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Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 13.1.djvu/586

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PSI LLOS MU III I PUCELLE i ; I I

II. —.s

rius et d’Eunomius ; puis il esquisse un semblant île réfutation qui montre bien qu’il est d’accord avec Photius. Il ne veut pas que le saint Esprit tienne son , -niv du l-’ils en quelque façon que ce soit


</L.(. iv, p. 348. Il déclare pourtant que certains ne virent en cette affaire rien de gravi

— ry(xot Ssivov.

Quant a ee qu’il dit de la doctrine catholique, on voit bien qu’il ne la connaît pas et qu’il la défigure. fbid.. p. 349-350. Lui qui se vante quelque part de r le latin ne lai »  » — rien percer, dans ses écrits, de nnaissunec de la littérature ecclésiastique latine, il Emile Renauld, fltude de la langue et du style de f/os. Paris. l’-Cii. p 117-419 : Pas une fois dans s, — œuvres, pourtant si variées, il ne cite une e latine : pas une seule fois le lecteur ne tombe sur un souvenir d’un « le ces grands écrivains dont s’honorait r ancienne Rome. Ibid., p. 118.

. Sur lu nature des anges, Psellos appartient à la rie îles théologiens byzantins qui n’accordent tux esprits qu’une immatérialité relative. Les bons mme les mauvais, sont unis à une matière e et éthérée, invisible à l’œil nu, lumineuse chez les lions, ténébreuse chez les mauvais. De operatione

uim. c. vii, mu. P.’P.. t. cxxii, col. 836-840.

lit. du leste, que Psellos emprunte la plupart des éléments de sa démonologie au néo platonicien Proclos Cf. J. Bidez, Michel Psellos. Épitre sur la chrysopie, etc., Bruxelles, 1928 ; K. Svoboda, La démonologie s, Brno. 1927.

’ans son Homélie sur l’Annonciation, notre auteur

-se/, clairement la conception immaculée et Cimpeccabilité absolue de la sainte Vierge. H va jusqu’à lui accorder la vision béatifique antérieurement a l’annonciation : Avant même de concevoir, elle voyait Dieu [dus distinctement que h s séraphins. P. O., t. xvi, 21. Cf. art. Immaccléi Conception mws l’É-’. t vii, col. 37.

sur l’âme humaine. Psellos a beaucoup écrit. Il rapporte, la plupart du temps, les opinions des anciens philosophes, et il n’est pas toujours facile de savoir quelUs sont celles qu’il approuve, celles qu’il rejette. dant, en certains endroits, il est très explicite. Il tient pour la thèse créationiste et l’animation immél’. f. De omnijaria doctrina, 2’.>. 12, P. (L. t. cxxii, _ l’.. 7I3-716 : r, , -z yip y>/j, Ttpoyeveorépa -’/ nô>ïx Trpcoêûrepov TÏjç, ij/r ê ç, tYj’:.u.~j.-//r xod gc, tL. et aussi De oraculis chaldaicis. P. G., ibid, col. 1. Il I) : oùx xiib <mzp[iÀT<ù> r l rry ôrrôcrraciv ï’LysjfL’/Ai ht acyj.y.-’.y.~xiç, --r ; L-’. xpi^ET.v, » >’avwOsv v.-ro 0eo’j tt ; v 5~ap 5° Comme exemple de sa manière de traiter les questions purement scolastiques, où la foi n’est pas engagée et ou les hypothèses peinent s, , donner libre carrière. on peut eiter ce qu’il dit sur le nombre respectif des — et des hommes. Il estime que les anges ont été — moins nombreux que les In. mines, parce que plus un èir.. st parfait et proche de Dieu, moins il est mulmme les nombres plus voisins de l’unité plus petits >s ; i j nt Thomas, Summa theologia, l a. q. i. a 3, soutient le contraire pour la raison que Dieu se doit de multiplier les choses les plus excellentes pour la plus grande perfection de l’univers.

el l’sollos est s.nis d zantin sur lequel lei

i le plus écrit. Sa bibliographie correspond > m polyRrapI ie. I Ile c —t uni nsi Nous ne pouvons qui teur : 1° *mr !

