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1693

CAPLER — CAPREOLUS

CAPLER Augustin, théologien de l’ordre de Saint-Augustin, né i n Autriche au ivi

cm a de lui : bnus Auguilinui romano-catholicss fidet eonfeuor et propugnatoi ; ieane, 1717.

tiniana, 171 B i 202 Butter,

i i um S i ugu tini <j- < mani, I

bolien hungai <. / : v, p. 517 A. l’.M.MM I.l.

    1. CAPPONI séraphin##


CAPPONI séraphin, né en 1536, à Porretta, en Lombardie. Il prit l’habit des Frères prêcheurs a Bologne, le 25 octobre 1552. Après avoir fait Bes études et ensi (luis différents couvents de son ordre, il revint a Bologne comme professeur de métaphysique, fin Io7-J.il pa dans la congrégation des Pouilles, devint régent des (’colis dominicaines de Rieti et d’Aquila et professeur de théologie de l’église cathédrale pendant sept ans. Régent des éludes à Ferrare, il passa bientôt au couvent de Saint-Dominique de Venise, où pendant vingt-cinq années il se livra à l’étude et à la publication de ses écrits. Il quitta Venise en 1006, lors des démêlés de la république avec Paul V, pour s’établir à Bologne, où il enseigna d’abord pendant deux ans la théologie aux chartreux. Il mourut dans cette ville, en réputation de miracles, le 2 janvier 1614. — Tota theologia S. Thomm in compendium mlacla, in-12, Venise, loi)" ; Elucidationes forniales in Sumtnam tlteologicam S. Thomas de Aquino, 5 in-4° ou 1 in-fol., Venise, 1588 ; puis dans l’ouvrage publié sous ce titre : Summa totius théologies S. Thomas de Aquino, cum elucidotionibus formalibus, etc., 6 in-fol., Venise, 1612 ; elles contiennent, avec le texte de la Somme théologique de saint Thomas, les commentaires et les opuscules de Cajétan et des traités de Javelli, 0. P., 10 in-fol., Padoue, 1698.

Quétif-Echard, Scriptores ordinis prxdicatorum, t. i, p. 392 ; Hurter, Nomenclator, t.i, p. 135 ; G. M. Piô, Yitae morte del ven. P. Mr. Fra Serafl.no délia Porretta, Bologne, 1615.

P. Mandonnet.

    1. CAPREOLUS (Saint)##


1. CAPREOLUS (Saint). Successeur d’Aurelius sur le siège de Carthage, en 430, au moment où les Vandales, déjà maîtres de la Mauritanie césarienne, s’emparaient de la Numidie et menaçaient la province d’Afrique. Ce fut, au dire de Ferrand, un glorieux pontife et un docteur célèbre. Epist., vi, ad Pelag. et Anatol., 6, P. L., t. i.xvii, col. 925. Vers Pâques de 131, il reçut un envoyé de Théodose le Jeune, Ebagnius, porteur d’une lettre impériale qui invitait saint Augustin à se rendre au concile d’Éphèse. Or l’évêque d’Hippone était mort l’année précédente. Capreolus prit connaissance de la convocation et songea d’abord à réunir les évéques d’Afrique pour désigner une délégation qui se rendrait au concile, dont l’ouverture devait avoir lieu deux mois après. Mais, faute de temps et surtout à cause des troubles occasionnés par l’invasion des barbares, il dut renoncera son projet. Il envoya cependant à Éphèse son diacre Besulas avec une lettre d’excuses, où il prie les évéques de garder omnia inconcussa immotaque, quæ a sanctis Patribus constituta sunt, et de refuser aux pélagiens un nouvel examen de leur cause déjà condamnée. Epist., I, 2, P. L., t. LUI, col. 84-7. Cette lettre, hautement appréciée par le président du concile, Cyrille d’Alexandrie, fut lue, approuvée par 1rs Pères et insérée dans les actes dans sa teneur originale et su traduction grecque ; Ca preolus s’y révèle comme le défenseur de renseignement traditionnel, l’adversaire de tente nouveauté doctrinale et le témoin autorisé de la foi de l’Eglise d’Afrique ; elle est citée dans le Commonitorium de saint Vincent de Lérins. Go.mmonit., il, 31, P. L. t. L, col. 682. Capreolus écrivit en même temps à l’empereur pour le prier de maintenir la cause jugée au sujet des pélagiens et de

ne pas I. lisser se rouvrir le débat ; c’est cette dernière

lettre qu’oppose Fi rrand aux réclamations sans, réitérées des partisans de Pelage. Epist., iii, ad i.

et Anatol., 6, P. L., t. LWil, col. 925.

