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Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 12.1.djvu/614

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PÈRES DE L'ÉGLISE. RENSEIGNEMENTS PRATIQUES


Rome, 1901 sq. — H. Hemmer et P. Lejay, Textes et documents pour l'étude historique du christianisme, in-12, Paris, 1904 sq., actuellement 18 vol., les textes grecs ou latins accompagnés d’une traduction française. — G. Rauschen, Florilegium patristicum, in-8°, Bonn., 1904 sq., continué par J. Zellinger et B. Geger, une trentaine de cahiers. — Sur le même type, Textus et documenta de l’Université grégorienne, 1932, sq.

Traductions.

1. Allemandes. — On peut négliger celles du xviiie siècle ; mais il faut citer, pour les

services qu’elle peut rendre, la Bibliothek der Kirchenvàler, publiée à Kempten, depuis 1830, qui, sous des titres variés et des directions successives, se continue encore aujourd’hui.

2. Anglaises.

Il y en a trois importantes : a) Celle que Pusey et ses amis avaient lancée à Oxford au début du « Mouvement », Library of Fathers of the holy catholic Church, anterior to the division of the East and West, Oxford, 1832 sq., 45 vol. in-8 « . — b) Celle de A. Roberts et J. Donaldson publiée d’abord à Edimbourg, de 1866 à 1872, The Ante-Nicene library. Translations of the wrilings of the Fathers down to A. D. 325, 24 vol. et un vol. de complément (additional volume) de Menzies, 1897 ; reprise ensuite par

A. CI. Coxe à Bufîalo (États-Unis), de 1884-1886, 8 vol. grand in-8° ; c’est à cette édition que se rattachent deux tables extrêmement précieuses : la Bibliographkal synopsis de E. C. Richardson, qui donne pour la littérature patristique anténicéenne une admirable bibliographie, et le General Index de

B. Pick. — c) Celle de Ph. Schaff, A sélect library of Nicene and Posl-Nicene Fathers, New-York, 18861900, 28 vol. in-8°.

3. Françaises.

Nous n’avons pas en France de collections analogues. Il faut mentionnerpourtant les Pères de l'Église, d’E. de Genoude, Paris, 1835 sq., puis les grandes traductions de saint Jean Chrysostome, de saint Augustin, de saint Jérôme. Les collections : La pensée chrétienne, Paris, 1904 sq., Les moralistes chrétiens donnent un certain nombre de textes traduits,

Lexicographie.

1. Pères grecs. — Leur langue

est le grec hellénistique, lequel s’efforce de revenir, au ive siècle, à la pureté attique, en attendant qu’il dégénère en grec byzantin. Il y a donc lieu de recourir, à l’occasion, aux dictionnaires qui fournissent des renseignements sur ces diverses modifications du grec classique : H. Estienne (Henricus Stephanus), Thésaurus linguæ græcæ, à utiliser de préférence dans l'édition moderne de Paris, 1831-1865, 8 vol. in-fol. ; Du Cange, Glossarium ad scriplores mediæ et infuniv grœcitatis, Lyon, 1688, 2 vol. in-fol., édit. nouvelle a Breslau, 1890-1891 ; E. A. Sophoclès, Greek lexicon of the roman and byzantine periods (de 146 av. J.-C. a 1100), Boston, 1870, 2e éd. (sans changement), NewYork, 1888 ; St. Alh. Kumanudès, Luvaywyï) >i ; ewv àO-/)aa’jp£aTcov èv toïç êXX7)vixoïç Às^ixoiç, Athènes, 1883. L'édition récente par 11. S. Jones du Greek-english Lexikon de Liddel et Scott, Oxford, 1925 sq., peut rendre également des services, comme aussi le Dictionnaire grei-français de M. A. Baillv. Paris, 1894, ci édit. successives.

2. Pères latins. Sur la langue des Pères latins. on consultera avec fruit le petit livre de H. P…Niuin. An introduction to ecclesiaslical latin, Cambridge, 1922, qui renverra aux travaux antérieurs. Comme dictionnaires : Forcellini, Totius lalinitatis lexicon, 1° vol. in I, l’rati, 1858-1887 ; Thésaurus linon ;, latinse publié par les Académie* de Berlin, Gcettingue Leipzig, Munich et Vienne, en cours de publication depuis 1900 ; Du Cange, Glossarium ad scriplores mr<h : i et inflmæ lalinitatis, Paris, 1678, éd. L. Favre, 10 vol, in I'. Niort, 1.KX3-1K87.

