mari : fluxii, refluxii, salsedine, etc. ; — Tractatus philosophicus de anima ; — Commentarius in duodecim libros Metaphysicorum ; — Philosophia moralis ; — De modo conciliandi opiniones diversas tam in philosophia quam in theologia ; — De modo interpretandi sacram Scripluram ; — Quæstiones scripturales in sex prima capita Genesis ; — Centum quæstiones in librum Job ; — Expositio in Canticum Moysis ; — Exposilio super viginli duo psalmos ; — Moralitates in Psalterium Davidis ; — Exposilio in Oseam prophetam ; — Glosscmala in evangelium Joannis ; — Opus varium Peripetasmalon inscriplum ; — De auctorilate summi pontificis ; — De hæresibus cognoscendis et dislinguendis ; — Conciones quadragesimales, en italien ; — Homilia’très habitæ Romæ coram Gregorio XIII. L’homélie prononcée le deuxième dimanche de l’Avent de 1580 fut publiée par J. Franchini, O. M. Conv., dans sa Bibliosofiae memorie letterarie di scritlori franeeseani conventuali, ehe hanno scrillo doppo l’anno 1585 sino al 1692, Modène, 1693, n. 270, p. 481. Aux attaques qui furent dirigées contre cette homélie, Maur Saraceni répondit par Apologclica epislola oblonga pro dicta sua homilia, qui fut éditée presque en entier par le même J. Franchini, op. cit., p. 448 sq. Le P. Sarraceni, lors de son professorat à l’université de Paris, édita un Compendium physicum in tria commentaria distinclum, quorum in primo agitur de causis rerum naturalium, in secundo de eflectibus naturalibus generatim, in tertio de corporibus naturalibus, et speciatim de cselo, de démentis et de mixtis, Paris, 1586, in-8° (un exemplaire à la bibliothèque Alexandrine à Rome).
J.-H. Sbaralea, Supplementum ad scriptores O. M., 2’éd., t. H, Rome, 1921, p. 244 ; P. Ridolfi de Tossignano, Hisloria seraphicæ religionis, Venise, 1586, p. 258 ; N*. l’apini, Lectures publici ont. fr. min. conventualium a swc. XIII adsœc. XIX, dans Miscellanea franc, t. xxxi, 1931, p. 173 ; Fr. A. Benofïi, Memorie minoritiche dal 1560 al 1776, dans Miscell. franc, t. xxxiii, 1933, p. 76-77 ; J. Franchini, Bibliosofia citée, Modène, 1693, p. 455-497 ; Fr. A. Benolli, Dei procuratori generali dei min. conuentuali, Pesaro, 1830, p. 32 ; A. Vernarecci, Fossombrone dai tempi remotissimi ai nostri, Fossombrone, 1914 ; Maicellin de Civezza, O. F. M., Storia universale délie missioni francescane, t. vii, 1° part., Appendice bibliografica, Prato, 1883, p. 74-75, où il donne à tort à Saraceni le nom de Maurice.
A. Teetært.
- SARDAGNA Charles##
SARDAGNA Charles, jésuite autrichien. — Né
à Trente, en 1731, entré dans la Compagnie en 1746,
enseigna la philosophie à Trente, la théologie dogmatique
et polémique à Ratisbonne et, après la suppression
des jésuites, l’Écriture sainte à Lucerne. Il mourut
en 1775.
Il composa un manuel réputé : Theologia dogmaticopolemica qua adversus veleres novasque hæreses ex Scripturis, Patribus atque ecclesiaslica hisloria catholica veritas defenditur, Ratisbonne, 8 vol. in-8°, 17701771, plusieurs fois réédité au xixe siècle. En 1772, Sardagna ajouta à son manuel un Indiculus Palrum ac velerum scriptorum ecclesiasticorum qui a primordiis christianæ religionis ad iempora BB. Thomsc et Bonaventuræ Ecclesiam scriplis suis itluslrarunt.
Sommervogel, Bibl. de la Comp. de Jésus, t. vii, col. 646647 ; Hurter, Nomenclator, 3° éd., t. v, col. 32 ; B. Diihr, Geschichle der Jesuiten in den Làndern deutscher Zunge, t. iv b, p. 124 ; M. Lepin, L’idée du sacrifice de la messe d’après les théologiens, Paris, 1926, p. 528.
A. Rayez.
- SARDIOUE (CONCILE DE)##
SARDIOUE (CONCILE DE), en 343. — Les
événements qui avaient suivi l’installation de Grégoire
de Cappadoce sur le siège d’Alexandrie en 339 n’avaient
pas tardé à aboutir à une complète séparation entre
l’Orient et l’Occident. Voir Arianisme, t. i, col. 1808.
