.

Perse.

Le christianisme jouit en Perse d’une liberté presque complète, mais il n’a atteint qu’un

faible développement. Les Persans, au nombre de 9 millions, sont musulmans de la secte schiiteet absolument réfractaires à l’action des missionnaires. L’administraientdu diocèse d’Ispahan, qui est un lazariste, ne gouverne pas plus de 150 catholiques de rite latin ; dans le Kurdistan persan, qui confine à la Turquie, se trouvent quelques milliers de catholiques orientaux, chaldei i arméniens, et un nombre un peu plus considérai] chrétiens non catholiques, principalement des Arméi i. qui sont venus s’y réfugier au moment des massacres, mais on ne possède aucune indication précise à leui jet. Il y a en Perse, notamment à Djoulfa, faubourg d’Ispahan. et à Tauris, des missions protestantes dépendant de la Church missionary society et de quelques autres associations qui s’appliquent de préférence à la conversion des chrétiens sebismatiques ; les effortprotestants pour attirer à eux les musulmans orr généralement aussi infructueux que ceux des catholiques.

Afghanistan.

L’Afghanistan fait partie du même

groupe d’Etats, ou plutôt il forme la transition entre l’Asie occidentale et l’Inde : c’est un pays entièrement musulman 1 1 millions d’habitants i dans lequel il n « i aucune église chrétienne organii

IV. Inde et dépendances.

L’empire que l’An gleterre possède aux Indes confine à l’ouest aux pas baloutcliis et afghan-, au nord il est limité par le inir et le Tibet ; à l’est, l’influence anglaise se heui celle de la France aux confins de la Birmanie ; pendant la fin du xix'- siècle, le royaume de Siam, bien qu’indépendant, a tendu à graviter dans l’orbite de la puissance britannique, mais depuis les traités de 1897. l’in(luence de la France a recommencé à se faire sentir, _ij<e surtout au grand nombre d’Annamites fran immigrés dans la riche vallée de la Meinam.

Cette immense étendue de pays contient près de 300 millions d’habitants, les données fourniepal Missiones catholicæ. 2(5252980, sont manifestement audessous de la vérité et paraissent remonter au dén freinent fait en 187 i ; depuis, plusieurs ont été faits et le dernier. Celui de 1891, auquel nous nous sommes tenu, donne le chiffre de 2952 qui

permet de supposer que malgré la famine et 1 i mies qui, presque chaque année, font des milliers victimes, le nombre de 300 millions est actuellement al teint et même dépass

I i population de l’Inde se compose de plusieurs couil superposi es les unes aux autres. d a les noirs apparent, s.mx peuples du groupe australii malais ; ilont, en dehors de quelqui s distrii gneux, disparu du continent, et uu n’en retrouve le