Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 13.2.djvu/26

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

1465

    1. QUESNEL##


QUESNEL. ECRITS

I’, 1, 1.

tion sur les Exercices de l’âme pénitente. — Élévation à Jésus-Christ Notre-Seigneur sur sa passion et sa mort, contenant des réflexions de piété, pour servir de sujets de méditation durant le carême et les vendredis de l’année, Paris, 1676, in- 16, et 2’éd. en 1077. Le fond de ce travail appartient au P. Desmaretz, mais Quesnel l’a profondément modifié, comme il a modifié l’œuvre du P. de Condren, intitulée L’idée du sacerdoce et du sacrifice de Jésus-Christ, donnée par le P. de Condren, second supérieur général de l’Oratoire, avec quelques éclaircissements et une explication des cérémonies de la messe. Paris, 1677, in-12. Les deux dernières parties de cet ouvrage ont été composées par Quesnel, qui dédia l’écrit à M. Le Camus, évêque de Grenoble et plus tard cardinal. — Jésus-Christ pénitent ou Exercices de piété pour le temps île carême et pour une retraite de dix jours, avec des réflexions sur les sept psaumes de la pénitence, Paris, 1680, in-12 ; ce livre eut des éditions nombreuses ; la quatrième, publiée en 1719, est dédiée à Mme la duchesse de Gratnmont et elle comprend une addition sur les règles d’une journée chrétienne. — Pensées et pratiques de piété pour les /êtes de Notre-Seigneur Jésus-Christ, de la sainte Vierge et de plusieurs saints et pour les dimanches de l’avent et du carême. Bruxelles, Ki.s7. in-lt, ; l’ouvrage fut aussi publié à Paris et reçut des additions assez nombreuses, de telle sorte qu’une nouvelle édition, revue, corrigée et augmentée par l’auteur parut en 2 vol. in-12, à Paris, en 1715 et 1730. — Le bonheur de la mort chrétienne, retraite de huit jours, Paris, 1686, in-12 ; cet écrit eut beaucoup de suces ; Arnauld en fait l’éloge dans une lettre à Du Vaucel, le 23 novembre 1693 ; il y a, pour chaque jour, un commentaire du Pater, deux sermons sur deux vertus, avec deux psaumes et un passage de l’Évangile. — La discipline de l’Église, Urée du Nouveau Testament et de quelques anciens conciles, Lyon, 1689, 2 vol. in- 1°. Le t. i contient la discipline de l’Église naissante, recueillie des Actes et de quelques épîtres des apôtres ; le second contient le progrès de la discipline de l’Église, recueillie des canons du concile fie N’icée et de celui d’Ancyre, avec un discours préliminaire de l’origine des saints canons et des codes de l’Église. Cet éeiit, d’après Quesnel. lut publié contre son intention et sans sa participation, et il en désavoua publiquement l’impression. — Les irais consécrations ou Exercices de piété pour se renouveler dans l’esprit du baptême, de tu profession religieuse et du sacerdoce, et qui peuvent aider toutes sortes de personnes à faire des réflexions sur leurs devoirs et servir de sujets île méditation dans les retraites annuelles. Bruxelles, 1693, in-<S" ; des éditions revues et augmentées parurent, Paris, 1699, 1725, in-8°.

En même temps que ces ouvrages de piété un peu austères, Quesnel publiait de nombreux écrits polémiques, dont nous ne citerons ici que ceux qui ne se rattachent pas directement au livre des Réflexions morales et qui par conséquent peuvent être considérés comme étant en marge de l’histoire du jansénisme quesnelliste. Ce sont les suivants : Tradition de l’Église romaine sur In prédestination des saints et sur la grâce efficace. Le I., contient : 1° l’analyse de l’épître de saint Paul aux Romains ; 2° la doctrine de l’Église jusqu’à saint Augustin ; 3° la tradition jusqu’au concile de Trente, par M. Germain, docteur en théologie, Cologne, 1087, in-12. Le t. n contient la doctrine des principales écoles et communautés de l’Église et celle qui est exposée dans les congrégations De Auxiliis.

