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Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 12.1.djvu/633

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PERFECTION CHRÉTIENNE PERREA1 EDME)

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p. 50-58 ; A. Meunier, Imperfection ou péché véniel, dans lier, eccl. de Liège, Janv. 1932, ». 201-210 ; Pa « serini, De hotninum alatibus <-i offlciii inspectiones murales ad ulttmas septem quæsliones Secundte Secundte, Lucques, 1732 ; Pegues, Commentaire français littéral de la Somme théologique (le saint’l’humas d’Aquin, t. xi, Les étals, Paris et Toulouse, 1921 ; A. Pottler, Le P. Louis l.idlemant et les grands spirituels de son temps, t. i, Paris, 1927 ; Hait/, von Frentz, La nie spirituelle d’après le bienheureux Robert Bellarmin, dans Hei>. d’ase. et de mystique, 1920, ». 113-150 ; Ranwez, Péché véniel et imperfection, dans Ephem. theol. Lovan., 1926, p. 177-200 ; 1928, p. 32-49 ; Kibtl, L’ascétique chrétienne, 3e édit., Paris, 1902 ; Richard, Le perfectiorisme et saint Thomas, dans lier. Ihom., 1928, p.1-26, 276-281, 555-565 ; Riggenbach, Der BegH# « ferre /E : <ite ; im Ilebriierbrief, dans Neue kirch. Zeiischr., t. xxxiv, l>. 1 H 1-195 ; Rossignoli, De disciplina christianm perfectlonis, Ingolstadt, 1600 ; Schellinkx, Autour du problème de l’imperfection morale, dans Ephem, theol. Lovan., 1927, p. 195207 ; Schram, Theologia myslica ad usum direclorum animarum, Paris, 1848 ; Suarez, De statu » erlectionis, 1623 ; Thomas a Vallgornera, Mysliea theologia dii’i Thomiv, Turin, 1911 ; Videmari, La perfezionee lo stato di perfezione nei preli, nei frati, nei vescovi, Milan, 1921 ; Viller, Martyre et perfection, dans Rev. d’ase. et de myst., 1925, p. 3-25 ; La spiritualité des premiers siècles clvrétiens, Paris, 1930 ; O. Zimmermann, Lehrbueh der Aszetik, l-’ribourg-en-B., 1929 ; Vom Wesen der Vollkommenheil, dans Zeiischr. fur kath. T/ieoL, t.XLix, p. 387-401 ; Die Pflichl zurV ollkommenheit, ibid., p. 516-528 ; Arten der Vollkommenheil, dans Zeiischr. fur Asz. u. Myst., 1926, p. 229-251.

A. Fonck.


1. PÉROUSE (André de), de l’ordre des mineurs, fut créé docteur à Paris le 15 septembre 1332 sur l’ordre de Jean XXII et nommé par Benoît XII évêque de Gravina (Pouille) le 3 septembre 1342. D’après son testament, découvert par J. H. Sbaralea et publié dans les additions à VItalia sacra d’Ughelli, il avait composé des Postillse sur la Genèse, sur neuf psaumes, des Principia in theologia, et diverses Qusestiones. Il est plus connu par le petit traité Contra edictum Bavari, qu’il écrivit en 1328 pour défendre le pape Jean XXII, dont Louis de Bavière venait de prononcer la déposition. Il y soutient, chemin faisant, que l’autorité du pape s’étend sans limites au temporel aussi bien qu’au spirituel.

Analyse dans R. Scholz, Unbekannte kirchenpolitische Streilschriften aus der Zeit Ludivigs des Bayern, t. i, Rome, 1911, p. 28-32. Le texte est publié avec des coupures au t. ii du même ouvrage, p. 64-75, d’après un ms. de la bibliothèque Ottoboni, lat. 2795, fol. 134-159. Voir aussi J. H. Sbaralea, Supplementum ad scriptores O. M., t. i, Rome, 1908, p. 38 ; C. Eubel, Bullarium franciscanum, t. v, Rome, 1898, n. 993 ; du même, Hierarchia Medii.Evi, t. i, Rome, 1913, p. 268.

J. Rivière


2. PÉROUSE (Fortunat de), frère mineur de la régulière observance (xve siècle), surnommé de Copolis. Après la mort de sa femme, il entra dans l’ordre des mineurs et avec le P. Barnabe de Terni, il se consacra, vers 1450, tant par sa parole que par ses écrits, à l’érection des montsde-piélé. Nous avons de lui un Consilium monlis pielatis, imprimé à Venise en 1498, et un Tractatus circa materiam ludi qmv utilissima est tam pro preedicatoribus quam pro confessoribus, connu par le ms. 629 de la bibliothèque communale d’Assise. Ce manuscrit contient, en effet, aux fol. 335v°-339v° un traité qui constitue un résumé et un abrégé de l’ouvrage plus long et plus développé de Fortunat.

