Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 13.1.djvu/556

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PSAUMES l 1 RE DES). FORM Tlt>

L098

dont les - s, , nt peut être adventices iulu

iniscentur <-i convertentur) ; le ps. xxiv, dont les 10 -ont.1 mettre à part iuIl ;  : Utotlite portas),

lis » i ik.- les 1 fi sont a ajouter au » v x : le l>v w h dont les c. 7 13 ( ulu : Exaudi Domine vocem team) s’adressent subitement a Jahvé ; le ps xxxi se

-cran avantageusement, semble I il. i-i » trois poè mes dont Wdeuxième sérail tonné par les. 10-19 (Yulg. : Miserere met Domine) et le troisième par les’mini magna multitudo) ; le pv i « lotit les 15 18 correspondent, à quelques variantes au ps. i.xx (Yulg : ( ttnfundantur et reuereantur) ; le ps. lvii dont les i s 12 (Yulg. : Paraium cor meum)

valent au ps.. m.. I fi ; le ps. i dont les f.i 11 (Yulg Detis locutus rsl in sancto suo) forment la

ide partie du ps. r.viu, . s il (ce pv cvm est donc un très bon exemple, car il est formé « le deux frag ments des ps. lvii et lx) ; le pv i i est un emmêlage

k ux psaumes ; le ps. lxxvii dont les 17 Jl commencent un nouveau thème iVulu. : Viderunt te aqua

— ; le ps. lxxxi commence au v. 6 ( ulu : Teslimonium in Joseph) un nouveau psaume ; les ps. i xxxrx et x. sont l’un et l’autre amalgamés ; le ps > xxvi, dont ulg. : Ecee hereditas Domini) liassent à une autre niée, le ps iii. dont les. 12-15 (Vulg. : Filii sicut nooellar plantaliones) appartiennent à un autre thème.

A la suite des cent cinquante psaumes, [es Septante joute un psaume mu qui n’est pas canonique, ni probablement authentique. En voici la traduction d’après l’abbé Lesêtre, Le tiare des Psaumes, Paris, p 694

I. Ce psaume <-st écrit par David lui-même et hors nonihre Qoand il combattit seul contre Goliath. - pot it parmi mes frères.

I t le plus Jeune dans la maison de mon père.

— les brebis de mon père :

— mains liront une flûte,

— doigts arrangèrent un psaltirion ii donc l’annonce a mon Seigneur ?

hSeigneur, c’est lui-même qui entend. .">. Lui-même envoya son ange,

II me tira d’avec les brebis de mon père, El m’oignit de l’huile de son onction.

" v’aient beaux et grands,

Mais ce n’est pas en eux que se jilut le Seigneur.

lortis i la rencontre de l’étranger, I t il me maudit par ses idoles.

> moi, ayant tiré mon glaive. Je le décapitai,

Et j’enlevai la honte des fils d’Israël.

t >n voit que ce morceau hors nombre n’est qu’une composition sur I Reg., xvi, 1-14, et wn. De ce psaume on rapprochera aussi les Psaumes de Salomon ilomon, qui ne sont pas non plus dans le canon Les premiers figurent dans les éditions des Septante a la suite du IY « livre des Machabées. Les Odes ont été découvertes en syriaque en 1009.

toellement l’hébreu partage le psautier en cinq

qui ont chacun leur doxologic sauf le dernier :

Il l - i i t : Béni s<, it Jahvé, le Dieu d’Israël,

des si, -( les ! Amen ! Amen !

il Ps. in i.wn : Béni soit Jahvé, le Dieu

tel, qui seul fait des prodiges ! Béni soit à jamais

— glorieux ! « .untoute la terre soit remplie de sa’Amen ! Amen ! Fin des prières de 1 (avid.fils d’Isaï.’III. Ps. iwiii -i.i : Béni soit a jamais

Vncn ! Amen !

L. IV. Ps %.. evi : Béni soit Jahvé, Dieu d’Israël,

mité en éternité’F.t que tout le peuple dise : Amen ! Alléluia !

