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Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 14.1.djvu/77

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ROUVIER Loi IS-MA RIE)

H(iYARI) I A RNA1 LD)

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    1. ROUVIER Louis-Marie##


ROUVIER Louis-Marie, prêtre fin diocèse de

Montpellier. — Né à Fabrègues (Hérault), le 28 février 1810, il mourut religieux de la chartreuse de Vauctaire (Dordogne), le 2 novembre 1886, après avoir été prieur de plusieurs monastères. Il a rédigé divers ouvrages de spiritualité : 1o Mon précieux trésor ou mon règlement de oie, Montpellier. 1837, 1840, in-32, très nombreuses réimpressions. Il y a une traduction anglaise. 2o Neuvaine complète en l’honneur de la très sainte Vierge, Avignon, 1848, in-32 ; sans date (1852), in-16, avec un Recueil de sentences des saints Pères ù la louange de la b. vierge Marie et relatives à son culte, par dom Bernard Faivre, chartreux, Nancy, vers 1855, in-32, x508 pages et réimprimée plusieurs fois dans cette ville jusqu’à 1880 ; Montreuil-sur-Mer, 1880, in-16, 148 p. ; il y eut diverses traductions (espagnole, allemande, italienne, anglaise). 3o Acte héroïque de charité envers les saintes âmes du Purgatoire, suivi d’une neuvaine pour ces saintes âmes et des dévotions au cœur agonisant de Jésus et au cœur compatissant de Marie, Nancy, 1854, 4t> p., in-32. 4o Vœu héroïque en l’honneur du Sacré-Cœur de Jésus et demeures dans ce même cœur divin pour tous les jours de la semaine, d’après les œuvres de la bienheureuse Marguerite-Marie, Nancy, 1856, l(i p., in-32.

S. Autoiik.

    1. ROUX Joseph##


ROUX Joseph, dominicain né a Limoges en 1675, mort au couvent fie Saint-Jacques à Paris en 1748. Il a laissé un opuscule : Sentiments de saint Thomas sur le précepte de l’aumosne, prouvés en peu de mots par V Écriture sainte, les Pères e/ /a raison, Limoges, 1710 ; une Sainte Agnez de Monpolilien… nouvellement canonisée, Paris, 172(i ; un ouvrage intitulé La solide dévotion du rosaire…

A. Papillon, Scriplores ordinis prædicaiorum… ml liane nostram œlalem perducli, Paris, 1931, fasc. xii, p. 817-818.

M. -M. Gorce.

    1. ROVETTA Jean François##


ROVETTA Jean François, frère mineur conventuel italien du xviiie siècle. — Originaire de Bergame, il fit ses éludes au Studium générale de Saint-Bonaventure des conventuels à Rome, où il est inscrit comme étudiant le 16 mai 1730. Il fut curé de la paroisse de Sainte-Eupbémie à Bergame, professeur d’Écriture sainte au séminaire de cette ville, examinateur prosynoflal du diocèse de Bergame et provincial de la province de Milan en 1759. Il publia Collectif) casuum conscienliiv ail mores speelanlium, quos proposuit ac resolvit in congregalione episcopali Bergomensi, Bergame, 1770. in- 1°. ni 1 10 p.

1). Sparacio, O. M. Conv., Frammenti bio-bibliograficl di scrittori al autori minorl conventuali dagli ultimi anni de liOO ni 1030, édile par.1. Al.atc, O. M. C.nnv., p. 166-167, Assise, 1931.

A. TEEl ; r. i.

ROY (François Le), frère mineur. — L. Wadding et.1.-1 1. Sbaralea ment tonnent d< ux franciscains de ce nom. L’un serai ! français, aurait vécu pendant le xiii siècle, aurait été’bachelier fie l’université de Paris, définiteur général de l’ordre t I l’auteur d’Exposiliones super mùlla Aristolelis axiomala, qui doivent probablement être identifiées avec Formalitalum seu plurium scientiarum metaphysico coeuntium online scila commixlio, édité a Paris, en 1603. L’autre, de nationalité belge, aurait été gardien tu couvent de Nivell s et prédicateur de Charles Quint il de sa sœur la reine de Hongrie pendant quinze ans. Il serait mort en 1540 e1 enterré au couvent de Nivelles. On lui devrait un Commentaire sur l’oraison dominicale et plusieurs sermons.

L. Wadding. Annules mlnorum, ’' éd., i. iv, an. 1270,

h. xxxix, p. 31>.">, Quaracchi, 1931 ; t. i, an. 1540, a. mu, ;).." U. Quaracchi, 1933 ; le même, Scriptores o. M..

p. 92 et 93, Rome, 190(1 ; J.-H. Sbaralea, Supplementum,

t. I, p. 298 et 299, tioinc, 1908.

