Aller au contenu

Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 1.2.djvu/84

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

1003

APÔTRES (LE SYMBOLE DES

même formulaire, tel qu’il est donné par Théodoret,

// / :, il, 16, P. < :., t. Lxxxii, col. 1040, dit leulemenl

) = v : a £I. T./l J ; j.ïT’, ; &y(ov /*. Map(a( : >, ;  : J’.'

(. 1 1 1 1 diminue quelque peu l’autorité de la leçon de saint Jérôme* Joint à cela que Phoebadiua d’Agen, à <i"’I.m conjecturai ! que revenait une grande part dans la

rédacl du formulaire de Elimini, dit simplement lui

» n —. î
natum de Spirilu tanclo ex oirgine Maria,

dans une pièce intitulée : Fides Ronumorum et <tu>l’on B’accorde à lui attribuer. On en trouvera un bon texte dans Burn.p, 216-218. Cf. Rahn, §59. —Mais ai la leçon du formulaire du Elimini est suspecte, authentique

11e de cette Ftdes Hieronymi ad Danuuum papam,

llalm, s -2(X), qui est peut-être, comme l’a conjecturé Burn, |). 247, un formulaire adressé par Damase à Priscillien, en réponse au Liber ad Danuuum epucopum, entre 380 et 384. On retrouvera un lion texte encore dans Burn, p. 245-246. — La raison d’être de ce développement, qui fait affirmer que le Christ 1° a été conçu du Saint-Esprit et’2° est né de la Vierge Marie, au lieu de dire qu’il est né du Saint-Esprit et de la Vierge Marie, est de marquer plus nettement la personnalité 1 du Saint-Esprit, à quoi répugnait Priscillien, et la distinction de la nature divine et de la nature humaine dans l’incarnation, alors que Priscillien tendait à une sorte d’apollinarisme : Conceplus est de Spiritu Sancto et natv Virgine, carnem, aniniam et sensum, hoc est perfeci suscejiit homineni… ut perfeclus in suissit et verus in nostris, dit la Fides Hieronymi ad Danuuum.

L’expression creatoreni cœli et terrée est attestée par le Missale gallicanum, comme nous l’avons marqué plus haut. On la retrouve plus anciennement dans l’Explanalio symboli de Xicétas, évoque de Hemesiana (vers 400). Il est possible que ces mots soient pour Xicétas, non une citation du Symbole, mais une paraphrase personnelle. Ilahn, § 40, ne les admet pas dans le symbole de Xicétas. On les trouve, du moins, dans des sacramentaires gallicans du viie siècle. Ilahn, § 66 et 67. Us seraient, à ce compte, les plus récents du texte reçu.

L’expression passus est attestée par Phoebadius, évéque d’Agen (vers 390), Ilahn, §59 ; par saint Ambroise, Ilahn, §32 ; par Priscillien, llalm. §53. C’est dire qu’elle était reçue, (les le ive siècle, en Gaule, en Espa-ne. en Italie. L’expression morluu » n’a pas d’attestation antérieure à saint C.ésaire d’Arles, llalm, S 62. Di’i après

dexteram se rencontre chez Priscillien ; aussi chez Victricius, évéque de Rouen vers 100), Ilahn, S 60 ; chez Fauste de Riez, llalm, S 61. Catholtcam après ecclesiam, chezNicétas, chez Fauste, chez Césaire. — Au total, ces additions de caractère purement explétif semblent remonter, passus et Dei au iv siècle, mortuut et catholicam au v.

Le descendit ad inféras est signalé pour la première

fois par Hulin comme une singularité du symbole baptismal d Aquilée : Sciendum sanc est quod in roniano tymbolo non habetur additum. Connu, m symb., 18, /’. /, ., t. xxi, col. :  !.">(). Ni le symbole de Nicée (325), ni le symbole de Nicée-Constantinople (381 1, ni aucun symbole grec postérieur n’insère cette mention. Mais on

la rencontre dans le Symbole arien (homêen) du concile

de Sirmium, dit formulaire daté (23 mai 359). Elle est

rédigée ainsi : Ka £ :  ; ta xaTa/Oov.a, xcmXOtfvTa « ai : j ÈxEÏTî’iix’jvo ; 177ï. : ï 8v icvXwpol yj’yj t86vTS( ffptÇav. Elle est acceptée, celle même année, par le concile arien réuni à Niké : y. ai ei ; -à kv.i’.'ti KorraxB&vta xaTtXOtfvva, 8v a-JTo ; i’j SÎtjç i’.^ ! ix.%rst. Et l’année suivante, le concile arien de Constantinople l’accepte à son tour : y.ai tî( Ta xaTa/Oov.a /at : >.c, )v’)ÔTï, Svtivo xai KÙT&< i l& ;

