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AUGUSTIN (SAINT)

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à juste titre rejetée par i pondance aw < le i mh i ibid, col. 1095-1096, absolument inconnue dei anciens, admise par Baronius, est i exercice de rhétorique <l un inconnu. S La correi pondance Bupp guslin et’'yi - U de té) usaient sur les vertus et les miraclea di saint Jérôme, /’. /… ibid., col. H 20-1 153, i t l’œuvre d’un imposteur maladroit (puisque Cyrill morl bien avanl Ji rame et monothélite. Cf. Epiât. iv, col. 1132.

j Philosophie. Le De spirituetavima, P.L., t. xi, col. 779-832, faussement attribué a saint Augustin, a été imprimé aussi dans les œuvres de Hugues de Saint-Victor, où elle forme le II< Ijvre De anima. Cette psycholi théorique et ascétique, est une compilation curieuse reproduisant ou abrégeant les théories des Pères latins depuis Augustin, Gennade et Boèce jusqu’à saint Bernard ci Hugues en passant par Isidore, Alcuin et Anselme. Saint Thomas, De anima, a. 12, ad l u’", l’attribue à un cistercien et s’inquiète peu d’être en désaccord avec lui sur la distinction de l’âme et de ses facultés. Lus bénédictins, et StocKI. Geschichte der Philos, d. M. A., t. i, p. 389, croient qu’il est d’Alcher de Clairvaux.

Apologie contre les infidèles.

1. Le Tractât us

(sermon) advenus quinque hxreses seu contra quinque hoslium gênera, P. /.., t. xi.ii, col. 1101-1116, est pi rieur à Augustin, du temps de la persécution des Vandales. Le second titre est seul exact, puisque les païens et les juifs sont combattus avec les manichéens, les Babelliens et les ariens. Les Lovanicnses, Bellarmin et d’autres l’ont cru authentiqne, — 2. Le Scrrtw desymbolo centra judseos, paganos et arianos, P. L., t. xi.ii. col. 11171130, est de la même époque ; les bénédictins ont constate des emprunts à saint Augustin. — 3. Le Dialogua de dltercatione Ecclesise et Synagogm, P. L., t. xi.n. col. 1131-1140, paraît être l’œuvre d’un juriste, disent les bénédictins, col. 1131 ; ne serait-ce pas une déclamation de rhéteur ?

Apologie contre les hérétiques.

A. Contre les

manichéens. — 1. Le De fuie contra vianicltœos, P. L., t. xi. ii, col. 1139-1154, est une imitation d’Augustin, spécialement dans le De natura boni contra manichseos. Sirmond l’attribuait à Évodius, sur la foi d’un manuscrit. — 2. Le Comnwnitorium quomodo sit agendutn cum nianichmis qui convertuntur a été faussement attribué à saint Augustin et donne la formule d’abjuration en 10 anathématismes pour les manichéens convertis, avec les règles à suivre. Cf. formule gréco-latine plus ancienne et plus développée, éditée par Galland, et reproduite P. G., t. i, col. 1462-1477.

B. Contre les donatistes. — 1. Le Sermode Bwticiano tubdiacono a donatisHs rebaptizato et m diacomtn ordinato, P. L., X. xi.iii, col. 753-758, n’est pas d’Augustin. Voir ibid., col. 7.V2. D’après Harnack, Lehrb. d. Dogmeng. , t. ut, p. 131, ce serait une pièce fabriquée par le fameux Jérôme Vignier. —2. Le livre Contra Fulgentium donatistam, /’. L., t. xi.iii, col. 76.’î-7(ii, est également supposé : il paraît être de Vigile de Tapse. — 3. L’écrit publié sous le titre de Liber testimniiioru m fiilci

contra donatistaSfP&T dom Pitradans Analecta sacra et classica, part. I. Paris, 1888, p. 147-158, n’est ni d’Augustin, ni contre les donatistes. mais contre les ariens et les macédoniens, el d’un auteur plus récent ; peut-être estce le l’amts libellus adversus arianos et macedonû de Fauste de Riez (conjecture de dom Cabrol, Revue des quest. hist. 1890, t. i

, p. 232-243)

c. Contre les pélagiens. — I. HypmneHicon cont. imita* ei cœlestianos, P. /.., t. xi.v. col. 1609-11 ce Ciimmiiiiiimiiim e^t aussi appelé Bypognottioon [subnotaiionum libri), titres employés l’un et l’autre par

