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PSAUMES LIVR] DES fEXTES ET E RSIONS

I I (Mi

des cassolettes d’encens pour éprouver de « pu Dieu pterail les parfums. Le fin de Dieu consuma Coré « t v.i bande. Num, xvi, i 5’Mais, par une sorte » 1 1 miracle, les dis de Coré ne périrent pas avec lui. Num. xxvi, Il Nous trouvons mentionnés comme lais ssir. Ricana et Ablasaph, Ex., vi, 24. Leurs familles apparaissent, dans les Chroniques ou Parall pomènes, tantôt comme chargeas de garder la porte « In sanctuaire, tantôt comme formant l’une des trois cor porations des chantres sacrés. Les deux autres corpo rations étaient constituées par dis Gersonites et des Mcraritt’s. Suivant le Chroniqueur, au temps « le David,

/ ! présidait lc> Coraïtes, saph les Gersonites,

ou ittithiin les Mérarites. I Par., xxv. Chaque groupe avait sans doute un certain nombre de cari tiques propres, composés peut être par quelqu’un de sis membres ; c’est ainsi que nous avons, outre le psautier des fils de (oie. un psautier d’Asaptl OU des lils d’Asaph, et trois psaumes portant le nom dldi thuii Il se peut que ce ne soient la que des Indications fragmentaires ; et rien ne prouve, d’autre part, que chaque famille n’empruntait pas les cantiques des deux autres, sans parler îles psaumes de David ou des autres psalmistes connus ou inconnus. Les » s<iiinu* des fils ré, dans Hech. de science religieuse, 1924, p. I 11 psautier d’Asaph comprend douze psaumes. A son sujet, le l’t aies s ( - pose la question suivante : Faut-il tenir que les psaumes inscrits SOUS le nom d’Asaph sont précisément ses compositions ? On est d’accord que non. du moins pour une partie de ces psaumes Psaume d’Asaph paraît signifier simplement : Psaume (faisant partie du recueil) des Ris d’Asaph. Peut-être Asaph avait-il personnellement commencé un recueil auquel les psaumes actuels vinrent peu à peu s’ajouter. Et de ceux-ci peut-être tel ou tel était-il muadaptation d’un poème d’Asaph. bien qu’il soit difficile de l’affirmer avec quelque assurance. » Le fier d’Asaph, ibid., 1925, p. 121. 7° Date des psaumes. Parmi les psaumes qui portent un nom d’auteur, ceux que l’on retient comme authentiques remontent à l’époque où vivait leur auteur. C’est ainsi que l’on considérera comme étant du v siècle axant notre ère les psaumes composés par David lui-même.

Quant aux psaumes qui ne seraient pas de l’auteur

dont ils portent le nom et aux psaumes anonj nus. seules

les indications souvent assez imprécises que l’on trouve

dans le contexte peuvent servir à leur lixer une date

Il s’agit ici la plupart du temps de conjectures pures

et simples, qui ne sauraient fonder d’opinion ferme

L’on voit assez communément dans le ps. xi.v i des

.illusions a la défaite de Scnmichénb : il en est de même

pour les psaumes suivants xlvh-xux. Le ps i xxxvii

rappelle trop le temps ou les Israélites étaient super

flumimi Babijlonis pour qu’on en éloigne la composi poque de la captivité. C’est à la période qui

i immédiatement le retour de la captivité qu’il

faut probablement sonner pour la composition des

xvi : d’un peu plus tard dateraient les ps.

w m et i ix

quinze psaumes graduels ou cantiques des mon x r.xxxiv. que les Israélites chant aient en mon

rusalem sont postérieur ! à la

livité. sauf peut-être le ps i xxxii. qui pourrait

bien remonter jusqu’à Salomon, lors de la dédicace du

temple. Voir l miiir des montées, dans

ftech. de - 1927, p 292. L’on peut

la même période approximative pour les

re derniers psaumes du recueil.

qui ouvre le psautier, est apparenté a féré m. lis on ne saurait dire si la priorité irtient au prophète, ou si c’est le psaume qui a


