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A V Ali ICI. — AVERROÏSME
fortune. Sa passion, que rien no rassasie, lui in mus relâche des fatigues 1 1 des privations. Ensuite il vit dans une perpétuelle inquii lude de perdre ce qu’il a amassé. <m sait quel parti oui tir.’- de cette crainte étroite et incessante les psychologues qui portent sur la scène les travers de l humanité. Enfin, il est et se sent odieux à tout le monde : aux pauvres pour qui il n’a que des duretés ; aux ^’ik d’affaires qu’il a essayé d’abuser ; à Bes serviteurs qui attendent leur salain ; à sa Camille même qui soutirede privations contre toute
raison.
2 L’avare sera bien obligé de quitter tout à la mort. — i Nous n’avons rien apporté en ce monde ; il n’est pas douteux que nous n’en emporterons rien non pin
I l un., vi, T. Dès lors, à quoi bon les soucis de l’avare ? Après lui ses biens seront le partage des autres, peut-être de ses enfants, peut-être de parents éloignés, peut-être même d’étrangers, qui lui garderont peu ou point de reconnaissance. Saint François de Sales écrit dans I Introduction ù la vie dévote, part. IV. c. x. Œuvres complètes, Paris, 1885. t. I, p. 216 : « Si vous êtes inclinée a l’avarice, pensez souvent à la folie de ce péché qui nous rend esclaves de ce qui n’est créé que pour nous servir ; qu’à la mort, aussi bien faudra-t-il tout quitter et le laisser « ’litre les mains dé tel qui le dissipera ou auquel cela servira de ruine et de damnation. »
/II. actes contraires. — En vertu de l’adage : contraria contrariis curantur, l’avarice doit être combattue par l’exercice des vertus qui lui sont opposées, libéralité, justice, charité ; el pi us particulièrement par l’accomplissement du devoir de l’aumône. Saint François de Sales, lue. cit., ajoute aux paroles que nous avons rapportées : « Violentez-vous à laire souvent des aumônes et des charités. » L’aumône a une double efficacité pour la guérison de cette maladie de l’àine qui est l’avarice : l’une directe, car elle réagit par sa nature même contre la tendance de ce vice ; l’autre indirecte. car elle est une œuvre méritoire qui obtient de la bonté’de Dieu, pour celui qui l’accomplit, des grâces de conversion et de sanctification. Il est écrit au livre de Tobie, iv, 7 : « Faites l’aumône de votre bien et ne détournez otre visage d’aucun pauvre ; la conséquence sera que le Seigneur ne détournera pas non plus son visage de vous. »
S. Th as, Sum. theol., II’II’, q. c.xviu : S. François de
Sales, Introduction à lu vie dévote, paît, iii, c. xiv-xvi. part. IV, c. x, Œuvres complètes, Paris, 188Ô, t. i, p. 142-151 Busœus du Buis), Panarium « eu summa remediorum spiritualium, v Avaritia, Paris, 1894, t. i. p. 26 sq. ; Ferrais, Bibliotheca canonica, juridica, moralis, etc., v* Avaritia, Venise, 1770, t. i, p. 177 sq. ; Noël Alexandre, Tract, de peccatis, c.. De avaritia, dans Migne, Theol. curs. compl., t. xi. col. 819951 ; s. Liguori, Theol <gia moralis, I. V, TV. de peccatis, n. 6870, Paris, 1884, t. t. p. 259 sq. ; et tous les auteurs de théologie morale dans lu traité De peccatis.
A. Beugnet.
- AVÉDIKIAN Gabriel##
AVÉDIKIAN Gabriel, religieux mékitariste de Venise,
né a Constantinople en 1750, el mort dans les
derniers jours de l’année 1827 au couvent de Saint-Lazare
à Venise. Envoyé jeune encore audit monastère,
après y avoir achevé ses études, il tut ordonné prêtre,
et eboisi en 1785 comme maître des novices, Fn 1799, il
fut élu vicaire de l’abbé général Etienne Melponian ; a
la i ut ii-t de celui-ci, en 1809, il l’ut désigné comme locum
tenens. L’abbé Etienne Akontz le nomma aussi son vicaire ;
et en 1824 il fut chargé de nouveau, a la morl
dudit abbé, de l’office de locum tenens. — Ses principales
productions théologiques en arménien littéraire
sont : l » Commentaire sur les tA épîtres de suint l’ont.
ouvrage de longue baleine, pleine d’érudition patristique,
- î in-’i'. V.nise, 1806-1812 ; 2° Explication des
hymnes de l’Église arménienne, in r. Venise, 1814 ;
- Dissertazione délia processione dello Spirito Sanlo
dul Padre c dut Figlio, in-8°, Venise, 1824 ; i un ou vrage posthume, Dissertazione tulle correzioni <’<o Ubri iastici arment, in-8°, Venise, mjis. Mathieu M iphie de » liommes l.