. Li ductrini. aux cntnlo ui i — de

ici ii r.’, . Lillcratur, ’. 1 — I i t. tic (".I r. Zrrvns, ( n philosophi nèo-plato ttu.1 / tUcle. Sa m., ion œuvre, te* loties philoso phiques, smi influence, Paris, 1920, p, i 12 ; et surtout d’Emile Renauld, ’lud « ’fa langue et du slgle I. Michel Psellos, Paris, 1920, p. i xxix ; pour les études les pins récentes voir i. Stéphanou, Bulletin bibliographique de philosophie byzantini. dans Échos d’Orient, i. xxxi, 1932, p, 6768, et les Indications données au cours du présent article ; 2* pour les inédits, a Emile Ruelle, Bibliographie des écrits inédits <’.’Wtchel Psellos, dans le I >/<,

, 1. t. wiii. 1886,

p, .il 614. Comme nous l’avons dit, cette liste des Inédits n’est ni complète ni absolument sûre.

les sources de la vie de Psellos sont surtout ses propres

écrits. Elles ont été utilisées surtout par Sathas dans ses longues Introductions aux t. n et v de la M treucovixrj 816X106 II. résumées par Chr. Zervos et 1’.. Renauld, op. cit., et aussi dans l’introduction b l’édition de la Chronographle. i>u point de vue littéraire la meilleure étude est celle d’K. Renauld. Peu de choses ont ete écrites sur Psellos théologlen. Voir s. Salavllle, Philosophie et théologie ou épisodes scolastiques d Bgzanee de 10 SI d fJJ7, d ms Echos d’Orient, t. wi. 1930, p. 133-141. Quelques indications dans notre Theologia christianorunt orlentalium dissidentium, t. i, p. 303 ; t. n. ». tss. 550, :.. « . :.. : >s. » >. ;, s7.

M..Il OIE.

PUCCI François d’une Vieille et considérable

famille Dorent Ine, suivit ComedeMédicisdans son exil.

Il avait été l’élève d’Ange l’olitien. Devenu comme lui un humaniste de premier plan, il fut un temps professeur de rhétorique à Maples, puis devint ambassadeur de la République florentine auprès du pape. Ses écrits

loués par l’olitien et Marsile b’icin. étaient d’une Dit i nite élégante, savante, mais fluide et harmonieuse. Il

fit beaucoup de traductions d’auteurs grecs, demeurées

sur le chantier à raison de sa mort, survenue vers 1 195. Rien ne semble avoir surveeu.

Ne^ri, Istorla degli scrittori Fiorentini, 1722, p. 2t."> ; Tiraboschi, Sloria délia letteratura italiana, t. vi, :  ! part.,

p.’.>.-, 7 et 1070.

F. BONNARD.

PUCELLE René (1655-1745), né à Paris, le 1 « janvier 1655, de Claude l’ueelle, avocat au parlement de Paris, et de Françoise de Catinat, sœur du maréchal, lit d’abord des études ecclésiastiques, puis participa à quelques campagnes en Italie et en Allemagne, sou s les ordres de son oncle ; en lin il reprit l’habit ecclésiastique au séminaire des Bons-Enfants. Il reçut le sous-diaconat et lit des études de droit. Il fut conseiller-clerc au parlement ds Paris, le 10 avril 1684. Il resta toujours batailleur : on le voit attaquer avec véhémence [’Histoire des jésuites, du P. Jouvency,

en 1693 ; en 1 71 l. il se déchaîna contre la bulle Unigenitus, qu’il combattit toute sa vie. Après la mort de Louis X I’, il lit partie du conseil de conscience établi pai h’Régent : toujours il détendit la cause des adversaires de la bulle avec une violence inouïe, qui le lit exiler dans son abbaye de Saint-Léonard de Corbigny, au diocèse d’Autun, et il se déclara ouvertement en faveur des miracles du diacre Paris. Il mourut à Paris, le I" février 1745.

Tous les actes de l’ueelle sont dirigés contre la bulle Unigenilus ; on trouve, dans les Correspondances des évêques de Sénez et de Montpellier, plusieurs lettres de

PUCelle et. dans les Hecucils du temps, des discours.

ordinairement très violents, contre la bulle et contre la cour de i tome.

Michaud, Blogr. universelle, t. wxiv, p, 199-500 ; lloefer, Nouv. biogr. générale, t. xii. col. 167-168 ; Feller-Welss, Biogr, universelle, t. vii, p. 66-89 ; Moréri, Le grand dictionnain t. viii, p. 624 ; Éloge de l’abbé Pucelle, dans Le t< mire de févr. 1745 ; Nouvelles ecclésiastiques du 23 janv. 17 1."), p. 13-16 ; Picot. Mémoires pour srrmr à l’hi il. et’iastique pendant l>— XVIII tiède, t. ii, p. 283-284 ; 330 131, 388 ; Saint-Simon, Mémoires, éd. Boislislc, t. i. p. 60-61 ; Nécrologe des iilu célèbres défenseurs et confesseurs de lu vérité’in —v iIII., .</, -. i. n. p. 93.

J, Cajuu