Telle était, ’ii’i-, ident, la réputation de savoir d< i -, -. que, du fond de i I ipagne, il ous

t’adressèrent i lui pour ap| telle

était la vraie foi catholique au sujet de la COntrovi nestorienne. Il leur répondit que Nestorius venait d condamné i Êphèa*. puis, relevant dans l’Écriture un grand nombre de passages, il leur démontrait solidement qu’en Jésus-Christ il y a deux natures et une seule personne : mm distingua ] » jtc*t Ii<u homini$q*e persona, quamvis sit m ea diversa subslantia. E/mt. ad Vital., 7. P. L., t. lui, col. 85 » . Dans cette lettre, Capreolus attribue l’Apocalypse à saint Jean, U i’ÉpItre aux Hébreux à saint Paul. Ibid., 10, 11. P. 1. t. i.m. col. 852, 856. Certains discourinsérés paru i oeuvres de saint Augustin, et ou il est question des ra - des Vandales, sont de Capreolus, selon la conjecture de Tillemonl, relevée par Rardenhewer. Patrologie, trad. franc., Pans. 1899, t. il, p. 156 ; 2e édit., Fribourg-en-Brisgau, 1901. p. 140.

Capreolus mourut peu avant l’occupation de Carthage par les Vandales en 439. Son nom fut inséré au catalogue des saints dans le calendrier de l’Eglise de Carthage. Mabillon, Aualecta, Paris, 1723, p. ICI, note.

Les deux seules lettres qui restent se trouvent dans Mipne, P. /, ., t. un, col

Anatolium, P. LA lxvii, c >um,

b, P.L., 1. t. xviii, cl. 977 ; TUlemont, Mèm’l t. xii. p. 559 ; t. xiii. p. 901 ; t. xiv, p.. vi, p. 495,

502, "89 ; Ceillier, Histoire des auteurs sacres, Pari » , 1861, t. vin. p. il" -Vin ; Smith et Wace, Diction, of christ. Il art. Capreolus, t. l, p. 400-401 ; U. Chevalier, Itepertoire des sources historiques. Bio-l.bliographie. p. 801.

G. Bareille.

    1. CAPREOLUS Jean##


2. CAPREOLUS Jean. On sait peu de chose relativement à la vie de ce théologien, malgré’la valeur ; t l’importance de l’œuvre qui l’a rendu un des plus célèbres de la fin du moyeu âge. Les données absolument sûres se réduisent pour le moment aux suivantes. Capreolus naquit dans le diocèse Ue Rodez vers le milieu de la seconde moitié du xiv siècle. Il entra dans l’ordre des frères prêcheurs au couvent de Rodez. Le chapitre

i il de 1 WJ7. tenu à Poitiers, le désigna pour professer les Sentences à l’université de l’; iris à partir de l’année scolaire de 1408. Il y termina l’année d’apr I™ partie de ses Defensiones. En 1411, il fut admis i la licence à l’université de Paris. Nous le trouvons ensuite dans son couvent de Rodez sous les dates du ! » septembre 1 426, du 7 novembre 1428, du 18 février : qui marquent l’achèvement des trois dernières parties de son œuvre. Il meurt à Rodez le 7 avril 14H. Capreolus a été qualifié’de princeps thomistarum, et il est incontestablement le commentateur et le défenseur le plus autorisé’des doctrines thomistes vers la fin du moyen âge. Son ouvrage, conçu comme un commentait quatre livres des Sentences de Pierre Lombard, est une exposition pénétrante des doctrines de saint Thon, une défense centre les divers adversaires qui s’étaient attaqués au chef de l’école depuis la fin du XIIIe siècle. L’ouvrage porte en titre : Libn defensiimum theologise dividoctoris Thomæ de Aquino in libros > I arum,

i in-fol., Venise, li^vi, 151 i. 1519, 1589. Une excellente édition est en cours de publication depuis 1900, Tours ; 5 in-4° ont déjà paru (1904). Paul Soncinas, Isidoi [solanis et Silvestre Prierias ont fait l’œuvre de Capreolus.

Mù h. ml, Scriptores ord. pr.rd., t. l. p. 7 ; V"> : Œnifle-’lain, Cluirtulariu

Th -M. Pègues, Lii biographie de Jean Ca Revue thomiste, t. vil (1889), p. 31" i viii, p 50, 288, 505 : 1 ret, La l dl

s docteurs les plus célèbres, ’IV « 

p.s..

P. Mandi