, 2 iri-b-, Venise, 1KW.
J. MlSKGUX.
- AVELLANEDA (Diego de)##
AVELLANEDA (Diego de), jésuite espagnol, i
Grenade en 1530, admis dans la Compagnie en 1556
la théologie au Collège romain, lut recteur di
ville, confesseur de François de Mendoza. ami
il I spagne et de l’intante Isabelle, épouse de Ctiarle
incial d’Andalousie, visiteur de Caslille, i Madrid, et préposé de la maison pi il mourut le 2 mai 1598. — Qua’stio tliei plice > ex, lando i et mm m coi
Opéra A. R. P. Pétri Vicecouiitis Induisit < msc,
iii-1, Crémone, I591. Avellaneda avait composé cette dissertation a la demande de Cé-sar Speciano, Novare, en 1589 ; ce prélat la confia plus tard a P. conti, inquisiteur à Crémone, qui la publia sou.nom, sans faire allusion a l’auteur.
h. Backer et Sommervogel, Bill, de la C" de Jésus. I, t - !.
C. SOMIIERVOCl
AVE MARIA. Voir Angéliqil (Salutation, . toi. 1273 -rr, .
- AVENDANO Diego##
1. AVENDANO Diego, jésuite espagnol, iule
29 septembre 1596, admis dans la Compagnie, a Lima,
le 25 avril 1612, professa avec éclat la théologie a Lima,
fut deux fois provincial du Pérou, recteur des c
Cuzco, Chuquisaca, du collège Saint-Paul et du noviciat de Lima, où il mourut le 31 août 1688. — Problei theologica, Tomus primus. De Deo uno, præcipuas difficultates circa illius exislentiam, constitution …compleclens ; cum dilucida, ver tri ta e, prolusione apologetica pro Virginis Deiparse ininiaculataconceptione, in-fol., An -. — Tomus se cundus. De divina trinitate. Cum splendido prœludio amphilhealri misericordite coroUario, ad immaculatum Virginis Deiparse spectantt ibid. — Thésaurus indiens si-e generalis instr. pro regimine conscientise in iis i/ux ad 1 m/.
Tomus 1, 1/iiiL ad cirilem prsssertim conducunt’/ nationem, in-fol., Anvers, 1668 ; — Tanins n.. tiiiilni tutus, ibid. Trois autres volumes auraient à Anvers en 1675. De Backer et Sommervogel, Bill, de la C" de Jésus, t. i.
C. S
2. AVENDANO Y EZTENAGA (Michel de), espagnol, né à Idiazabal (Guipuzcoa), le’. octobre [617, admis dans la Compagnie en avril lt>3<>. enseigna la philosophie, douze ans la théologie scolastique, fui leur des collèges de Compostelle, Valladolid et ai.
et mourut à Madrid le 7 janvier 1686. De divin et prædestinatione, 3 in-fol.. Saint-Sébastien, l<
De Hacker et Sommervogel. Bibl. de la C" de Jésus, t. i. a i. 684,
C. SOMMl
- AVERROÏSME##
AVERROÏSME. L’averroïsme, comme |<
dique, vient d’Aurroès, et représente l’arisl
hétérodoxe du moyen âge. — I. Son père II S
III. Faits qui signalent son histoire. IV. Idées qui le
caractérisent. V. Hommes qui l’ont défendu. VI. Iconographie
chrétienne des triomphes de la vraie philosophie
sur l’erreur aerroiste.
1. Le père de l’averroïsme.
1°’bn
Roschd), né à Cordoue l’an 522 de III mort a Maroc l’an 595 1 198), est le pi philosophes arabes. Fils et petit-fils de hauts n il fut destiné également à la magistrature su| Api.s avoir étudié la théologie, la jurisprudence, puis la philosophie, la médecine et les mathématiques, il