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Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 11.1.djvu/540

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ONTOLOGISME — OOMS

einer Enlwicklungsgeschichte der Ideenlchre und der Lehrc von g&ttlichen Logos, t. i dé l’ouvrage ntitulé : Philosophie des Christentums oder Melaphysik der Hl. Sclirift, Gicssen, 1840 ; Symphorien, (). C, L’Itinéraire de l’esprit vers Dieu de saint Bonavenlure, ilans Annales de l’Institut supérieur de philosophie de Louvaln, Louvain 1924 ; Trullot, Examen des doctrines de llosmini, trad. Silvestre de Saci, 1893 ; Vacant, Éludes théologiques sur les constitutions du concile du Vatican, Lyon et Paris, 1895 ; Wcrner, Die italienische Pliilosophic des neunzehnten Jahrhunderls, t. ii, Vienne, 1885 ; De Wulf, Histoire de la philosophie en Belgique, Louvain, 1910 ; Zarelll, Sistema fiùtsoflco di Gioberti, 1848 ; Zigliara, Délia luce intellettua.lte dell’Ontologisnw, Rome, 1874, se trouve aux t. il et m des Œuvres philosophiques, trad. Murgue, Lyon, 1881.

A. Fonck.

ONYMUS Adam-Joseph, ecclésiastique et théologien allemand (1754-1836). — Né à Wurzbourg en 1754, entré au séminaire en 1770, prêtre en 1777, il fut appelé en 1782 au poste de sous-directeur du séminaire. Docteur en théologie la même année, il devient l’année suivante, par la mort de l’ex-jésuite Holzclau, professeur d’exégèse à la Faculté de théologie, tout en conservant ses fonctions au séminaire. Il les abandonne en 1789, pour d’autres postes dans l’instruction publique. Malgré les vicissitudes de l’époque (la principauté ecclésiastique de Wurzbourg est supprimée et le pays rattaché à la Bavière), il conserve sa chaire à l’université jusqu’en 1809, date à laquelle la faculté de théologie est incorporée au séminaire, tandis que la plupart des professeurs sont mis à la retraite. La faculté rétablie en 1815, Onymus y occupe la chaire de dogmatique jusqu’en 1824 ; il se retire alors comme doyen du chapitre cathédral et vicaire général. Il meurt le 9 septembre 1836.

Durant la première partie de sa carrière, Onymus fut très attaché aux conceptions de l’Aufklärung (nous dirions le libéralisme doctrinal). Plusieurs de ses productions du début reflètent ces idées ; et l’on a critiqué aussi un certain nombre de ses démarches. Il s’est bien assagi par la suite, et il méritera de recevoir du nonce de Munich, au nom du pape Léon XII, une lettre fort élogieuse pour deux de ses derniers ouvrages. Texte de cette lettre dans Tübinger theologische Quartalschrift, 1825, p. 179 (la date de 1824 donnée par les bibliographies, tient à une modification de la dernière heure arrivée dans la composition du numéro).

