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Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 13.1.djvu/552

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PSAUM1 NICOLAS

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M octobre et qu’il résuma dans celle du9 décembre. A la séance du 21 Janvier 1563, parmi lesdéputés

i-> de 1 VI. il>or.it ion dis décrets sur la résidence, Psaume se trouve le premier dan-— la série des évêques . unions dans ce bul eurent lieu chei le cardinal (tt— Lorraine, et Psaume commença par j déclare ! qu’il n’assisterait plus si l’on n’allait pas de l’avant. I > ; ms cette commission, il fut chargé de faire une rédaction Ile du résultat îles délibérations. Le 3 février, il’indigne ilt— la proposition de l’évêque de Mantoue de différer les séunecs jusqu’après Pâques. Ie 23 février, 1rs appariteurs du concile annoncèrent à l’évêque de Verdun qu il veunil d’ètr ? désigné puni faire partie de inmission qui <lr ait rédiger les canons de abusibus unlinem. l’n conséquence il devait être présenl au réunions qui se tiendraient a l’hôtel de l’ambassa ilcur du roi de Pologne, avec les autres membres de la commission, lesquels étaient, outre cel ambassadeur, le patriarche de Venise, les archevêques d’Antibes, <le -. et île Sens, les eveques d’Orense, il l’aime et quelques autres. On leur donnerait communication îles articles proposes dans ee but. A cette réunion, Psaume fut sous-délégué par les autres députés pour faire la rédaction demandée : la hâte première fut d’ailleurs calmée par la mort de Seripando : il fallut attendre l’arrivée d’un nouveau légat. Les affaires ayant traîne Jusqu’au 21 avril, l’évêque d’Krmland l’homme que Pierre Casinius nomme le meilleur évêque de son temps proposa de ne recommencer les séances que la : f juin suivant ; mais le cardinal de Lorraine exigea comme date extrême, le 2H mai. l’saume. énervé par tous ces retards, prit la parole pour dire que ces lels. itions liaient un scandale pour les catholiques et une risée pour les adversaires, et il insista pour que les conclusions des députes fussent examinées sans retard, en vue d’aboutir à une rédaction définitive. Ce iiiini.’fut enfin réalisé le 12 mai, et quand, à la i du J’J mai. la rédaction fut soumise à l’approbation, Psaume prit la parole pour la défendre. A la nérale du 9 juillet, fut soumis tout le programme de doctrina et canonibus ordinis et de décréta Mise. Dans la discussion, sur l’institution divine de l’épiscopat et sur le droit divin de la résidence, ne ajout.— au texte qu’il a annote. </l/< il utrumqur penssimr (amen credo et il prend la parole poui faire <r dans le texte, a la place d’ordinalione divina, butitutione divina. Pour la question de la loi de ré-si. il trouve qu’on est trop indulgent et insinue quelques petits changements dans le texte pi (posé. A raie du Ifi juillet, l’évêque de Verdun dit de nouveau tout son programme et insista sur

igi r des pédagogies scolasl iques ou

ur la conservation des différents ordres mineurs dans l’ordination. Le 8 septembre il traite rie ivant les canons, au sujel du sacrement de mariage, el le 17 septembre il propose quelmodifications aux canons pour la réforme dans la matière.

nbre, à propos du c. xrx de la

  • xii il prend la parole pour s’élever contre le

de et il trouve que le texte proposé

peu digne : Il faut le biffer et adopter

irmulé dans le dernier concile du Latran. ours contre la commende par l’saume public

171j Tridentini, t. v. ]

ut de son s, j, , ur, , Trente. Nicolas Psaume

r< mire, le 1 1 décembre 1562, à Ins pruek. où s, j, , un, ., , t Ferdinand I" qui avait été élu

que île enliin ile ail n cevoir’ns l’investiture du comte de Verdun. A e. i te

rier. le vassal adressa un discours

mpereur et s’excusa de n’avoir pu se présen DICT. DE THÉOL. i : TIIOL.

