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AUTRICHE ÉTAT RELIGIEUX DE V)’JG12’"'’’’/ /" autem < alis offli
nere dirigent religiosam juvenlutU educationem <>< (minibus instruction^ lotis et publiât et privatit, atque diligenter invigilabunt ut m quavis tradenda disciplina nihil adsit quod catltolicç religioni morumque honestati a tversetur. -- Art. 7. lu gymnasiitet omnibus quas médias voi ai |. ntute i atholica de ttinatis, non nisi viri catholici m professores seu magistros nominabuntur, et omnis inslitutio ad vitss l" lem cordibus inscribendam pro rei quse
trai talurnaturaconiposita erit… — Art. s. Omnis tcholarum elementarium pro calliolicis destinatarum magistri inspectioni ecclesiasticss tubditi erunt. Insperes scholarum diœcesanos Majestas Sua l isab antistite diœcesano proposilis nominabit… In ludimagistrum assumendi /ides et conversatio intemerata sit oportet.
Avant même que le concordat lïit dénoncé, les lois des 25 mai 1868 et 14 mai 1869 avaient profondément modifié ces dispositions essentielles. L’inspection axait été retirée aux délégués des évêques, et le principe de l’école confessionnelle était remplacé par celui de la neutralité scolaire. Les écoles normales d’instituteurs étaient devenues mixtes, c’est-à-dire pratiquement étrangères à toute croyance.
Cette situation s’améliora plutôt au cours des années suivantes, à la suite des réclamations des évéques et de l’action des sociétés fondées pour la défense de l’instruction chrétienne. L’enseignement du catéchisme est donné dans toutes les écoles ; les emblèmes religieux ont été rétablis là où l’intolérance sectaire les avait enlevés ; la prière est faite avant les classes, les enfants sont conduits à la messe les dimanches et à certains jours de fêle ; enfin on veille à ce que ceux qui ont l’âge s’approchent au moins trois fois par an des sacrements.
Ceci explique le développement peu considérable de l’enseignement libre ; à côté de 19000 écoles publiques, il y a environ 1 000 écoles privées entretenues, pour un certain nombre, par les catholiques, surtout dans les pays où la religion dominante n’est pas le catholicisme ; mais étant données les garanties fournies aux élevés des écoles de l’État, la population des écoles privées ne représente que l p. 100 de l’ensemble des enfants qui fréquentent les écoles populaires.
Des écoles normales catholiques existent au nombre de Il contre 77 écoles normales neutres ou acatholiques ; 99 ecclésiastiques sont attachés aux établissements dirigés par l’État en qualité de « professeurs de religion » .
2 » Enseignement secondaire. — Pour l’enseignement secondaire, ou moyen, comme on le désigne ordinairement en Allemagne, il a 15-2 gymnases (lycées) et 03 « écoles réaies » donnant ce que nous appelons en France l’enseignement moderne. 38 de ces gynm sont des établissements libres, et sur ce nombre, 17 sont entretenus par les évéques ou les ordres religieux.
Sur 62 107 élèves de l’enseignement moyen, ôl 163 appartiennent à la religion catholique, 1500 sont protestants et 8500 sont israélites. Le corps enseignant comprend 318 ecclésiastiques catholiques, chargés d’j donner l’instruction religieuse ; les fondions purement spirituelles d’aumônier et celles de s professeur de religion « sont en effet distinctes, In général, les ecclésiastiques ne sont pas exclus de l’enseignement public : on en compte 153(17 p. 100) parmi les professeurs de gymnases et 175 (9 p. 100) dans le corps professoral des écoles réaies. L’enseignement religieux lait partie intégrante du programme pour les élèves qui ne sont pas déclarés -sans religion » (konfessionlos) ; il figure puorsa pari dans les examens, -t les jeunes gens qui ont achevé leur éducation secondaire en Autriche ne présentent que ires rarement les déplorables lacunes religieuses que nous constatons en France chez beau coup d’anciens élèvi d<
nombre d’anciens élèves de l’enseignement lil
- . Emeignement supérieur. L’en eignement
rieur est reçu dans les universités qui sont au non de « : Vienne, Graz, Innsbruck, Lenil Czernovitz et enfin, la double université de Pragui In I881, en effet, il a lallu, pour mettre tin aux tiraillements entre bs aeux partis, donner à chacun d’eux une université avant s, , „ existence indépendante.