La liste de ses productions qui paraît d’abord impressionnante, ne doit pas faire illusion : beaucoup ne sont que de très minces plaquettes : 1. Dissertatio exponens Justini M. de præcipuis religiosæ christianæ dogmatibus sententiam, Wurzbourg, 1777, dissertation de débutant, dont Maran a fourni l’essentiel ; c’est Onymus qui a surveillé la réimpression des Œuvres de saint Justin, qui forment les 3 premiers volumes des Opera polemica SS. Patrum publiés par Oberthür, Wurzbourg, 1777 (simple reproduction de Maran). — 2. Die Weisheit Jesu Syrachs Sohn aus dem Griech., mit erläuternden Anmerkungen, Wurzbourg, 1786. — 3. Entwurf zu einer Geschichte des Bibellesens, Wurzbourg, 1786, exprime un certain nombre d’idées extrêmement hardies sur les méfaits de la scolastique et même de la messe en latin. — 4. Des idées analogues mais un peu plus modérées se retrouvent dans le De usu interpretationis allegoricæ in Novi Fœderis tabulis, Bamberg et Wurzbourg, 1803. — 5. Geschichte des Alten und Neuen Testaments, 5 vol., Wurzbourg, 1787-1802 ; exposé très simple et populaire de l’histoire sainte. — 6. Ueber die Verhältnisse der katholischen Kirche, Wurzbourg, 1818, exposé très rapide et sans aucune prétention de la constitution ecclésiastique, des rapports de l’Église et de l’État, soit en pays catholiques soit en pays protestants. C’est un des ouvrages qui méritèrent l’approbation ci-dessus mentionnée. — 7. Programma de eo quod justum est circa rationem et revelationem, Wurzbourg, 1819. — 8. — Die Dämonenlehre der Alten oder die Idee des Göttlichen in ihrer Ausartung bei den Aegyptern, Phöniciern und Griechen, Wurzbourg, 1822, programme de rentrée, où l’auteur prend comme guide la Préparation évangélique d’Eusèbe. — 9. La petite plaquette intitulée : Presbyterium ejusque partes in regimine Ecclesiæ, Wurzbourg, 1824, est le discours d’adieu à la faculté ; elle expose rapidement la place qu’ont les prêtres dans les conseils de l’Église, et tout particulièrement auprès de l’évêque. — 10. Beaucoup plus volumineux que tous ces travaux réunis est un manuel de dogmatique en allemand, Die Glaubenslehre der katholischen Kirche practisch vorgetragen, 3 vol. in-8°, Soulzbach, 1820-1823, divises suivant les traités théologiques : t. i, Dieu, la création, la providence ; t. ii, la rédemption ; t. iii, grâce, sacrements, fin dernières. Chose intéressante à signaler, ce manuel reçut la lettre d’approbation dont nous avons parlé. Cet ensemble est complété par un volume de dogmatique générale paru en 1823, ibid : Die Principien der Glaubenslehre der katholischen Kirche. Tout cela reste dans l’honnête médiocrité du bon manuel. — 11. Un volume paru en 1826 ajouta à cette théologie élémentaire la partie morale : Die Glaubens-und Sittenlehre der kathol. Kirche (2ter Theil, die Sittenlehre), Soulzbach, 1826. C’est plutôt un grand catéchisme ; de même que — 12. Die Lehre von den Heilsmitteln, welche die christliche Religion darbietet, katechetisch vorgetragen, Soulzbach, 1824. — Onymus a publié aussi en 1827 et 1831 deux volumes d’homélies et méditations sur la vie de Jésus-Christ.

Dans l’ensemble œuvre assez modeste, bien caractéristique de la pauvreté de l’enseignement académique dans l’Allemagne nouvelle du xixe siècle.

L’essentiel de la biographie, avec renvoi à des ouvrages plus détaillés, dans Allgemeine deutsche Biographie, t. xxiv, Leipzig, 1887, p. 359-361 ; bibliographie complète dans A. Ruland, Series et vitæ professorum SS. theologiæ qui Wirceburgi… docuerunt, Wurzbourg, 1835 ; le tout fondu dans Kirchenlexikon, t. ix, 1895, col. 865.

É. Amann.

OOMS Jean-Baptiste, ecclésiastique flamand (1656-1710). — Né à Gheel (prov. d’Anvers), il fit ses études de philosophie et de théologie à Louvain, enseigna la théologie au séminaire de Gand, fut chanoine puis curé de Saint-Bavon, en cette même ville, et mourut à Gheel le 24 juillet 1710. — Il a publié. 1. Vie de la vénérable Mère Françoise Tassin, morte à Saint-Omer en 1642 (en flamand) ; Paquot ignore la date de la 1re édition ; autres édit. : Gand, 1717, 1721. — 2. Explication de la dévotion au Sacré-Cœur de Noire-Seigneur Jésus-Christ, Gand, 1701, intéressant par sa date. — 3. Explication de la vie et des mystères de la très sainte vierge Marie, Mère de Dieu, et aussi des autres fêtes principales de la sainte Église et des temps de dévotion (en flamand), Gand, 1703, 1706, 1707, 1710, 1711, 1715, 1744 ; les apocryphes ont été abondamment mis à contribution, comme aussi les révélations et les pieuses conjectures. — 4. Pieuse théologie ecclésiastique des vertus, tirée de l’Écriture sainte et des saints Pères principalement des deux docteurs melliflues saint Augustin et saint Bernard (en flamand), 3 vol. in-4°, parus à Gand, 1708-1712 ; t. i, vertus en général et foi ; t. ii, espérance et crainte de Dieu, t. iii, charité ; « elle est moitié ascétique, moitié scolastique » (Paquot).

Paquot, Mémoires pour servir à l’histoire littéraire des Pays-Bas, t. xii, Louvain, 1768, p. 327-334 ; reproduit avec quelques modifications dans Biographie nationale de Belgique, t. xvi, Bruxelles, 1901, col. 207-208 ; Hurter, Nomenclator, 3e édit., t. iv, col. 717.

É. Amann.