do la Mère de Dieu. A a Ite mi ne, la vénérable
Marguerite du Saint-SacremenI morte a Beaune en IÇ48), Bdèle en cela i l’exemple de Bainte Thérèse et aux traditions de Bon ordre, propageait efficacement la otion envers la sainte enfance de Notre-Seigneur.
X. Revues enre de publications n’a jamais eu beaucoup de vogue parmi les carmes, la plupart de leurs revues n’ayant eu qu’une existence éphémère. Les Annale » du Carmel, sous la direction du P. Abel, carme déchaussé, turent publiées à Paris depuis le mois de janvier 1*79 jusqu’en novembre 1884 ; les principaux objets rentrant dans le cadre étroit qu’on s’était tracé. étaient l’exécution des décrets de 1880 et le centenaire de sainte Thérèse. Elles sont continuées depuis le mois de mai 1889 sous le titre de Chroniques du Carmel, par les Pères de la province du Brabant. Les Stimmen voni Berge Karmel, inaugurées à Graz au mois d’octobre 1891 et plus tard transférées à Vienne en Autriche, cesseront en 1902 d’appartenir à l’ordre et changèrent de titre en 1901. Le centenaire de sainte Thérèse en 1882 occasionna la publication de YEsirella de Alha (18811883) ; celui de saint Jean de la Croix donna naissance à la revue San Juan de la Cruz (Ségovie, 1890-1896), à laquelle succéda en 1900 : El Monte Camielo (Santander et Burgos). l"ne autre revue du même nom : // Carmelo se publie en italien à Milan depuis 1902. La même année a vu naître à Ypres les Missions du Carmel, qui paraissent à la fois en français et en flamand. Parmi les revues éteintes citons aussi Sain ! Joseph" » Magazine (Dublin, 1891-1893), et l’Écho de N.-D. de Laghet (1898-1900) publié à propos du couronnement de la statue miraculeuse de ce lieu de pèlerinage.
Les carmes chaussés publient la revue espagnole : El Escapulario. Ils avaient de plus la revue américaine : The Carmélite Review (Niagara, 1893-1904), avec une édition allemande : Rundschau vom Berge Karmel (Niagara, 1897-1899).
XL État actuel. —Les événements politiques, durant la Révolution française et depuis lors, se sont fait douloureusement sentirau sein de l’ordre des carmes, aussi bien que dans les autres familles religieuses. Pour ne parler que de la réforme, la tourmente révolutionnaire détruisit complètement 17 provinces, renfermant ensemble près de 200 couvents d’hommes ; même les provinces qui réussirent à se maintenir ne restèrent pas indemnes ; par suite un grand nombre de résidences en pays de mission furent forcément abandonnées, nommément aux Indes, à Péking, en Perse, au Congo et au Mozambique, au Brésil et à la Louisiane. Actuellement les carmes île l’ancienne observance comptent 7 provinces avec environ 75 couvents ; il y a, en outre, une vingtaine de couvents de carmélites chaussées. Les carmes déchaussés sont plus répandus. Ils se répartissent en 16 provinces et 4 semi-provinces. 4 couvents dépendent immédiatement des supérieurs généraux ; de ce nombre est le couvent du mont Carmel ; le général de l’ordre en est nominativement prieur. L’ordre entier compte 125 couvents. Les carmes déchaussés possèdent des missions florissantes aux Indes (Malabar), en Mésopotamie, en Syrie, en l’erse. Les monastères de carmélites déchaussées étaient avant les lois sur les associations en France, au nombre de 357. La patrie de sainte Thérèse en compte 91 ; la France seule en possédait 128. En ce moment, la plupart des communautés françaises se sont réfugiées à l’étranger.
