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AUGUSTIN SAIN

2 N 1 1

Hurler, i xvi : iurt

giqueadeJ -B Kaure 5 J. l Rome, lM55, 2’édK.(PaasagUa), Ni « rO Schell Tul

de l’Encblridlon par Harnack, Lehrbuch det Dogmengeêch., 3 - édjt., t. iii, p. 205-221 ; Irad. (ranç. p. 291-296.

2. Question* diverset ou mélanges. - 86°LeLtft< divertit qusestionibus LXXJlli, P. L., t. XL, col. 11-102 ; Retract., I. I. <. xxvi, est le fruit des entretiens thi ologiques avec les solitaires de Tagaste et il Hippone (393396 Di venu évoque, il lit recueillir 1rs reuilles bdi quelles ses réponses avaient été consignées, et les publia .-..m-. 1rs coordonner. Les questions traitées sont de tout genre, philosophiques (q. viii, ix, xii, xv, etc.), exégétiques (la plupartà partir de q. xi.ix ; sur saint Paul, q. i.xvii. xxivi, surtout dogmatiques. Fessler-Jungmann, op. cit., p. 365, donne un index méthodique.

87° Les trois livres Dedivertit qusestionibus ad Simplicianum, P. /.., t. xi., col. 101-148 ; Retract., I. 11. c. i. sont le premier ouvrage d’Augustin évoque, adr à Simplicien (voir Confet., I. VIII, c. i-n), successeur d’Ambroise sur le siège de Milan. Le 1 er livre, de beaucoup le plus important, répond à deux questions sur la grâce, Rom., vil, 7-25, et surtout sur la prédestination. Rom., ix. 10-29. Les meilleurs critiques, soit catholiques comme Fessier, soit protestants comme Loofs et lit’uler, regardent cet ouvrage comme l’expression de la vraie doctrine augustinienne sur la grâce. Cf. Retract., loc. cit. ; De priedestin. sanct., n. 8, etc.

Cf. Analyse de ce livre par Loofs dans Realencyclop t. ii, p.’278)sq. Voir Franzelin, De Deo, th. i.vu, p. ô7’J ; et plus bus. Doctrine de lu grâce.

88° Le Liber de octo Dulcitii qusestionibus, P. L., t. xi., col. 1 1-7-1 70, adressé vers 422 au tribun Dulcitius, « est formé, dit l’auteur, Retrait., 1. II, c. î.xv, de citations extraites des ouvrages que j’avais antérieurement composés. » Il le conserve cependant à cause de nouveaux développements et d’une question nouvelle.

3. Questions particulières dogmatiques.

89° Les quinze livres De Trinitate, P. L., t. xi.ii, col. 819-1098, sont l’œuvre dogmatique la plus développée et la plus profonde d’Augustin. Pendant plus de quinze ans, de 400 à 416, il y travailla, et il raconte, Retrait., 1. II, c. XV, que les douze premiers livres ayant été distribués dans le public à son insu, avant complète correction, il fallut la prière des frères pour lui faire achever l’œuvre. Il se propose de justifier le mystère de la Trinité. La ["partie (1. I-VII) établit le dogme et résout les objections scripturaires et rationnelles. La IIe partie (I. VIII-XV) essaie de donner l’intelligence du mystère par l’image qu’Augustin en découvre : a) dans l’âme qui se connaît et qui

saiine (1. IX) ; 6) dans ses trois facultés, mém

intelligence et volonté (1. Xi ; c) même dans la vision corporelle (1. XI) ; d) enfin dans la science, la foi et la sagesse (1. XII, XIII, XIV). Celle dernière partie est à la fois la plus subtile et la plus discutée. Le saint docteur proclame lui-même que ce sont là seulement de lointaines analogies ; ailleurs. Epis t., Cl.XIX, CI.XXIV (préface du livre), il avoue la grande obscurité de ces derniers livres.

Stilting, Actn sanct., Inc. ni., n. 125, établit que la rencontre par Augustin de l’ange enfant essayant d’épuiser l’eau de la mer, est une tégi ode -ans autorité.

