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Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 14.1.djvu/417

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S WNT-SULIMCK. ÉCRITURE SAINTE

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Dieu intime : La sainte Trinité, 1 vol. in-12 (12 édit.) ; Jésus intime, 3 vol. (13 édit.) ; L’ange et l’homme intimes, 4 vol. (8 édit.) ; Étals intimes, 1 vol. ; Le SacréCœur intime : le culte du Sacré-Cœur, 2 vol. (6 edit.) ; Les litanies du Sacré-Cœur, 1 vol. ; Marie intime : le culte, du cœur de Marie (4 édit.) ; Saint Joseph intime, 1 vol. (4 édit.) ; L'Évangile intime : le culte des mystères et des paroles de Jésus, 4 vol. (2 édit.) ; L’eucharistie intime, 2 vol. ; Le prêtre intime, 2 vol. ; Lourdes intime, 1 vol. ; Rome intime, 1 vol. ; Le religieux intime, 2 vol. Ces publications qui ont paru de 1901 à 1924 ont obtenu un grand succès parmi le clergé, les communautés religieuses et les laïcs les plus instruits et ont valu à l’auteur en 1908 des éloges très précis du SaintSiège qui relève copiam pondusgue rcrum.

Louis Garriguct, en même temps qu’il s’occupait des questions sociales, a donné une contribution importante à la spiritualité, La vierge Marie, sa prédestination, sa dignité, ses privilèges, son rôle, ses vertus, ses mérites, sa gloire, son intercession, son culte, Paris, 1916, fort vol. in-8°. C’est un vrai traité de mariologie, très précis, très clair ; Le Sacré-Cœur de Jésus : Exposé historique et dogmatique de la dévotion au Sacré-Cœur, Paris, 1920, un fort vol. in-8° ; Eucharistie et SacréCœur, étude comprrative de théologie et d’histoire sur les deux dévotions, Paris, 1925, in-8°. L’année suivante, il fit de ce traité historico-doctrinal, une édition abrégée sous forme de livre de piété, accessible à tous : Les deux grandes dévotions de l’heure présente : dévotion à l’eucharistie et dévotion au Sacré-Cœur, in-12. Ce [joint de vue pratique lui fit donner Le mois de Marie, Le mois de saint Joseph, Le mois du SacréCa’iir, Le mois des morts, petits volumes in-16 qui eurent plusieurs éditions ; Nos chers morts, Essai sur le purgatoire, in-12 ; plusieurs éditions.

Georges Lctourneau (1850-1926), ancien supérieur du grand séminaire d’Angers et curé de Saint-Sulpicc, tut pour préoccupation dominante la formation et la sanctification du clergé. Elle a inspiré ses ouvrages : La méthode d’oraison mentale du séminaire SaintSulpice, rédactions et explications primitives, Paris, 1903, in-12 ; Ministère pastoral de M. Olier, Paris, 1905, in-12 ; La mission de J.-J. Olier et la fondation des grands séminaires, 1906, in-12 ; Nouveau manuel du séminariste, 1906, in-12 ; Pensées choisies de J.-J. Olier sur le culte de Notre-Seigncur, de la sainte Vierge et des saints, 1910, in-24 ; Guide du prêtre dans ses retraites annuelles : sept dévotions, sept [onctions sacerdotales, sept examens, sept vertus, 1917, in-12 ; Lettres de direction à un élève de grand séminaire, 1925, in-18 ; Sous la conduite de M. Olier, textes choisis dans ses œuvres et disposés en forme de retraite sacerdotale, 1921, in-12 : Petits dialogues sur la vie chrétienne, 1925, in-16. Etant supérieur du séminaire d’Angers, il avait publié l’ouvrage de Grandet : Les saints prêtres du XVIIe siècle, 3 vol., Angers et Paris. Étant à Saint-Sulpice, il collabora avec M. Gontier d'Émery pour publier une nouvelle édition, revue et complétée de la Vie de saint Erançois de Sales, par M. Hamon, 2 vol. in-8°. — Gabriel André (1848-1931), qui fut professeur de dogme à Baltimore et à, Boston et revint en France pour diriger le séminaire universitaire de Lyon et fut supérieur du grand séminaire d’Avignon, composa Nouveaux examens de conscience et sujets de méditations à l’usage du clergé de nos jours, in-8°, et V Éducation sacerdolide des apôtres à l'école de Jésus-Christ, souverain prêtre, Paris. 1025, 2 vol. in-8°. En Amérique, il avait eu une grande part à l’organisation de l’uiivrc de la Propagation de la loi et à la Société pour la propa gation de la loi aux États fuis. Il avait en 1897 traduit un ouvrage du cardinal Gibbons, L’ambassadeur du Christ. Théophile l >ubosq ( 1860 1932), professeur au séminaire d’Issy, lui supérieur du grand séminaire