1689, et enfin le t. m contient, outre de nombreux éclaircissements, la réfutation de la tradition du P. Deschamps, jésuite, convaincu d’ignorances, de faussetés et de calomnies, par M. Germain, Cologne,

1690, in-12. Plus tard, Quesnel publia un nouvel écrit

qu’on peut regarder comme le t. iv de la Tradition de l’Église. C’est l’ouvrage intitulé Défense de l’Église romaine et ses souverains /wnlifes contre Melchior Leyâecker, théologien d’Utrecht, avec un écrit de M. Arnauld et un recueil de plusieurs autres écrits curieux cl importants pour l’histoire et la paix de l’Église sur les questions du temps. Leyde, 1696, in-12 ; une 2 1’édition parut en 1697. Quesnel veut montrer que le protestantisme ne saurait triompher des condamnations portées par l’Hansecontre les cinq propositions de Jansénius. Seule la première partie de cet écrit, qui s’applique à réfuter Leydecker, paraît être l’œuvre de Quesnel ; la seconde partie contient deux écrits d’Arnauld ; Défense de la bulle li Alexandre Il et île la véritable intelligence de ces mots qui s’y trouvent : i Sens de Jansénius. contre ceux qui oui cru qu’ils se peuvent entendre de la doctrine de la grâce efficace », et Réfutation d’une réponse à l’écrit précédent ; en tin la troisième partie est un recueil de pièces latines ou françaises qui ont été alléguées dans la Défense de l’Église et des papes : l’édition de 1696 ne contient que

( I pièces, tandis cpie celle de 1697 en renferme 15,

parmi lesquelles V Instruction pastorale de Souilles du 20 août 1696. Abrégé de l’histoire de la congré gation i De auxiliis », c’est-à-dire des secours de la grâce de Dieu, tenue sous les papes Clément X" III el Paul V, Francfort, 1687, in-12. — Apologie historique îles deux censures de l.oiivain et de Douai sur la matière de la grâce par M. Géry, bachelier en théologie, ù l’occasion du livre intitulé Défense des nouveaux chrétiens », Cologne, 1688, in-12. La Défense des nouveaux chrétiens était l’œuvre du P. Le Tellier. Dans son Apologie. Quesnel se proposait aussi de répondre aux attaques du P. Deschamps contre La vérité des actes de la congrégation De auxiliis » et autres calomnies répandues par ce jésuite, dans un livre nouvellement imprimé. - - Lettre du prince de Conty, ou l’accord du libre arbitre avec la grâce de Jésus-Christ, enseignée par S. A. S. le prince de Conty, au P. Deschamps, jésuite, ci-devant, arec plusieurs mitres pièces sur la même matière, Cologne. 1689, in-12. - Remontrance jusli/i cative des prêtres de l’Oratoire de Jésus à Mcsseitpieurs du très illustre et 1res noble chapitre de l’église cathédrale de Liège, ce 29 mars 1690, Liège, 1690, in I" et in-12. Histoire de la fourberie de Douai, 1691-1692, ’A vol. in-12 ; cet écrit comprend les travaux de plusieurs auteurs différents ; le P. Quesnel est vraisemblablement l’auteur de plusieurs d’entre ces écrits, spécialement : Justification de la troisième plainte de M. Arnauld contre le P. Piu/cn. recteur du collège des jésuites de Paris (I. n et de presque toutes les pièces du t. n : Correction faite au P. l’ni/cn ; Remarques sur la lettre du H. P. de Waudripont, recteur du noviciat des jésuites de Tournai/, touchant l’affaire de Douai, el en lin. Le vain triomphe des jésuites. - Question curieuse : Si M. Arnauld, docteur de Sorbonne. est herétique’.' Cologne, 1091, in-12. — Histoire abrégée de la vie et des ouvrages de M. Arnauld, Cologne, 1695, in-12, rééditée en 1698 ; cet écrit ne fait que développer le précédent ; il raconte la vie de.M. Arnauld jusqu’à sa mort en 1694. Causa Arnutdina. seu Anlonius Arnaldus.

doctor et socius Sorbonicus, a censura anno 1656 sul> nomine facultatis théologies Parisiensis vulgata vindicatus, sui ipsius iiliorumque scriptis, mine primum in unum volumen collcitis, qui bus sancti Auguslini et sancti Thomas doctrina de gratin efficaci et suffleiente dilucide exptanatur, Liège, 1699, in-8°. D’après I-’ouilloux, Quesnel n’aurait composé que la préface de l’ouvrage ; il se proposait de recueillir les renseignements qui permettraient de faire une biographie exacte du grand Arnauld et de donner un aperçu des polémiques auxquelles il fut mêlé et dans lesquelles il aurait toujours gardé une grande modération ; il