4°, Fribourg, 1589. — Biographie de saint Fridolin, abbé de Seckingen, premier missionnaire de cette ville et de Glaris.
13° Zwo wahrhafte, lustige, recht Christliche Historien. .. Die erste von déni Uralten Apostolischen Mann S. Beato ersten Prediger im Schweitzerland, die mider von dem berûmien Abbt S.’Fridolino, in-4o, Fribourg, 1590. — Canisius a réuni dans ce volume deux des biographies précédentes : celle de saint Fridolin et celle de saint Béat, donné par les traditions suisses pour le premier apôtre de l’Helvétie et pour un disciple de saint Barnabe.
14° Kurze Beschreibung der Gottseligen Frauen S. Yta, Grâfln von Kirchberg, in-8o, Fribourg, 1590 ; Constance, 1612. — Courte biographie de sainte Ida ou Yde, comtesse de Kirchberg et de Tockembourg, en Suisse, célèbre par la vie de réclusion qu’elle mena.
15° Wahrhafjte Christliche Historié von Sanct Moritzen. .. und seincr thsbaisc/ien Légion. Auch insonderheit von Sanct Urso… und von andem thebaischen Cliristi Blulzeugen die in der alten Stadt Soloturn gelitten, in-4o, Fribourg, 1594. — Histoire de saint Maurice et des soldats de la légion thébéenne qui souffrirent avec lui le martyre près de Martigny, dans le Valais ; de ceux aussi qui subirent leur passion avec saint Ours à Soleure. Canisius réimprima cet ouvrage en 1596, avec quelques additions et en lui donnant pour premier titre : Kriegsleut Spiegel, Le miroir du soldat. Aux officiers et aux soldats qui guerroyaient alors contre les Turcs, il voulait montrer des modèles, en même temps que des protecteurs, dans les glorieux martyrs de la légion thébéenne.
Toutes les biographies qui précèdent, composées de 4586 à 1596, se rapportent à des saints patrons de la Suisse. Elles furent faites, comme le remarque justement le P. fiiess, op. cit., p. 488 sq., pour l’édilication des simples fidèles, et non pour les savants. On lit dans une lettre du Bienheureux, adressée à un bénédictin d’Einsiedeln, le 1er juin 1588, la pensée qui les inspira : « Je voudrais qu’on publiât les biographies de tous les saints qui ont travaillé à sauver les âmes, et en particulier de ceux qui se sont le plus signalés par leurs vertus, afin que leurs exemples fussent plus connus et plus aimés, sinon des hérétiques, du moins des catholiques… riùt à Dieu que nous eussions un évêque qui eût à cœur de faire rechercher, dans les différents couvents, ce qui a été dit et fait sur les saints patrons de la Suisse ! » L. Michel, S. S., Vie du B. Pierre Canisius, Lille, 1897, p. 398.
16° Miserere. Das ist : Der 50 Psalm Davids, Gebettsweiss. .. aussgclegt, in-12, Munich et Ingolsladt, 1591.
— Exposition, sous forme de prière, du psaume Miserere, pour exciter les chrétiens pieux à la conliance, à la pénitence et à l’amendement de leur vie.
17° Andachtige Betrachtungen auff aile Tage in den Wochen, in-16, Thierhaupten, 1595. — Pieuses méditaions pour tous les jours de la semaine. Béimpriméos à Fribourg en 1607, sous ce titre : Pétri Canisii Belrachtung dure h die ganzle Wochen.
18° Catholisch Handbûchlein, das ist ausserlesene Spruch nette » und allés Testaments, in-8o, 1598. — Petit manuel catholique, ou recueil de textes, tirés du Nouveau et de l’Ancien Testament, et pouvant servir utilement aux catholiques en ces temps extraordinaires.
19° Enchiridion itinerantium, in-16 ou in-32, Anvers, 1899, 1618. — Manuel du voyageur, contenant divers exercices de piété.
20° Enchiridion pietatis quo ad precandum Dcnm instituitur princeps catholicus… a P. Petro Canisio Socielatis Jesu theologo olini conscription. Nunc prinum in luceni edituni, petit in-8o, s. I., 1751. — Manuel de piété composé-, comme l< litre complet l’indique, pour l’archiduc Ferdinand II d’Autriche, in usum Sercnis-,
simi Archiducis Austrise Ferdinandi junioris. Canisius en écrivit la dédicace à Fribourg, le 1er octobre 1592. Traduction allemande ms. à la bibliothèque de Vienne, Calai, mss., t. vii, n. 11758.