I. Ps. CVII-Cl

Ite division en cinq livres, avec leur doxologie Be Septante et dans la Vulgate Le

V livre, qui n’a pas de doxologie spéciale, se termine

par Un psaume qui peut clic considère comme une

véritable doxologie, a cause de son caractère de cant Ique de louango.

i / ormation du psautier. il esi difficile de recons

(il lier avec précision les phases par lesquelles a passe

le psautier actuel ; la seule chose qui soit certaine c’est que le psautier s’est formé graduellement au cours des temps,

1. 1 ne première constatation s impose ; elle résulte de la HOU) qui se trouve insérée après la doxologie du II 1’livre des psaumes : Km îles prières de David, Pis d’Isa !. ps. uxxrt, 20. Or, les 73 psaumes attribués A David par les cinq livres du texte massorétlque se répartissent comme suit : 1. 1 : 37 ; 1. Il : 18 ; 1. III : 1 ; I. I : J ; I. : 15.

si la note du ps. iwn convient a la rigueur comme finale îles deux premiers livres, qui comptent 55 psaumes dits davidlques, sur 72, elle prouve que sou rédac leur ignorait l’existence d’un certain nombre de

psaumes davidiques qui sont ainsi restes en dehors de

la collection qu’il avait constituée et qui ont pris place

dans d’autres recueils formes après le sien.

"J. Maintenant, si l’on examine les 72 premiers psaumes, l’on s’aperçoit que l’on a des doublets, qui semblent Indiquer que les deux premiers livres des psaumes (i xxi ; xi.n Lxxiponi d’abord existé à l’état sépare et que leur conservation est due à un rassemblement postérieur. C’est ainsi que le ps. i (qui appartient au 1. h est Identique au ps. lui (qui appartient au 1. Ih et que le ps. jcl, 14-18 (qui fait partie du 1. 1) forme à peu de changements près le ps. i.xx (qui est dans le l. lli. or, tous ces psaumes soni attribués a David. Il n’est pas vraisemblable que le même collectionneur ait ainsi groupé par inadvertance des psaumes identiques dans un recueil primitif. L’on est donc porté a admet Ire que les deux premiers livres ont existé d’abord à l’état séparé.

3. Les psaumes du 1. I (i xi.n sont tous attribués à David, sauf les deux premiers qui sont anonymes, ainsi que le ps. x, qui doit Être rattaché au ps. ix dont il est la suite alphabétique, et le ps. xxxiii qui est anonyme dans le texte massorétique, mais attribué lui aussi à David dans les Septante.

Par contre, parmi les psaumes du 1. Il (xi.ii i.xxii). seuls les ps. i.i-i.xv. i.xv iii-i.xx. soil is en tout, son ! attribués a David par le texte massorétique. Les Septante considèrent le ps. i.xxi comme étant de David et quelques critiques supposent que le ps. i.xxii a porté primitivement la mention de David. Quelques mss. hébraïques donnent aussi les ps. i.xvi et lxvii comme étant de David. Quoi qu’il en soit, on peut soutenir que la section qui va du ps. i, i au ps. i.xxii est, en gros, de David. Quant audébul du I. II, qui comprend les ps. xi.ii-i.. voici quelles en smit les attributions : le ps. xi. m est anonyme, les ps. xt.n. xliv-xlix sont attribués aux (ils de (>>ré, le ps. l à Asaph.

Si l’on néglige les psaumes anonymes, nous aboutissons donc au résultat suivant :

L. I. — Ps. i-xi.i : David.

L II Ps. xlii-xlix : lils de Coré.

PS. i. : Asaph.

Ps. i.i i.xxii : David. Ce résultat corrobore la constatation déjà l’aile que les deux premiers livres des psaumes n’ont pas formé une collection primitivement unique : de plus, il montre que le I. Il n’est pas un recueil homogène et que la note : Fin des prières de David, lils d’Isa) qui clôt le ps. i.xxii. ne s’applique qu’au groupe terminal I.l I.XXII.

I. D’autres psaumes sont attribues aux fils de Coré

el i saph ; précisément presque tout le I. III (lxxih ixxxixi se partage entre ces deux familles : a Asaph