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Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 13.1.djvu/584

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PSI I LOS lh. Il l I

I I,

ne excellente traduction ii-.hh-.iim-. précédée d’une île introduction, Psellos, Chronographie, 2 vol.. Paris, i < ! ’’-’s Les événements ecclésiastiques j tiennent très p< u de place.

trique du patriarche Michel Cérulaire, — Deux pages j sont consacrées aux relations de Michel Cérulaire avec les légats du pape en 1054 aire est loue de son zèle pour l’orthodoxie a pro06 de la procession « lu Salnl Esprit, dont || s’esl très peu occupé. Silence complet sur les aI. mes et les autres querelles liturgiques et disciplinaires sur lesquelles le patriarche lit porter tout l’effort de la controverse. Uantin Likhoudis, p. 388 121. I. i funèbre du patriarche Jean XiphUin,

Le t. est rempli par quatre or. lisons tunèbres. trois panégyriques, quatre apologies, deux-cent-huit lettres et quelques autres opuscules de moindre Importance. Toute eette littérature n’a rien à voir avec la théologie. Il faut en excepter quelques lettres, notamment la lettre .s. p. lli— loi. que Ps llos écrivit, i Jean XiphUin pour se justifier de son amour pour Platon et les autres philosophes. oir aussi la lettre cv, p. : il7

l>aiis ees dernières années, plusieurs nouveaux eerits de notre polygraphe se rapportant aux sciences ésias tiques ont été publiés en divers recueils. Si gnalons :

1. Un discours inédit de Psellos. Accusation du patriarche Michel Cérulaire devant le synode (1059), éd.

Iréhier, dans la Repue des éludes grecques, t. xi.

. p. 375-116, et t. xvii, 1904, p. 35-76 ; tirage à part. Comme nous l’avons dit. dans ce morceau, où il ne faut pas chercher l’impartialité historique, Psellos fait le complet silence sur les événements de 1054.

2. L’opuscule intitule : [I60ev Sx nç yvoIt] èXXTjvixaïç

v —rv xorriv) (tjvtÉXe’.xv, édite par F. Boll, la Bytanlinische Zeitschrift, t. vii, 1898, p. 599 3. Trois textes inédits sur les Psaumes, publiés par A. Ruelle, dans le Sgllogue littérairt de Constantinople,

lement au t. xviii, 1886), suivis de l’opuscule :

Y.’. : — ;  ; -— >. ; xôv. p 603-61-1. Disons a ce

propos que de nombreux lemmes sur les psaumes se

ontrent dans le Coisl. græc. lS’i (xv siècle) sous le

nom de Psellos. On en trouve aussi dans le recueil de

er. R. Devreesse, art. Chaînes exégetiques, dans le

Supplément du dictionnaire de la Bible, t. i, col. 1 139,

point assure de leur authenticité.

I. Discours sur le miracle survenu aux Btakhernes,

-’, è’j B/ayépvaciç ycyovoTl Uv’yj.-/-’..

rd publie incomplètement par P Bézobrazov,

le Journal du ministère russe de l’Instrw

publique, t. i c i xii, 1889. p. 72-91, ce curii ux morceau

.dite en entier, en 1928, à la fois par X. Sidéridès

la revue’( —I. t. ii. p. 508-519 i l 539-548,

et tirage à part, et par Joseph Bidez, dans son ou. i

ur la Chrysopée, opuscules et extraits sur l’alchimie, la ne et la démonologie

ppendice, Proclus, Sur l’art hiératique ; Psellus, rtatirjns inédites), t. vi du’atalogue des manuscrits alchimistes grecs, p. 192-210. La pièce est moins un discours qu’un acte (fit n l rédigé dans les formes et dûment authentiqué par l’autorité impériale, relatif à un procès dont la iei — d< I llakhei ni rendit la par un miracle. Sur le contenu voir l’ar-Grumel. Le — mirai le habituel de Xotre-Damrdes filakhernc Orient.t. xxx, 1931,

lie sur l’Annoi > x<ufmap6v),

ous avons publiée dans la Palrologia orienlalis, t. xvi, j) 517-525, morceau à la fois très éléganl et très rinal.

lie afipliquée (Ilepl rîjç xiv^aeuç toû

l’ICT DB THBOL CATHOL.