I. Sources générales.
Dictionnaire des ordres religieux, de Mlgne, t. i, p, 685-710 ; BuUarium carmelitanum, nome, 1715, 171K, t. i-n, par Elisée Monsignano ; Rome, itiw, t. m-rv, par Joseph-Albert Xlmenex ; Philippe Riboti, Spéculum carmetitarum, édité par J. B. de Cathanels, Venise, 1507 ; J, Falcone, Chroniconcarmelitarum, Plaisance, 1545 Pietro-Luca di Brus-BtiBi, CompendtoMstoricocarmelitano, Florent
Boharquez, Chronleas delt orden del Sf
1597 ; Dléf i - ria Maldonado, Ditucida tnttrælon
tir lut chronicai y etntiguedad de la iladre de
h del Canin p.faut
ordinis orlgo, Anvers, 1610 ; J.’J.- Carthagène, lie anuquxtaie
le B. Morue V.deM C Am i. Andrée, /)
Carm l. ri’Je Saint-Jean, Typus vestis reli giOêSt, Paris. 1025 ; Ca tutus, Paris, 163t : Thomas
d’Aquiri de De patriarcalu Elis 1732 ; ’IMin : I. / utum Elue, Ri i. e. inique de
porum ordinis carmelttarum,
Paris, 163s ; Daniel de la Vierge, Vinea Cm meli Vnvers Spéculum carmelitanum, 2 in-fi l, Anvers, 1680, œuvre thume ; il reproduit entre autres les traités suivants I i Riboti, Libri X de institutione et progressu ordinis pruphetici Eliani… ex operibus Joannis XLl V antistilis Hierosolymitani, s. Cyrittieonstantinopolitani, Gulielmide Sanvico’Sandwich, , et Siberti de Beka ; Jean le CJi -, Viridarium ; Jean de li heim, Defensorium ; Jean Bacontborpe, Compendium ; Bernard Oleriu- ! Bradiey, Chronicon ; B ; : Mantouan, Apologia ; Jean de Vineta. Chronicon : Pierre Bruyne, Tabulare ; Jean de Matines, Spéculum historiale ; Jean Paiéonydore, Fasciculus tripartitus ; Arnaud Boslius, Spéculum historiale ; De palronotu ; De viris illustribus ; Jean TriUiéme, De ortu et progressu : De vins tllustribus ; Baudouin Leersius, CoUectanetim exemplorum ; François de Bnne-hspérance, Historico-theologicum armamentarium ; Tl -rau’us, De indulgentiis confratrum scapularis ; et enfin les actes des saints de l’ordre avec des notices sur les prélats, les écrivains et les hommes remarquables ; Pierre-Thomas Saracenus, Menulogium carmetitarum, Bologne, 1627 : Jean-Baptiste Lezana, Annales sacri prophetici et Eliani ordinis, 4 vol., Rome.’1650, 1653, 1656 ; un v vol. se trouve en manuscrit aux archives des carmes chaussés à Rome ; le IV, qui embrasse la période de 1140 à 1515, le seul, par conséquent, qui pourrait avoir une valeur historique, est (.âté par le défaut de critique de l’auteur : l’histoire de l’ordre au nu y< n Âge est encore à faire ; unabrégédes Annales de Lezana. en flamand, par Pierre Wemmers, Anvers, 1001 un ouvrage de nulle autorité ; Louis de Sainte-Thérèse. La suecession du S. prophète Élie, Paris, 1662 ; Philirpe de la Sainte-Trinité, Compendium historix carmetitarum, Lyon. 1656 ; Décor Carmeli, Lyon. 1665 ; Theologia carmelilana, Rome, 1665 ; Pierre-Thomas de Haitze d’Ache publia contre lui : Les moines empruntés, Rouen, 1696 ; de Vaux du Saint-Sacrement lui opposa saliépunse pour les religieux carmes au livre intitule : Les moines empruntes, Cologne, 1697 ; Augustin Biscaretus, Palmites vinex Carmeli ien manuscrit chez les carmes chu à Rome) ; Paul de Tous les Saints. De ortu, progressu et viris illustribus, Cologne, 1140 : Malhias de Saint-Jean : Histoire panégyrique de Vordre des carmes, Paris, 1650, 1665 ; Engelhert de Saint-Franç--is, .Séries omnium capitulorum generalituii ab 1318 ad 1762, Rome, 1765 ; Jean-Baptiste de Saint-Alexis, Storia del monte Carmelo, Turin, 1780 ; De statu antiquo et modemo S. montis Carmeli, Turin, 1772 ; Jean-Népomuccne de Saint-Pierre (Hovenhagbel), Histuire de l’ordre de S. D. du M. Carmel sous ses neuf premiers généraux, Maastricht, 1706 (anonyme), excellent critique ; Ferdinand de Sainte-Th-Ménologe du Carmel, 3 vol., Lille. 1879 (pas toujours exact), Marc-Antoine Alegreus Casanatus. Paradisus carmelitici decoris, Lyon, 1639 (apud nos nulXo pretio est ejusque scriplio urticeti vertus quam paradisi nomen meretur, L. Perez) ; condamné par la Sorbonne en 1612 : cet ouvrage et quelques autres du même genre ont d< ont ccasi< n à un voltairien de pe : les traditions carmélitaines dans l’ouvrage intitulé : Ordres monastiques : lùstoire extraite de tous les auteurs, etc. 5 vol., Berlin (Paris). 1751 ; le i vol. s’occupe presque entièrement des cannes ; nous n’aurions pas fait mention de cette œuvre burlesque, si elle ne formait la base de l’article Carmélites dans VEncyclopedia Britannica jusque dans l’édition la plus récente ; Alexis-Louis de Saint-Joseph, Histoire sommaire de C ordre de N -D. du Mont-Carmel, Carcassonne, 1855 ; R. manetde Cailland, Origine de l’ordre du Carmel, Lin
n. Controverse sur l’antiquité » k l’ordre. — Daniel de ta Vierge cité plus haut. François de Bonne-Espérance, cité dans le texte ; Maximilien de Sainte-Marie. Hur, elitanus.
Cologne, 1681 d’auteur cité se défendit d’avoir écrit ce libelle ; voir Janning, Apologia, p. 103) ; Valentin de Saint-Arnaud, Bar* pocrates jesuiticus ; Prodromus carmelitanus, Il meli régula : Pomum discordue, les quatre ouvrages paroi-Cologne en 1682 ; Jacques ite Saint-Antoine. AppendiX ad sultationes canonicas, Cologne, 1682 ; Henri de Saint-Ignace, rV’ovus Ismail, Augsbourg, îé^-j (sous le pseudonyme : J Camus) ; l>. N.. c nselUci royal (nom fictif). Amyclte jesuittcx