de Bayeux. Ses études, comme ses qualités naturelles et surnaturelles, en firent un des instruments les plus efficaces dans le procès de canonisation de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Il dégagea d’une façon précise le caractère extraordinairement héroïque des vertus de la sainte. En 1921, il composa V Esprit de ta bienheureuse Thérèse de l’Enfant Jésus, d’après ses écrits et les témoins oculaires de sa vie. — Joseph Bruneau (1866-1933), qui fut de longues années professeur au grand séminaire de Baltimore et supérieur de philosophie, publia en 1911 à Baltimore : Our Pricslhoud, et en 1928, Our priestly life et un commentaire du Pietas seminarii Sancti Sulpitii. — P. Gontier. professeur à Angers, puis à Bayeux, a donné : Règlement de vie sacerdotale, 1895, in-12 ; Explication du pontifical, 1898, in-12 ; L’idée sacerdotale dans les petits séminaires, 1903, in-12.

VIL Écriture sainte. — On sait de quelle vénération M. Olier entourait la Bible et comment il en recommandait la lecture et l'étude. Faillon, Vie de M. Olier, t. iii, 138. On lisait assidûment la Bible dans les séminaires ; on faisait des conférences sur la sainte Écriture. On l' étudiait en Sorbonne avec la théologie. Cependant il ne semble pas qu’il y eut un manuel en usage. On se servait d’ouvrages divers d’introduction ou de commentaire, comme les ouvrages du P. Lamy, de Ménochius, de Carrière. À la fin du xvine siècle, l'étude de la sainte Écriture avait pris une plus grande extension dans l’enseignement, en face des attaques dont elle était l’objet.

Au xixe siècle, l'Écriture sainte prit une place plus considérable dans l’enseignement. A Saint-Sulpice, M. Garnier (1762-1845), qui avait étudié les langues orientales, fut chargé, à son retour de Baltimore, de l’enseignement de l'Écriture sainte. Les nombreux manuscrits qui nous restent de lui se rapportent aux introductions des différents livres de la Bible, à leur interprétation, à leur traduction. On voit qu’il se tenait au courant des travaux qui se faisaient alors en Allemagne, sur les Livres saints. Son zèle excita dans le séminaire beaucoup d'émulation pour l'étude de la langue sainte. Des orientalistes, entre autres M. de Sacy, venaient assister aux exercices publics qui terminaient les cours de chaque année. Lorsqu’il fut élu supérieur général, il continua de donner des leçons d'Écriture sainte, et il le fit jusqu'à 82 ans. — Arthur Le Hir (1811-1868) lui succéda dans l’enseignement de l'Écriture sainte et de l’hébreu. Benan, dans ses Souvenirs de jeunesse, résume, ainsi les qualités de son ancien maître : « M. Le Hir était un savant et un saint : il était éminemment l’un et l’autre. » Il élait philologue, et Benan lui doit beaucoup pour sa Grammaire des langues sémitiques. Sous le titre d'Études bibliques, Paris, 1869, 2 vol. in-8°, on a réuni les articles que M. Le Hir avait publiés dans les Éludes religieuses des PP. jésuites. M. Grandvaux, professeur à Saint-Sulpice, a publié de M. Le Hir : Le livre de Job, traduction sur l’hébreu et commentaire précédé d’un essai sur le rythme chez les Juifs et suivi du Cantique <le Débora ; Les Psaumes, traduits de l’hébreu en latin, analysés et annotés en français, 1876, in-12 ; Les trois grands prophètes : Isaïe, Jérémie, Ézéchiel, 1876, in-12 ; Le Cantique des Cantiques avec traduction de l’hébreu et commentaire. Ce livre fait partie de la Crande Bible I.ethielleux. Dans Y Université catholique, M. Vigouroux publia, en mai et juin 1889 : Résumé chronologique de la vie du Sauveur par M. Le Hir. En s’inspirant de M. Le Hir dont il avait suivi les cours, M. Guillemon donna en 1873 La clef des épilres de S. Paul, analyse raisonnée, 2 vol. in-12. Les noies tirées des manuscrits de M. Le Hir sont marquées d’un astérisque et placées entre guillemets, 2e édit. en I87.S.