4° Truites, manuels, répertoires, encyclopédies. —

Nous avons signalé ci-dessus, col. 1209, les principaux traités et manuels qui sont d’usage courant. Il faut y joindre le petit précis de G. Rauschen, Grundriss der Patrologie, paru d’abord en une mince plaquette, en 1903, et qui, depuis la mort de l’auteur, 1917, a été réédité et mis à jour par J. Wittig, en 1925, par B. Altaner en 1931. Bien que dépourvus de tout appareil scientifique, les deux petits volumes consacrés par G. Bardy à la Littérature grecque chrétienne et à la Littérature latine chrétienne, Paris, s. d. (1927 et 1928), sont de commodes introductions à l'étude des Pères. Pour la littérature syriaque, outre Rubens Duval, cité plus haut, voir A. Baumstark, Geschichte der syrischen Literatur, 1922.

Pour retrouver soit les textes patristiques, soit les travaux, il faut s’adresser aux répertoires. Certains d’entre eux parlent à la fois des textes et des travaux ; c’est le cas de la Bibliographical synopsis de Richardson, signalée ci-dessus, col. 1213, mais limitée à la littérature anténicéenne, du Répertoire des sources historiques du M. A. d’Ul. Chevalier (Bio-bibliographie, 2 vol. et aussi Topo-bibliographie, 2 vol.), Paris, 1905-1907 et 1894-1909, qui fait place aux Pères de l'Église ; de la Bibliotheca Medii Mvi de A. Potthast, 2° éd., 2 vol., Berlin, 1896, qui se cantonne dans le domaine de la latinité. — Antérieurement, Th. Ittig avait distingué les deux domaines : il donnait l’inventaire des textes dans le De bibliothecis etcatenis Patrum, Leipzig, 1707, où l’on trouvera l’analyse méthodique des anciennes collections patristiques, et il analysait les travaux dans LSchediasma de auctoribus qui de scriptoribus ecclesiaslicis egerunl, Leipzig, 1711 ; de même I. G. Dowling, dans sa Notifia scriptorum… quæ in collectionibus anecdotorum post annum MDCC in lucem editis continentur, Oxford, 1839, continuait le dépouillement des collections. Dans ce domaine, il faut signaler aujourd’hui M. Vattasso, Initia Patrum aliorumque scriptorum eccl. latinorum ex Mignei palrologia et ex compluribus aliis libris, Rome, 1906-1908 (collect. des Sludie tesli. fasc. 16-17), qui rend de grands services pour l’identification des textes latins.

Quant à la « littérature qui se fait », il faut recourir aux travaux plus récents et aux revues. A. Ehrhard avait commencé une analyse fort utile des travaux récents entre 1880 et 1900 : Die altchristliche Literatur und ihre Erforschung, 2 vol., consacrés respectivement aux années 1880-1884 et 1884-1900 (dans les Slrassburger theol. Sludien, t. i, fasc. 4-5, et Supplemenlband, Fribourg-en-B., 1894-1900). Ce travail n’a pas été poussé plus loin. On trouvera des renseignements sur la période ultérieure fournis par F. Drexl, Zchn Jahrc griech. Patristik (1916-1925), dans le Jahresbericht iiber die Forlschrilte der klass. Allcrtumswissenschaft, 1929, p. 131-263 ; 1931, p. 163-273 ; par J. Martin, Christlich-lateinische Dichter (1900-1927). même recueil, 1929, p. 65-140 ; par V. Wildbrand, Die altchristl. latein. Literatur (1921-1924), même recueil, 1930, p. 157-206.

Il faut aussi consulter les revues et spécialement le Theologischer Jaliresbericht, la Revue d’histoire ecclésiastique de Louvain, 1900 sq. ; la Revue des sciences philosophiques et théologiques des dominicains du Saulchoir, 1900 sq., la Revue bénédictine des bénédictins de Maredsous, 1890 sq. ; cette dernière publie comme annexe, depuis 1921, sous la direction de dom B. Capelle, un Bulletin d’ancienne littérature Cflrt tienne latine, extrèmeinent précieux.

Les diverses eiic cloped les tbéologiques consacrent des articles plus ou moins considérables aux Pères de l'Église. Ceux de la Realencyklopûdie fur protes(anlische Théologie und Kirche, 3° éd., sont souvent signés par des maîtres fie premier ordre. Beaucoup