139
ROUVIER Loi IS-MA RIE)
H(iYARI) I A RNA1 LD)
140
- ROUVIER Louis-Marie##
ROUVIER Louis-Marie, prêtre fin diocèse de
Montpellier. — Né à Fabrègues (Hérault), le 28 février 1810, il mourut religieux de la chartreuse de Vauctaire (Dordogne), le 2 novembre 1886, après avoir été prieur de plusieurs monastères. Il a rédigé divers ouvrages de spiritualité : 1o Mon précieux trésor ou mon règlement de oie, Montpellier. 1837, 1840, in-32, très nombreuses réimpressions. Il y a une traduction anglaise. 2o Neuvaine complète en l’honneur de la très sainte Vierge, Avignon, 1848, in-32 ; sans date (1852), in-16, avec un Recueil de sentences des saints Pères ù la louange de la b. vierge Marie et relatives à son culte, par dom Bernard Faivre, chartreux, Nancy, vers 1855, in-32, x508 pages et réimprimée plusieurs fois dans cette ville jusqu’à 1880 ; Montreuil-sur-Mer, 1880, in-16, 148 p. ; il y eut diverses traductions (espagnole, allemande, italienne, anglaise). 3o Acte héroïque de charité envers les saintes âmes du Purgatoire, suivi d’une neuvaine pour ces saintes âmes et des dévotions au cœur agonisant de Jésus et au cœur compatissant de Marie, Nancy, 1854, 4t> p., in-32. 4o Vœu héroïque en l’honneur du Sacré-Cœur de Jésus et demeures dans ce même cœur divin pour tous les jours de la semaine, d’après les œuvres de la bienheureuse Marguerite-Marie, Nancy, 1856, l(i p., in-32.
S. Autoiik.
- ROUX Joseph##
ROUX Joseph, dominicain né a Limoges en
1675, mort au couvent fie Saint-Jacques à Paris en
1748. Il a laissé un opuscule : Sentiments de saint
Thomas sur le précepte de l’aumosne, prouvés en peu de
mots par V Écriture sainte, les Pères e/ /a raison, Limoges,
1710 ; une Sainte Agnez de Monpolilien… nouvellement
canonisée, Paris, 172(i ; un ouvrage intitulé La solide
dévotion du rosaire…
A. Papillon, Scriplores ordinis prædicaiorum… ml liane nostram œlalem perducli, Paris, 1931, fasc. xii, p. 817-818.
M. -M. Gorce.
- ROVETTA Jean François##
ROVETTA Jean François, frère mineur conventuel
italien du xviiie siècle. — Originaire de Bergame,
il fit ses éludes au Studium générale de Saint-Bonaventure
des conventuels à Rome, où il est inscrit comme
étudiant le 16 mai 1730. Il fut curé de la paroisse de
Sainte-Eupbémie à Bergame, professeur d’Écriture
sainte au séminaire de cette ville, examinateur prosynoflal
du diocèse de Bergame et provincial de la province
de Milan en 1759. Il publia Collectif) casuum
conscienliiv ail mores speelanlium, quos proposuit ac
resolvit in congregalione episcopali Bergomensi, Bergame,
1770. in- 1°. ni 1 10 p.
1). Sparacio, O. M. Conv., Frammenti bio-bibliograficl di scrittori al autori minorl conventuali dagli ultimi anni de liOO ni 1030, édile par.1. Al.atc, O. M. C.nnv., p. 166-167, Assise, 1931.
A. TEEl ; r. i.
ROY (François Le), frère mineur. — L. Wadding et.1.-1 1. Sbaralea ment tonnent d< ux franciscains de ce nom. L’un serai ! français, aurait vécu pendant le xiii siècle, aurait été’bachelier fie l’université de Paris, définiteur général de l’ordre t I l’auteur d’Exposiliones super mùlla Aristolelis axiomala, qui doivent probablement être identifiées avec Formalitalum seu plurium scientiarum metaphysico coeuntium online scila commixlio, édité a Paris, en 1603. L’autre, de nationalité belge, aurait été gardien tu couvent de Nivell s et prédicateur de Charles Quint il de sa sœur la reine de Hongrie pendant quinze ans. Il serait mort en 1540 e1 enterré au couvent de Nivelles. On lui devrait un Commentaire sur l’oraison dominicale et plusieurs sermons.
L. Wadding. Annules mlnorum, ’' éd., i. iv, an. 1270,
h. xxxix, p. 31>.">, Quaracchi, 1931 ; t. i, an. 1540, a. mu, ;).." U. Quaracchi, 1933 ; le même, Scriptores o. M..
p. 92 et 93, Rome, 190(1 ; J.-H. Sbaralea, Supplementum,
t. I, p. 298 et 299, tioinc, 1908.