L’université de Vienne a été fondée en l.’X’k" » ; au milieu du wsiècle, la faculté de théologie fut définitivement organisée ; à cette époque, le nombre desétud variait entre 5 et 7000. Kn 1551. les jésuites entn dans I.- corpenseignant. On était en pleine lutte o i le protestantisme, et h-s nouveaux maitri ivoir
eu quelque difficulté, comme ailleurs, accepter,
rendirent de très grands à la solidil
leur doctrine et à la nouveauté- de leurs méthodes était temps, en effet, de remplacer l’arme émoussée de la controvi i îtique et de demander à l’histoii
à la patristique, non pas des arguments nouveaux, i une manière nouvelle de faire valoir li s anciens.
La décadence du xviir siècle fut accélérée par li firmes que le pouvoir impérial prétendit introduire dans les statuts des universités ; une doctrine décentralisation et d’absolutisme, même en fait de questions ligieuses, ne s’accommodait pas des restes d’auton. : qu’elles avaient conservés. Les bâtiments grandioses construits sous Marie-Thérèse et inaugurés en 1756 n’abritèrent que les ruines d’un brillant passé, et la suppression des jésuites en I77IS ne fut qu’un incident de la lutte entre la bureaucratie et l’esprit scientifique.
L’empereur Joseph II mit la dernière main à l’œuvre de ses prédécesseurs, et il fallut attendre le milieu du xixe siècle pour retrouver dans les chaires tb de l’université viennoise des hommes à la fois doct indépendants, tels que furent Fessier, le P. Schradi le P. Guidi, depuis cardinal ; ces grands savants ont eu des continuateurs qui, jusqu’à ce jour, donnent un < nseignement digne de l’antique université dont ils ont eu a rajeunir les traditions et à soutenir le prest
Les protestants ont fondéà Vienne une faculté de théologie évangélique, mais ils n’ont pas encore réussi faire incorporer à l’Université ; elle ne compte d’ail] que -J.") étudiants.
L’université de Graz fut, des sa fondation, en’conliée aux jésuites ; huit ans après la dispersion d Compagnie, elle fut à peu prés anéantie par Joseph II. la faculté de théologie fut transformée en sémio général pour les provinces du sud. les bien
réduits ne comprenaient plus que ti et les professeurs v donnaient un enseignement conforme aux programmes établis par le gouvernement lablie en 18-27. l’université a retrouve son vérita esprit de travail indépendant et de recherches laboi
Ses ; elle est fréquente., par les étudiants dalm.it.
triestins et, comme le montrera le tableau ci-.q : elle est asseï florissante.
L’université d’Innsbruck est le développement d’un collège ouvert par les jésuites au commencement xvii siècle ; la faculté’de théologie date de 1669. Supprimée en 17M par Joseph 11. après avoir été sée en 177 : !, elle ne l’ut réorganisée qu’en 1808 par le gouvernement bavarois a qui appartenait ryrol. La rentrée des jésuites, en 1838, lui rendit quelque chose de sa vitalité, mais ce n’est qu’.q qu’elle a pris sa forme actuelle. C’est, en effet faculté théologique d’Autriche qui soit confiée i 11 < pagnie de Jésus, encore n’est-ce pas à titre bsolan exclusif, car des séculiers comme M. KatschthaJi t M. Bickell, le célèbre orientaliste, aujourd’hui seura Vienne, ont occupé’des chaires a Innsbruck.
L’université de Lemberg fut fondéeen 160