Tandis que les Occidentaux, sous la conduite du pape
Jules, continuaient à regarder Athanase comme le seul
évêque légitime d’Alexandrie, les Orientaux s’en tenaient aux décisions prises en 335 par le concile de Tyr et refusaient de communiquer avec lui. Personne cependant ne voulait accepter la responsabilité de la rupture : après que quatre évoques d’Orient, Narcisse de Néroniade, Maris de Chalcédoine, Théodore d’Héraclée et Marc d’Aréthuse, se furent rendus à la cour de Trêves pour mettre l’empereur Constant au courant des derniers événements qui s’étaient passés chez eux (342), le pape et quelques-uns de ses collègues jugèrent l’occasion propice pour reprendre les rapports interrompus et examiner une fois de plus les questions controversées ; ils demandèrent donc à l’empereur Constant de persuader à son frère Constance qu’un concile où seraient réunis les épiscopats des deux empires servirait utilement la cause de la paix. Constance se laissa persuader : il fut entendu que le concile s’assemblerait à Sardique, la dernière ville de l’empire occidental du côté de la Thrace. Sozomènc, Hist. eccles., t. III, c. x ; Hilaire, Fragm. histor., iii, 14 ; Athanase, Apol. ad Constantium, m-iv.
Selon les vraisemblances, le concile s’ouvrit à l’automne de 343, bien qu’on puisse encore hésiter entre cette date et celle de 342. Cf. E. Schwartz, Zur Geschichte des Alhanasius, dans les Nachrichten de Gœttingue, 1934, p. 341 ; J. Zeiller, Les origines chrétiennes dans les provinces danubiennes de l’empire romain, Paris, 1918, p. 228-231 ; F. Loofs, Zur Synode von Sardika, dans Theologische Studien und Kritiken, 1919, p. 292-293. Les Occidentaux, au nombre de quatre-vingt-dix environ, étaient groupés autour du vieil Ossius de Cordoue : ils venaient pour la moitié de rillyricum grec ou latin ; les autres de l’Occident proprement dit. Le pape Jules était représenté par deux prêtres, Archidamus et Philoxène, et par le diacre Léon. On relève, parmi les signatures, celles des évoques de Trêves, de Thessalonique, de Lyon, de Milan, d’Aquilée, de Vérone, de Capoue, de Cartilage. Hilaire, Fragm. histor.. ii, 9-15 ; cf. A.-L. Feder, Studien zu Ililarius von Poitiers, a, Sitzungsberichte dei’'Académie de Vienne de 1911, p. 12-70. Les Orientaux pouvaient être quatre-vingts ; ils avaient voyagé ensemble sous la conduite de deux fonctionnaires impériaux, le comte Musonianus et le castrensis Hésychius. Leurs chefs étaient Etienne d’Antioche, Ménophante d’Éphèse, Acace de Césarée de Palestine, Dianius de Césarée de Cappadoce, Théodore d’Héraclée, Maris de Chalcédoine ; ils furent rejoints par Valens de Mursa et Ursace de Singidunum. Hilaire, Fragm. histor., iii, 16 ; cf. Feder, op. cit., p. 70-100.
Dès leur arrivée, les Orientaux posèrent une condition préalable à toute réunion. Les évêques déposés par eux, nommément Athanase, Marcel d’Ancyre et Asclépas de Gaza, ne devaient pas être admis à siéger au concile : puisqu’il s’agissait de reprendre l’examen de leur cause, on ne pouvait pas les traiter en évêques légitimes. Athanase, Histor. arian., xv et xliv. Les Occidentaux ne pouvaient guère, de leur côté, accepter une telle condition. Ce fut en vain qu’Ossius de Cordoue s’efforça de trouver un compromis ; il alla jusqu’à promettre que, même si saint Athanase était réhabilité, il ne retournerait pas à Alexandrie, mais viendrait avec lui en Espagne. Les évêques d’Orient demeurèrent intraitables. Ils tinrent séance à part ; puis, sans plus attendre, ils se hâtèrent de quitter Sardique.
Avant de partir, ils prirent cependant le temps de rédiger une encyclique, qu’ils adressèrent à tout l’épiscopat, au clergé et aux fidèles de l’Église catholique, et nommément à Grégoire d’Alexandrie, Donat de Carthage, Maxime de Salone et quelques autres. Cette lettre, conservée par saint Hilaire, Fragm. histor., iii, 1-29, reprend à sa manière le récit des derniers événements ; elle montre à quel point sont