..v 7’, — ; JjXlou xotl’i, : as)

i —rirr/y.

publiée par Gertrude Rcdldausla rc ue Byzantion, t. i. 1927 19 18, p 197 2 16, et t. v, 1930, p

i Parmi les ouvrages théologiques inédits, Il faut met ire eu première ligne un nom lue assez considérable d’hon liqui s ou ur des textes scrlp

tur. lires ou patrlstiques. Le cod. Parisinus n s

XIIIe siècle, est rempli pour une ii, uni, partie de s> Olil

de ce genre. Les comment aires de l’Écriture j alternent

avec ceux des homélies pal rist iques. spécialement île

celles île s.iinl (, rc ::oii c île Vi/i.inLe. Ce sont en général

des morceaux fort courts, La liste détaillée des pièces

avec les incipits est donnée par Salhas. op. Cit., I. V,

p.’jt8’. Voir aussi {’Inventaire sommaire îles mu nuscrits grecs de la Bibliothèque nationale, de 1 1. Omonl. t. i. p. 247-251. Le dernier morceau, fol. 317-319, mérite d’être mentionné spécialement. Il porte le titre

suivant : ’AttôSs’.v.ç àrrô Sixy ôpcov Xôycov ~~r, ~ roû Ku p(ou èv juuaTÙaaoi ; ’ècttxXt) Tipoç tôv oomXttxvov inb toû pacriXécoç.

Signalons ensuite :

i. Une homélie assez longue Sur la décollation de suint Jean-Baptiste, contenue dans le Parisinus 1177, du XI » siècle, fol. 250-264.

2. Discours sur le transfert des reliques de saint I tienne premier martyr, sic rijv àvaxofiiS^v toû tijjiCou Xectjjdcvou àyîou rpcoTouâpTupoç STeqxivou, signalé par Allatius. Diatriba de Psellis, lxvii. Cf. P. G., t. cxxii, col. 519.

3. Sur les miracles de saint Michel, eî ; Ta Oscouoct/ toù àpyicffpaT^you Mi/oc/jX. Allatius, ibid.

I. Sur le grand dimanche, fête de sainte Agath et sur ses élèves, eiç tt ; v [AeydcXTjv xopiaxrjv, éopTYjv tyj ; àytaç’AyiOr ( ç, xal cîç Tàç p.aG-/)Tpîaç aÛTÎjç. IhiJ.

5. Sur saint Grégoire le Thaumat irge, t.qiç t6v rcpoToovyxeXXov reepl toû âyfou rp^yopiou toû Wau ; i.XTOupyoû. Ibid., col. 520.

Allatius signale encore plusieurs autres opuscules d’ordre théologique, ibid., col. 529-530, dont l’authen licite serait à vérifier. A. Ehrhard parle aussi d’un opuscule sur la procession du Saint-Esprit que nous n’avons vu signalé dans aucun manuscrit ; cf. K. Krumbacher, Geschichte der buz. Litteratur, 2e éd., .Munich, 1897, ]>. 80. Dans sa Bibliographie des écrits inédits de Michel Psellos, loc. cit., n. 134, Ruelle donne d’une Homélie sur l’Annonciation un incipit qui ne correspond pas à celui de l’homélie que nous avons publié*. La question de son authenticité se pose.

Nous n’avons pas p.uh’des commentaires des écrits d’Aristote et d’autres philosophes grecs attribués à Psellos. L’authenticité de plus d’un soulève un point d’interrogal ion. comme le fait remarquer Krumhacher, op. al., p. 137. En revanche, il faut considérer commi close la question longtemps débattue de la paternité du philosophe byzantin sur la Summula logicalis de Pierre d’Espagne i’r 1277). Il est sur que cet ouvrage n’a rien a voir avec Psellos et que le texte grec qui se lit dans certains manuscrits n’est autre chose que la traduction de l’original latin de Pierre par Georges Scholarios, au xve siècle. Cette traduction paraîtra au t. vin des Œuvres complètes de (, . Scholarios. Sur cette controverse voir Chr. Zervos, op. cit., p. 39-42, qui, encore en 1920, hésitait a se prononcer sur le débat.

III Doctrine. Il ne peut s’agir ici de faire le relevé des opinions de Michel Psellos sur les questions théologiques Comment le tenter alors que tant d’iné dits sont encore Inaccessibles ? Nous nous contenterons de mentionner sa doctrine sur certains points particuliers. Mais auparavant faisons remarquer que l’origina lité de Psellos en théologie n’est p.is à chercher dans

pinions nouvelles. Elle consiste bien plutôt dans

la comparaison entre les données révélées et les doc T. — XIII — 37,