La critique s’est souvent demandé si le psautier ne

contenait pas un nombre plus ou moins grand de psaumes dont h faudrait abaisse] la composition jus

qu’aux temps m.ich.ihcciis, c’est.1 due jusqu’au

ir sied, - On cite couramment comme étant mâcha

béens, a cause de leurs allusions aux -urnes et aux persécutions d’AntlOChUS Cpiphanc. les ps. xiiv.

ixi. ixxix. et ixxxin. Cependant, lorsque l’on j regarde de pics, l’on s’aperçoit ou que les allusions

demeurent assez values pour que l’on puisse faire

remonter ces psaumes à une date plus ancienne, ou que le texte a subi tant d’altérations qu’on peut admettre une adaptation machabéenne d’une rédaction anté

rieure. l’.n tout cas. il paraît assez difficile que des psaumes se soient Introduits dans un psautier dont il v a tOUt lieu de croire qu’il était déjà constitue, au temps des Maclialiecs, comme partie intégrante du

canon de l’Ancien Testament. 8° Texte et versions. 1. Le texte hébraïque que nous

possédons est le texte inassorél ique, revisé au début du’siècle par Rabbi Ben Asher, et le ms. le plus ancien que nous en av uns remonte aux toutes premières années du XI’siècle, le codex de Sailli PétersbOUTg, de 1009 après.Icsiis Christ. Mais les massnrèl es n’ont fait que lixer, par leur système de points-voyelles, d’accents et d’autres signes, la prononciation et la réci

tation d’un texte qui, dans ses consonnes, est prati quement invariable dès le m siècle après.lesus Christ. Malgré le respect que l’on a toujours, et dans tous les milieux juifs, porté à la sainte Écriture, les livres inspires ont subi les vicissitudes de tous les écrits copies et recopiés, au cours des temps qui ont précédé l’ère

chrét terme. Q suffit, pour s’en convaincre, de comparer

les psaumes ou les fragments de psaumes qui forment des doublets : un certain nombre de variantes se rencontrent, par exemple, dans le ps. cvm qui n’est que l’amalgame de certaines parties des ps. lvii et i.x, ou

encore dans les fragments de psaumes qui sont rassemblés I Par., xvi, 8-36, ou encore dans le ps. xvin

qui est reproduit par Il Reg., xxii, 2-51. Ces variantes, sans don le. sont de peu d’importance, mais elles su Misent à légitimer une critique textuelle qui s’applique à tous les ouvrages de l’antiquité, quels qu’ils soient.

Une autre source de corruption du texte primitif hébraïque vient des gloses qui se sont introduites dans nos psaumes actuels. Ces closes, qu’il sérail trop long de détailler ici, semblent montrer qu’elles ont souvent pour auteur un lecteur aux vues individualistes et nationalistes. On en verra un exemple dans l’article L’universalismedans le psaume i.xviii, dans Revue des sciences phil. et théol., janv. l( » ’- ! 7. où les ꝟ. 29 'i<> sont ainsi reconstitués en strophes de quatre stiques à

quatre accents :

29. Commande selon ta puissance, ô Dieu, 30. de ton

A toi t’apporteront les rois des présents. | temple :

ii. Préviens l*Égypte ( Paterôs) qui aime l’argent,

Avertis les peuples qui se plaisent a l’offrande.

32. fin vient et on se hâte de l’Egypte ;

L’Ethiopie (KÛé) tend vite sa main vers Dieu.

Xi. Royaumes de la terre, chantez Dieu ;

Psalmodiez 34. celui qui s’avance dans les cieux des

[deux antiques.

Voici qu’il fait entendre sa voix. oi puissante,

35. lui dont l’excellence et la puissance sont dans les

36. Redoutable est Dieu, le Dieu d’Israël ; | nuées. Il donne puissance et vigueur au peuple.

Dans ce texte. l’Egypte qui a clé persécutrice du peuple d’Israël, provoque une réllexion désobligeante a son endroit : Bête du roseau, bande de laure.iux. parmi des veaux de peuples et (elle réllexion. Introduite dans le texte, amené d’autres changements qui rendent actuellement presque incompréhensible ce