Remarquez que le concile de.Niké et celui de Con-Btantinople la modifient ; ils -ardent l’allusion à Job,

XX X VIII, 17 (selon les Septante : àvoéyovrat li aoi çôr’m t.., : favÔTQVI, TtvXupol &ï iôvj iôovTî ; ai ir. :., ; a.)…

ils suppriment I. illusion au rùle du Christ : aux i-iif’-rpour > régler toutes i hoses Ilahn, j 163, loi. 167. L’auteur responsable du formula I arien Marc, évéque d Aréthuse, au tém crate, H. F.., » , 30, P. < :., t. i.xvii, -.1 du formulaire ne pouvait être que grec. Que voulait l’arien Marc d’Aréthuse et qu’entendaient Siriiiiiim en parlant de L IUX enfers’.' AI.

tion faite de la citation de Job qui n’est ici qu’aa modatice, peut-on croire <jui

pour régler toutes choses i soit synonyme de tépulturet II est -ùr que la mention de la sépulture manque au formulaire de Sirmium, mais l’affirmation de ce formulaire touchant la descente aux enfers est trop explicite pour être réduite à ne signifier que sépulture exprime une action particulière au Christ et détermi celle-là même qu’exprime pour la première fois I I III, I9--20. danun texte bien obscur, et que Clément d’Alexandrie, Slromat., vi.6, I renée. Cont. Im Origène, Contra Celsum, n. 13, Tertullien, Dean 55, ’lit entendu d’une descente du Christ sous I pour y prêcher sa venue aux morts. Quoi qu’il en de la formation première du descendit ad inféras, : notons qu’il apparaît à Aquilée d’abord, où il sepultxii ; on le retrouve dans le symbole dit de Aihanase. [eQuicunque vult, symbole dont la date i contl 150-600), mais qui provient

d’une Eglise de la Gaule méridionale, et dans Sermo, ccxi.iv, du pseudo-Augustin, restitué à saint Cd’Arl

La formule sanctorum communionem est sign pour la première fois au ve siècle, dans l’Explatuiiio symboli, de Xicétas de Remesiana. Ilahn. s -40. CYmême Xicétas qui, le premier, attestait catholican. thète de sanctam ecclesiam. Il est probable que sanctorum communionem était à ses yeux une apposition qui expliquait sanctam ecclesiam catliolicam : cette probabilité est fondée sur le commentaire même que donne Xicétas des deux articles en question. V con fessé la bienheureuse Trinité’, écrit-il, tu professes que tu crois la sainte Église catholique. L’Église, qu’es autre chose que la congrégation de tous les sainte ? Depuis le commencement du siècle, patriarches, propl apôtres, martyrs, tous les justes qui ont été. qui sont ou qui seront, -ont une unique Église, et même sent confédérés dans cette Église unique. Ergo in hoc una Ecclesia crede te commun* tsecuturum

sanctorum. Scito unamhanct nn catholtcam

in omni orbe terrae conslitutant, cuiui communionem débet firmiler teneee. Sunt </uidem et aliae pseudoeccUssim, ted nihil tibi commune cum illis. Explan. symb., 10, /’. /… t. i.n. col. 871. Fauste de liiez, qui. lui aussi, insère catholicam dans son symbole, insère à la suite sanctorum communionem. Pareillement Césaire d’Arles. P. Kirsch, Die Le Are von der Gemewschaft der Ueiligen im christl. AUerthum, Mayen

De même que la mention de la communion îles saints était explicative de la mention de l’Eglise, la mention de la vie éternelle est une explication de la résurrection de la chair. Et. ici encore. Nicétesde Hemesiana est le premier témoin, puis Fauste de liiez et i xries. La pensée d’expliquer la résurrection de la chair par la vie éternelle, de façon à exclure le millénariann retrouve aussi dans l’Église d’Afrique. « Comment entendez-vous le cornu rtturrectionem ? » écrit saint Augustin. Et il répond : Ne forte putet aliquis Latari, ut additum est : m gitan » eternant. Sermoad oatecvum., 17, PI. A xl, col I Ilahn. i 47-50 Mais la rédaction du symbole africain ne semble pas avoir eu d’influence sur l’introduction de vitani seternam dans le symbole gallican. Voyez le sm bole africain tel qu’on peut le restituer a l’aide de l’ul gence, llalm, 5 i’J, de quel [ues sci « uns pseudo-augusti*