A. Teetæht.
- ROYARD Arnauld##
ROYARD Arnauld, frère mineur français de la
première moitié du xiv siècle. - Originaire de Lislesur-Dronne
(Périgord), il enseigna comme lecteur des
franciscains à Toulouse, comme il résulte de ses sermons
et de ses questions disputées. Clément V, par une
lettre du.".o mars 1314, Litterarum scientia, enjoignit
au chancelier de l’université de Naples, François Caraccioli,
de conférer le grade de maître en théologie a
Arnauld Boyard avant la fête de saint Jean-Baptiste
de la même année. Voir Bullarium franc., t. v, p. 9899, n. 22â. Quand faut-il placer les études de ce maître
franciscain a Paris ? A quelle époque y commenta-t-il
les Sentences ? Immédiatement avant la collation de
la maîtrise ou ayant son lectorat à Toulouse ? Faute de
documents décisifs, il est impossible de donner une
réponse définitive. Toutefois, comme c’était un usage
courant (liez les franciscains de rappeler leurs sujets
de Paris, après le baccalauréat, pour les faire lecteurs
dans l’un ou l’autre Studium de l’ordre, il est très probable
qu’Arnauld Boyard avait étudié à Paris et y avait
commenté les Sentences, comme bachelier sententiaire,
avant son lectorat a Toulouse. En tout cas, par la
lettre de Clément V, nous savons qu’il fut maître en
théologie avant le 24 juin 1314. En avril 1318, Arnauld
Boyard apparaît comme sanctæ theologiæ magisler,
parmi les treize théologiens qui souscrivirent les Vola
émis au sujet des trois articles reprochés aux franciscains
spirituels de la Provence. Après la promulgation
de la bulle Quorumdam exigit du 7 octobre 1317
(llullar. franc., t. v, p. 128-130, n. 289), dans laquelle
.(eau NX II condamna les spirituels de Provence,
quelques-uns d’entre eux refusèrent de s’y conformer
et soutinrent qu’il ne faut pas obéir au pape, quand il
commande à ceux qui professent la règle de Saint-François
de déposer les habits courts, étroits et difformes
qu’ils se sont choi B d’après la concession de la
règle : que le pape n’a ni le pouvoir ni l’autorité pour
faire la constitution Quorumdam exigit ; qu’il ne faut
pas obéir aux ordres du pape contenus dans cette
bulle. On peut voir ces trois articles dans Bullar.
franc., t. v, p. 130-131, note 1. Treize cardinaux, évêques
et maîtres en théologie, parmi lesquels Arnauld Boyard
furent chargés de l’examen de ces trois articles. Dans
les Vota, qu’ils émirent entre le 14 février et le 3 mai
13 ! 8, probablement au mois d’avril 1318, ils déclarèrent
ces articles hérétiques, faux, contraires à la foi catholique.
Voir Bullar. franc, loc cit. ; M. Bihl, O. F. M.,
Formulée et documentae cancellaria l-’r. Michælis de
Cesena, o. P. M., ministri generalis 1316-1328, dans
Arch. franc. hisL, t. xxiii, P.>3n, p. 116-119 ; 4. Koch,
Durandus de s. Porciano, O. P.. dans Beilrâgt z. Cesch.
d. Phil. il. M. A., t. xxvi. ]). 129. Munster-en-W., 1927
Arnauld Boyard apparaît encore comme maître en théologie dans le document rédigé par la commission des huit maîtres en théologie, chargés par le cardinal Nicolas de Albert is, O. P., sur l’ordre de Jean XXII, de l’examen de la Postilla super Apocalysim de Pierre de Jean ( dieu. Ce document, dans lequel soixante propo liions extraites de la Postilla furent condamnées comme hérétiques, erronées, téméraires, fausses, ridicules, etc., fut rédigé en 1319. Le texte en a été édité dans Baluze-Mansi, Miscellanea, t. ii, p. 258-270, mais, comme il est incorrect en plusieurs endroits, il faut le corriger à l’aide du m. lat. 3381 A de la Bibliothèque nationale de Paris, | du Vatic. lat. 11 906. Voir L. Amorôs, O. F. M.. Séries condemnationum il processuum contra doctrinam et sequ nés Pétri Joannis Olivi, dans Arcn. franc. hisL, t. xxiv, 1931, p. 500 510 ; J. Koch, Dcr Prozess grue" die Poslille Olivis zur Apocalypse. dans Recherches de théologie ancienne et médiévale, t v,