Marins MerCBtor. C’est une réfutation en six livres,

d une vraie valeur, des cinq grandes thèses pélagiennes, Bien que Julien ne soit pas nommé, l’auteur semble

écrirecontre lui ; tout le livre IV est contre

il. la ooncupii

véque de Lyon, a. m prouvé qu il n

[ Hincmar) dans l<

/’. L., t. i i. col. 1044,.i 1 1 1 s i que Prude contre Scot Érigéne. De

t. i.xv. col. 1200. L’auteur est inconnu : les l penchent pour MannMercator, rnalgn la difl stvle, d’après Garnjer.oe serait le plut

tard sitr lll. qui aurait voulu air accordée d’abord > G i- -tins.

VI /’/.. !. V

I

. Utorꝟ. 1T36

2. De prmdestinatione etgratia, P. L., t. xlv.coI. Il 1078, traité court et sans grande valeur, ment ni d’Augustin, ni de Fulgence de Ruspe. Bellannia et d’autres ont vu dans le c. IX des traced inspiration semipélagienne. — : s. Le De atione libelltu,

ibid., col. 1677-1680, est une courte protestation contre la prédestination au mal. très bien caractérisée, c. iii, comme une impulsion irrésistible.

I). Contre les ariens. — 1. La Collalio beati Augusi ariano… pressente Laurentio jud P. L., t. xxxiii, col. 1 irjG-1 102. est présentée comn procès-verbal officiel d’une conférence qui aurait en lieu à Hippone. Les bénédictins ont d. montré, col. I1Ô311r>< ;, qu’elle n’est pas historique, cf. Epist., CCXXXMIl, P. /… t. xxxiii. col. I0 : W. et qu’il faut voir une ouvre de Vigile de Tapse publiant sous le nom d’Augustin ce que la persécution des Vandales ne lui permettait de dire en son nom. — 2. Même explication pour le livre Contra Felicianum arianum de unitate Trinilatis, P. L., t. xi.n, col. 1157-1172 ; ce dialogue entre Augustin et Félicien est supposepar Vigile de T véritable auteur. — 3. Le livre De trinitate et unitale Dei, P. L., t. xi.n, col. 1193-1200, est lormé d’emprunts au dialogue apocryphe entre Orose et Augustin L. contra sertnonem arianorum.

5 » Exégèse. — 1. Les trois livres De nnrabilibus særm Scripturse, V. L., t. xxw. ce, l. 2149-2200, ne son : l’œuvre d’Augustin, comme l’avait d irqué

saint Thomas, Suni. theol., III » . q. XLV. a. 3. ael i mais d’un homonyme écrivant e-n 661, cꝟ. 1. 11. «  col. 2176. très probablement e-n Irlande, col. -un examen, selon la science du temps et sans grand intérêt, de tous le* miracles de la Bible. — 2. Le commentaire De benedictionibus Jacob pat, I., t. xxxv. col. 2199-2206, est un extrait des la Genèse d’Alcuin imité de saint Jérôme et de saint Gri ^oire le Grand. —3. Les Quxstiones Veteris etN Testamenti, P. L.. t. xxxv. col. 2205-2415 ; t. i. du Corpus de Vienne (deux édit. par Souter 1. Ce vaste recueil t / ex Veteri Test. : 9° e.c Sovo : 3’ex utroque mixiim i nepeut être d’Augustin. de l’aveu de tous (opinions étranges, voir col. 2206 t. La collection a d’ail leurs été remanie’-e et augmentéeau moins une fois, puisqu’une famille de manuscrits intercale de nouvelles questions. Cf. index, col. 2207. La collection primitiveserait, d /’. /… t. xi.viii. col. 314-315, con. 1 Ambrosiaster (auteur élu Comment, id’après les bénédictins. /’. /… t. xxxv. col. e-lleest l’œuvre deplusieurs auteurs e-t de diri époques. Jansénius l’accusait de pélagianh nsulter : A. Harnack. dans Abltandlungen Al. v. Ûtlin hnet. Munich. 1898. p. 54-93. — 4. Liber qum num wii m Matth., I’. 1… t. xxw. col 1365aussi très probablement apocryphe. Cf. Cellier, a l.q.vii. n. 2. — 5. Le Psalterium quod ma tri /’. /… t. xi. col. 1135, est attribué a Jean X 6. Cantici Magnificat expositio, ibid., col. 1137-1149 une trait, horriblement mutilé, d’Hugues de Saint-Vil si lion dogmatique ou morale. — 1.1