ter plus loi devant son suzerain, surtout 6 cause de la

rébellion dis hérétiques. Malgré les oeeupat ions du

concile, l’évêque entretenait avec ses représentants à Verdun, el i ec ses bons amys, comme. Il appelle ses ouailles, une correspondance active Elle est publiée par Frison dans la Petite bibliothiqut verdunoise, au t. m. la clôture de la dernière session du concile, le i décembre, Psaume donna sa signature pour les dé crets publies n quitta l’ente le 12 décembre. Le voyage de retour se m par le Tyrol, la Souabe el Trêves ; Psaume et. ut à Verdun le 2 janvier 1564. Le peuple se porta en foule à sa rencontre, mais le chapitre, froissé de ce que l’évêque avait attaqué l’exemption des

corps canoniaux durant les sessions, s’étail abstenu.

Le dimanche 3 janvier, l’évêque présida une procession

solennelle.. ! l’occasion de laquelle il lit. à l’église des

franciscains, uc longue allocution, dans laquelle il

rendit compte des travaux du concile en laveur d’une réforme stable et demanda des prier, ’s pour le succès île l’application des décrets. Le 10 février, il reiinil son chapitre pour lui c immuniquei officiellement les décret s de réforme publies au concile, l’our enlever toul

prétexte d’ignorer ces décisions, il réunit à Verdun, le il avril, un synode diocésain, dans lequel il insista spécialement sur les décisions ordonnant la visite régulière

des paroisses et des organisations corporatives religieuses. Sans al tendre que l’autorité du Roi Très Chré lien s’occupât de la chose, il exigea dans son diocèse une application intégrale des décrets. Dans ce but. il réunit lui-même une rédaction des décret s du concile, qu’il lit éditer en 1564, avec une dédicace au cardinal de Lorraine. Entre temps il insistait auprès de l’archevêque de Trêves pour qu’il réunit un concile provincial et il se rendit au synode convoqué à Reims en 1564 par le cardinal de Lorraine.

la s dernières années de l’évêque l’saume furent assez mouvementées. En 1567, le monastère des bénédictins de Saint— Vanne fut détruit par un incendie. En 1568, la peste lit de grands ravages dans la ville de Verdun. Bien que souvent ses ordonnances réformatrices fussent revues froidement, il ne se départit jamais de la ligne de conduite qu’il s’était tracée.. Il parcourait son diocèse, visitait les paroisses et, à la demande du cardinal de Lorraine, qui n’en était que l’administrateur laïque, il veilla en même temps au bien spirituel du diocèse de Metz. Après la défaite des huguenots près de Moncontour, le : i octobre 1569, il plaça les hérét iques de son comté devant le choix de quitter le paj s ou de professer la religion catholique. En 1 r> 7 < », j 1 fonda à Verdun un collège qu’il confia aux jésuites et il en bâti ! un autre à Pont-à-Mousson en 1574. Cette même année il écrivit le Portrait de l’Église, qu’il envoya au cardinal de Lorraine.. Il n’oubliait pas les intérêts temporels de ses sujets : en 1574, il donna à sa cité de Verdun une nouvelle constitution qui réorganisait la justice et l’administration, régularisait l’usage des antiques libertés, auxquelles Henri II avait porté atteinte en 1552. Il promulgua en outre d’utiles ordonnances pour la manutent Ion des vivres, pour la prospérité de l’industrie et du commerce, pour la protection de la moralité publique.

Le cardinal de Lorraine mourut a Avignon le 24 dé c i ibre 1 >’I : Il avait institué Psaume exécuteur test a mentaire De concert avec le cardinal Louis de (luise. tme se rendil à Reims, où il reçut la dépouille mor

telle de son ami et présida aux cérémonies de l’ente) rement, le 30 janvier 157°). De retour à Verdun, il lii demander des prières publiques pour obtenir la protection du ciel contre les menaces d’invasion qui venaient de l’Allemagne. Il se rendit aussi à Pont-à-Mousson, où, en vertu d’une bulle de Grégoire XIII du 5 décembre 1 572, une université confié aux je uit< s avait été— inaugurée au mois d’octobre 1 ">7 I sous sa pré T. — XIII