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juin

- MBAT1 (ANDRÉ) — SHINTOISME

latino con note del fu p. Andréa Sgambati, Pesaro, 1836. André Sgambati édita encore S. Hernardi abbatis liber De consideratione notis ornatus, Rome, 1793, in-4°, wi'234 p. et un Commentarius in septem Psalmos pœnitenliales, Rome, 1794, in-8°, xvi-310 p.

Nommé définiteur général, sur l’ordre du pape, le 12 novembre 17P : i. A. Sgambati devint, en 17 (. ».">. après la mort du P. Augustin Arbusti, procureur général pour les missions étrangères en pays païens. Il mourut le 17 juillet 1805, au couvent des Douze Apôtres, à Rome. Outre les ouvrages déjà mentionnés, il doit en avoir eomposé encore d’autres restés inédits. Ainsi le ms. C. 90 des archives de la Curie généralice des conventuels contient, entre autres, une Raccolta délie proposizioni del corso teologico del P. Sgambati, in-4°. 30 p.

D. Sparacio, Frammenti bio-bibliograflci di scritlori cd autori minori conventuali dagli ullimi annidelSOO ni 1980, Vssise, 1931, p. I71° -isi et dans MisceUanea francesc., t. x.x, 1930, ». 90--93 ; J.-H. Sbaralea-E. Rmgldi, Scriptores trium ordinum s. Francisci continuait, dans J.-H. Sbaralea, Supplementum, 2' éd., t. iii, Rome, 1936, p. 175.

A. Teetært.

SGHEMIV1A Gaspar, frère mineur conventuel italien (xvie s.i. Natif de Palerme, il y prit l’habit et, en 1612, fut immatriculé au Collège Saint-Bonaventure de son ordre à Rome, où il fut promu docteur en théologie. Il professa la théologie pendant de nombreuses années et régit les studia de l’ordre à Palerme, à Naples et à C.atane. Il s’y révéla un fidèle disciple de Duns Scot. H fut aussi examinateur synodal et censeur de l’Inquisition pour le royaume de Sicile, visiteur général des provinces monastiques de son ordre de Calabre, Sicile et Naples, commissaire de sa province de Sicile et, enfin, provincial. Mort à Palerme le 2 1 juillet 16.">7. il fut enterré dans l'église des conventuels.

Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dans lesquels il s’est elTorcé de propager les doctrines de Duns Scot : Scoticæ digressiones cum commentario in octo libros Physicorum, Païenne, 1635, in-4° ; Manuale scoticum in quatuor libros Sententiarum, ibid., 1638, in-16 ; Enchiridion scoticum in Organum Aristotelis, ibid., 1618, in-16 ; Opuscula scotica, 2 vol. : t. i : De Deo trino et uno, ipsiusque essenlialibus et notionalibus ad intra, ibid., 1645 et 1652 : t. n : De Dei visione, lumine gloriæ, fruitione, beatitudine, prsescientia et prtedestinatione, ibid., 1652, il y expose sa doctrine sur le mérite du Christ et sur la conception et la prédestina lion de la Vierge ; Opusculum scoticum de scientiæt VOluntate Dei in online ad iillimum /inern. ibid., 1651. Outre plusieurs recueils de sermons, il aurait composé, d’après les bibliographes, quelques traités inédits sur la théologie et un Liber de incarnalione Yerbi.

I. I lancliini, Bibliosofla c memorie letterarie di scritlori francescani che hanno scritto dopo l’anno 1~>~>, Modène, 1693, ». 279-280 ; V. de Giovanni, Storia <lella fdosofia in Sicilia <lni tempi anlichi ni secolo XIX, t. I, Palerme, 1873, p. 1 11-1 i.v, I.. Wadding, Scriptores 0. M., 3° éd., Rome, 1 ! I06, p. 99 ;.1.-11. Sbaralea, Supplementum, 2' éd., t. I,

Rome, 1908, ». 318-319 ; D. Scaramuzzi, II pensicro di Giov. Dons Scoto ml Meixogtorno d’Italia, Rome, 1027, p. 219220 ; H. limier, Nomencuttor, : i° éd., I. m. col. 012-943 ; l'.-A. Benoffl, Memorie minoritiche d t d 1560 al 1766, con note il aggiunte del ! ' G. Abate, dan-. MisceUanea francesc, , t xxxiii, 1933, ». '. » '. » ; M. Grabmann, Die Geschichte der i.nih. Théologie seit dem lusgang der Vâlerzeit, Frlbourg-enBr., 1933, ». 166, qui l’appelle Sghama, tandis que !.. Wadding, lue. cit., le dénomme Sgerra.