21 » Beati Pétri Canisii S. J. exhortationcs domestiese collectée et disposilx a Gcorgio Schlosser, c/usdem Socielatis presbytero, in-16, Buremonde, 1876. — Becueil d’exhortations prôchées par Canisius aux religieux de son ordre. Elles ont pour objet les règles et divers points qui s’y rapportent, les fêtes de l’année, l’oraison dominicale, le renouvellement des vœux ou quelques autres matières de circonstance. Aux p. 435 sq., se trouvent les sept méditations sur les vertus de Jésus-Christ dont il a été question au n. 4. L’éditeur a clos le volume par une note sur la dévotion du Bienheureux au Sacré-Cœur de Jésus.
/II. ÉDITIONS ET TRADUCTIONS FAITES PAR LE B. CA-NISIUS. — 1° Des erleucliten D. Johannis Tauleri, von eym waren evangelischen Leben, Gôlliche Predig, Leran, Epistolen, Cantilenen, Propltetien, in-fol., Cologne, 1513. — Édition allemande des sermons et autres ouvrages ascétiques du célèbre dominicain et mystique Jean Tauler. C’est le premier livre qui ait été publié par le Bienheureux, et même par un jésuite. La dédicace, où l’auteur explique comment il fut amené à faire cette édilion et donne son jugement sur Tauler, se trouve reproduite, et accompagnée de notes instructives, dans les Epistulse, t. I, p. 79 sq.
2 » Divi Cyrilli archiepiscopi aleocandrini openim omnium, quibus nunc præter alia complura nova, recens accessereundecimlibri in Genesim, nunquam anlea in lucem sedili, 1. 1, n ; Epistolæ et synodicæ conslitutiones, prxsertim adversus Nestoriuni hæresiarcham : quibus et alia pleraque nunc recens adjecta, summoque studio restituta cotisèrent, 3 in-fol., Cologne, 1516. Epist., t. i, p. 176, 182, où se trouvent les deux dédicaces de l’auteur. — Le travail était présenté comme une édition plus correcte des œuvres de saint Cyrille déjà imprimées, et de plus enrichie de parties jusqu’alors inédites, en particulier de onze livres sur la Genèse. Cette nouvelle édition, incomplète elle-même et souvent défectueuse, semble avoir été fort peu connue.
3° D. Leonis papse hujus nominis primi, qui summo jure Magni cognomentum jam oiim obtinet, opéra, quæ quidem extant, omnia, in-fol., Cologne, 1516. Epist., 1. 1, p.215sq. —Dans une lettre du 20 juin 151-6 à Frédéric Nausea, évêque de Vienne, Canisius parle du travail considérable qu’il a dû faire pour rétablir « le texte mutilé et fautif » des écrits de saint Léon, lbid., p. 205. Le succès fut sensible, puisqu’on compta quatre rééditions à Cologne, Vienne et Louvain, de 1517 à 1573, sous le titre de Sernwncs et homiliæ. Le P. Qucsnel, passant en revue les éditions des œuvres de saint Léon, a dit du travail de Canisius : Laudanda viri adhuc tum junioris diligentia ; non laudandus ubique successus. P. L., t. liv, col. 51. La Vita sancti Leonis, mise par le Bienheureux au début de son édition de 1516, a été insérée par les bollandisles dans les Acta sanctorum, Anvers, 1675, aprilis t. il, p. 17.
Plus tard, Canisius recueillit encore de nombreux et importants matériaux pour une nouvelle édition des œuvres de saint Cyprien ; mais il abandonna son projet, quand il sut que d’autres s’occupaient activement du même travail. Epist., t. iii, p. 110 sq., 781 sq.
1° Principia grammatices, petit in-8o, Ingolsladt, 1551), 1568 ; Dillingen, 1561. — Cet ouvrage n’est qu’une adaptation, à l’usage des écoliers allemands, de la grammaire latine élémentaire du I’. Ânnibal Codret, dont Canisius s’était servi pendant son professorat de Messine. C’est à la suite de cette grammaire que parut l’édition princeps du petit catéchisme. Epist., t. i, p. 592 sq. ; t. iii, p. 771 sq. Ci. Braunsberger, Entstehvmg, p. 100 sq.
5° JJreviariuni Auguslanuni.
Canisius travailla, en