L. Wadding, Scriplores ordinis minorum, Rome, 1900, p. 76 ; J. H. Sbaralea, Supplementum ad scriplores Irium ordinum S. Francisci, t. I, Rome, 1908, p. 254 ; L. Alessandri et G. Mazzatinti, Invenlario dei mss. délia biblioteca del convento di S. Francesco di Assisi, Forli, 1894, n. 629, p. 102 (leur indication sur la longueur du Compendium est inexacte ; il finit fol. 339 v » et non lot. 350).

Am. Teetært.


PERPINIAN OU PERPINIEN, Pierre-Jean, jésuite espagnol. Se en I53lt. a Elche, dans la province fie Valence, il entra dans la Compagnie de.Jésus. en 1551. Il acquit une grande réputation comme orateur et professeur de rhétorique à Coïmbre, puis a Rome (1561-1565). En 1565, il expliqua avec le même succès l’Écriture sainte au Collège de la Trinité à Lyon, puis au Collège de Clermont a Paris. Uans ces deux villes, il contribua grandement, par ses discours et ses leçons, à combattre le protestantisme. Il mourut prématurément, à Paris, le 28 octobre 1566.

Les discours du célèbre orateur et controversiste ont été très souvent édités : Pétri Joannis Pcrpiniani… orationes quinque, Rome 1505 : Orationes sex, Cologne 1581 ; Orationes dnodeuiginli, Home, 1587 : Paris, 15K8 ; Ingolstadt, 1588, 1592 ; Lyon, 1594, etc. Mentionnons en particulier : Laudatio in B. Elisabelhum Lusilaniw reginam. trois panégyriques donnés à Coïmbre, auxquelsil faut joindre Devitætmoribus beatæ Elisabeta-…. Cologne, 1609 ; dans ces ouvrages, l’éloquence tient trop de place au détriment de l’histoire ; cependant, l’information historique n’y manque pas. (Voir Acta sanctorum, julii t. ii, p. 172, un jugement, qui paraît trop sévère au P. Gaudeau). — Oralio de Deo trino et uno, Rome, 1563 ; les nombreuses citations et allusions témoignent de la vaste érudition classique et théologique de l’auteur. — De relinenda veteri religione et falsa recentiorum hiereticorum doclrina rejicienda, six discours de controverse dont le premier fut prononcé à Lyon, en 1565, et les cinq autres à Paris, en 1566. — Le P. Lazeri, S. J.. réunit sous le titre P. Perpiniani Valenlini opéra, Rome, 1749, 3 vol. in-8o. 19 discours de sainte Elisabeth, 33 lettres (dont 30 avaient déjà été publiées à Paris en 1683 par le P. Vavasseur), plusieurs allocutions à l’occasion des disputes publiques de philosophie et de théologie. Plusieurs autres ouvrages concernant surtout la littérature classique et la rhétorique sont restés inédits.

P. Lazeri, S. J., De vita et scriptis P. J. Perpiniani diutriba, Rome, 1749 (fait suite aux 3 vol. des Opéra) ; B. Gaudeau, S. J., De P. J. Perpiniani vita et operibus, Paris, 1891 ; Sommervogel, Bibl. de la Comp. de Jésus, t. vi, col. 547554 ; Ilurter, Nomenclaior, 3e éd., t. iii, col. 58.

J. P. Grausem.


PERREAU Edme (1675-1741) naquit à Paris en 1675, entra dans la congrégation de Saint-Maur, à l’abbaye de Lire, en Normandie, le 19 mars 1694 : il montra de grandes dispositions pour la prédication et il étudia, en particulier, les traités de Nicole. Il vint à Saint-Germain-des-Prés, mais, comme il était appelant de la bulle Unigenitus, le cardinal de Bissy. qui en était l’abbé, le fit exiler, en 1719, à Corbie. Perreau, plus tard, devint abbé de Saint-Riquier. et c’est dans cette abbave qu’il mourut, le 29 octobre 1741.

Doni Perreau a laissé quelques écrits, tous favorables aux idées jansénistes : Dénonciation des lettres de dom Vincent Thuillier, bénédictin, contre l’appel de la bulle « Unigenitus », in-4o, s. d. ; Très humbles remontrances de plusieurs religieux bénédictins de la congrégation de Saint-Maur à S. E. te cardinal de Bissy, à M. l’archevêque d’Embrun, ù MM. les évêques de Saint-Flour, d’Amiens, de Saint-Malo, d’Angers, de Soissons, de Québec, de Saintes, de Léon, d’Alet, de Saint-Pons, de Bayonne et de Séez, au sujet des approbations qu’ils ont données à la seconde lettre de dom Vincent Thuillier, dans laquelle ces quatorze prélats ont autorisé, par leurs suffrages, une acceptation feinte, simulée et frauduleuse de la constitution « Unigenitus », plusieurs erreurs contraires aux saintes Écritures et ù la tradition, des semences et des déclarations de schisme dans l’Église de France, des calomnies atroces contre des évêques et des personnes les plus respectables, plu-