. I i i i i.u i. SHERLOCK (SHIRLEY) Paul, jésuite irlan dais (xvii 1 siècle). Ne eu 1595 à Waterford, il entra dans la Compagnie de Jésus à Salamanque en 1612, gouverna pendanl vingt ans le Collège des Irlandais a Compostelle et à Salamanque, enseigna la contro

verse, la théologie, l'Écriture sainte et mourut à Salamanque en 1646. Il publia : Antiloquia in Salomonis eanlieorum canticum, Lyon, 1633, 3 in-folio (réédité en 1640). sous le pseudonyme de I.eonardus Ilibernieus ; De ponti/icis romani humano et politico magistratu. Lyon, 1637, ouvrage dirige contre Calvin : Vindiciæ scientiæ média'. Lyon, 1644, in-l°. sous son pseudonyme : Antiquitolum hebraicarum dioptra, Lyon. 1651, in-fol., qui traite surtout de la création.

Hurler, Nomenclutor, 3< éd., i. iii, col. irai-io : s2 ; Sommervogel, Hibl. <ic la Comp, de Jésus, t. vii, col. 1177-1179 ; Sotwell, Hibl. scriptorum Soc. Jesu, p. 654-655 ; II. Foley,

liecords of Ihe English province of the Society oj Jesn. 1., 1879, ». 17.". ; The Month, t. i.xxvii, 18 ! » : i, p. 532-546 ; Oliver, Collections toutards lllustraling the biography of the Scotsh, English and Irish members of the Societg of Jésus, 1845, p. 265.

A. Rayez.

    1. SHINTOISME##


SHINTOISME. [. Vues générales et développement historique. 11. Le shintoïsme moderne. Ses croyances (col. 2022). III. Le culte (col. 2024).

I. Vues générales et développement historique.

Le shinto, le chemin des dieux, a constitué la religion primitive du.lapon axant l’introduction du bouddhisme. Il est a l’heure actuelle la religion officielle de l’empire du Levant.

Le shintoïsme se résume en un alliage assez confus du culte des forces de la nature et du culte des ancêtres. Il personnifie toutes les forces et tous les phénomènes de la nature, leur prête une intelligence et une volonté, les anime, les prie et les adore. De là ces dieux (kami) du vent, du feu, de la mer. de la montagne, de la plaine ou des épidémies, que le peuple cherche à se rendre favorables par des prières et des offrandes. <)n ne peut nier quc, pour le Japonais des basses élusses, le shintoïsme constitue une religion véritable. Pour le Japonais évolué, pour celui surtout qui a fréquenté l’Occident, le shintoïsme ne serait qu’une institution éminemment japonaise et qui unît le respect envers les traditions qui ont fait la force et la gloire de l’empire à la vénération des empereurs, pères de la pairie. Ses cérémonies ne seraient plus cultuelles, mais patriotiques.

Les recherches des ethnologues et des préhistoriens semblent bien avoir établi que le fond de la population dans le Japon primitif était constitué par des Ouralovltaïques apparentés aux races qui occupent actuellement le nord de la Sibérie et dont les Alnos constituent les descendants authentiques. Du Sud sont venus quelques négritos qui accusent une parenté nègre ; <lu

Sud et de l’Ouest des Indonésiens et des Malais. Au début du premier millénaire avant l'ère chrétienne, des tribus mongoles en nombre assez considérable et des Sino-Malais ont abordé au Japon en parlant de la (.bine. C’est de. toutes ces races qu’est issu le peuple

japonais et il est assez Facile de retrouver la contribution culturelle et religieuse que chacune d’entre elles a

apportée au nouvel empire.

A l'époque où se fait le mélange de ces races, elles sont toutes plus ou moins pénétrées d’animisme. Elles

croient à l’existence d’esprits, maîtres souverains de

la nature et qui régissent souverainement tout ce qui se |iassc dans les limites de leur domaine. On les appelle kami. Ce nom correspond assez bien aux oùpavuoveç des Crées, aux superi et aux cœlicoli des Latins. Les kami sont innombrables, ils animent dans le monde physique tout ce qui constitue une. entité distincte, président à tous les phénomènes et répandéni autour d’eux le malheur ou la prospérité. Parmi eux, les Japonais primitifs oui distingué de bonne heure Amaterasu, la déesse solaire, la protectrice par ticulière de l’empereur et de sa famille. Isana Isanaml qui ont fait surgir le sol de I' Vrchipel, Singen,