A. Teetæht.

    1. ROYARD Arnauld##


ROYARD Arnauld, frère mineur français de la première moitié du xiv siècle. - Originaire de Lislesur-Dronne (Périgord), il enseigna comme lecteur des franciscains à Toulouse, comme il résulte de ses sermons et de ses questions disputées. Clément V, par une lettre du.".o mars 1314, Litterarum scientia, enjoignit au chancelier de l’université de Naples, François Caraccioli, de conférer le grade de maître en théologie a Arnauld Boyard avant la fête de saint Jean-Baptiste de la même année. Voir Bullarium franc., t. v, p. 9899, n. 22â. Quand faut-il placer les études de ce maître franciscain a Paris ? A quelle époque y commenta-t-il les Sentences ? Immédiatement avant la collation de la maîtrise ou ayant son lectorat à Toulouse ? Faute de documents décisifs, il est impossible de donner une réponse définitive. Toutefois, comme c’était un usage courant (liez les franciscains de rappeler leurs sujets de Paris, après le baccalauréat, pour les faire lecteurs dans l’un ou l’autre Studium de l’ordre, il est très probable qu’Arnauld Boyard avait étudié à Paris et y avait commenté les Sentences, comme bachelier sententiaire, avant son lectorat a Toulouse. En tout cas, par la lettre de Clément V, nous savons qu’il fut maître en théologie avant le 24 juin 1314. En avril 1318, Arnauld Boyard apparaît comme sanctæ theologiæ magisler, parmi les treize théologiens qui souscrivirent les Vola émis au sujet des trois articles reprochés aux franciscains spirituels de la Provence. Après la promulgation de la bulle Quorumdam exigit du 7 octobre 1317 (llullar. franc., t. v, p. 128-130, n. 289), dans laquelle .(eau NX II condamna les spirituels de Provence, quelques-uns d’entre eux refusèrent de s’y conformer et soutinrent qu’il ne faut pas obéir au pape, quand il commande à ceux qui professent la règle de Saint-François de déposer les habits courts, étroits et difformes qu’ils se sont choi B d’après la concession de la règle : que le pape n’a ni le pouvoir ni l’autorité pour faire la constitution Quorumdam exigit ; qu’il ne faut pas obéir aux ordres du pape contenus dans cette bulle. On peut voir ces trois articles dans Bullar. franc., t. v, p. 130-131, note 1. Treize cardinaux, évêques et maîtres en théologie, parmi lesquels Arnauld Boyard furent chargés de l’examen de ces trois articles. Dans les Vota, qu’ils émirent entre le 14 février et le 3 mai 13 ! 8, probablement au mois d’avril 1318, ils déclarèrent ces articles hérétiques, faux, contraires à la foi catholique. Voir Bullar. franc, loc cit. ; M. Bihl, O. F. M., Formulée et documentae cancellaria l-’r. Michælis de Cesena, o. P. M., ministri generalis 1316-1328, dans Arch. franc. hisL, t. xxiii, P.>3n, p. 116-119 ; 4. Koch, Durandus de s. Porciano, O. P.. dans Beilrâgt z. Cesch. d. Phil. il. M. A., t. xxvi. ]). 129. Munster-en-W., 1927

Arnauld Boyard apparaît encore comme maître en théologie dans le document rédigé par la commission des huit maîtres en théologie, chargés par le cardinal Nicolas de Albert is, O. P., sur l’ordre de Jean XXII, de l’examen de la Postilla super Apocalysim de Pierre de Jean ( dieu. Ce document, dans lequel soixante propo liions extraites de la Postilla furent condamnées comme hérétiques, erronées, téméraires, fausses, ridicules, etc., fut rédigé en 1319. Le texte en a été édité dans Baluze-Mansi, Miscellanea, t. ii, p. 258-270, mais, comme il est incorrect en plusieurs endroits, il faut le corriger à l’aide du m. lat. 3381 A de la Bibliothèque nationale de Paris, | du Vatic. lat. 11 906. Voir L. Amorôs, O. F. M.. Séries condemnationum il processuum contra doctrinam et sequ nés Pétri Joannis Olivi, dans Arcn. franc. hisL, t. xxiv, 1931, p. 500 510 ; J. Koch, Dcr Prozess grue" die Poslille Olivis zur Apocalypse. dans Recherches de théologie ancienne et médiévale, t v,