90 La Lettre, cxx.ad Consentium sur la Trinité, /’. /.., t. xxxiii, col. 152-462 (vers 410 ?), en réponse à la lettre exix, insiste : a) sur la subordination de la raison à

la i"i. n. 2-10 ; b) sur l’infinie simplicité qui ne per t

pas de distinguer une divinitcu Trinitatit qui sérail autre chose que la Trinité, n. l’20’.H - De fide et operibus, /’. /… t. xi., col. 197-Retract. , I. II, c xxxvin. Vers H3, des fidèles instruits envoyèrent à Augustin certains écrits assurant le salut a tous 1rs baptisés, et D’exigeant pour le baptême que la foi sans amendement de vie. Contre cette îorme de

l erreur ni l’évêque d’Hi ; - lit :

a qu’on mdoit admettre au baptême qi

bien vivre ; b) que, malgré la loi. bpécheur impénitent sera damné pour toojoui

(in a souvint répété (ban- ; lirigô

/ I. I. I

oparer mr la toi c. utvn-cxvii,

r » ’i.

i I de morale ou

titre nous réunissons les écrits d’un but plus pratique, dont deux sont sur le mensonge, cinq sur la contin ou le mariage, etc.

92 » Le De mendacio, P. /.., t. xi., col. 183-518, i posé en 394, avait été condamné a disparaltri de son obscurité-. Mais à la revision de fâ6, Augustin le corrigea et le conserva pour certains détails qui manquent au suivant. Retract., I. I, c. xxvii. Seul le suivant est adressé à Consentius.

93" Contra mendacium ail Consentium, P. L., t. i. col. 517-548 ; Retract., I. II, c. lx, fut motivé, par la question suivante de Consentius : N’est-il pas permis à un fidèle de se faire passer pour priscillianiste, alin de découvrir les mvstères de cette secte qui, pour garder ses secrets, impose le parjure à ses adeptes’.' » Non. répond Augustin à son arni, tout mensonge est illicite, mais plus encore en matière de religion.

!)ï Le De continentia. P. L., t. XL, col. 340-473, n’est proprement qu’un sermon (vers 395) sur les luttes nécessaires pour garder la continence de son état, malgré les fausses excuses des pécheurs, surtout des manichéens.

95° De bono conjugali, P. L., t. XL, col. 373-386 ; Retract., 1. IL c. xxii. Vers 400, les partisans de Jovinien répétaient que l’on n’avait pu le combattre qu’en déprimant le mariage. Augustin répond en exposant sa dignité et sa (in. C’est le plus complet traité patristique des devoirs des époux.

96° Le Liber de sancta virginitate, P. L., t. xi. col. 397-428, suivit immédiatement le précédent (400) et le compléta. Retract., 1. II, c. xxiii. C’est une apologie de la virginité (explication de I Cor., vu. 20’et une vive exhortation au vœu de perpétuelle continence, pourvu qu’il soit fait avec humilité’, n. 29-57.

97° Le Liber de bono viduitatis seu epistola ad Julionam, P. L., t. XL, col. 131-450, fut composé en 414 a la prière de la noble veuve Juliana, mère de Démétriade. Lit n que des noces réitérées soient toujours permises, n. 1-15, Augustin célèbre le mérite et les vertus d’un saint veuvage, n. 16-19, pourvu qu’il s’appuie sur la grâce.

98° De conjugiis adulterinis ad Pollentium libri II, P. L.. t. XL, col. J51-486 ; Retract., 1. II, c. i.vn. Aux questions de Pollentius, Augustin répond (en 419) que le mariage chrétien est absolument indissoluble, même en cas d’adultère (ce que Pollentius niait. Il étudie le célèbre privilégiant paulinum. L. I. c. xx

99 Le De patientia, P. 1… t. XL, col. 611-696 proprement un sermon prononce avant îlS. Cf. Kpist., ci XXXI, n. 7. L’idée mère est que la patience des justes et des vrais martyrs est un don de la grâce, n. 19 1

100° De cura gerenda pro mortuis, P. /… t. xi. col. 591-010 : Retract., 1. U.c. i.xiv. Vers 121, inten par Paulin de Noie sur l’avantage d’être enseveli ; des tombeaux des martyrs, Augustin démontre l’efficacité des prières, surtout du sacrifice de l’autel poui défunts, et ajoute que ces prières sont ordinairement plus ferventes près des mémoire ! des martyrs.

Comparer Serm., ci.xxil-ci.xxiii. — A. Frai i/oTodten… nach tic » Schriften des AugusUnus, in-8-, N haussa, 1861 (thèse Intéressante).

101 l.e livre Pc opère monachorum, P. L.’col. 549-592 ; Retract., 1. II, c. xxi, tul compost vers la prière d’Aurele, évêque de Carthage, pour apaiser I. » division qui partageai ! < et, à leur occ>