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    1. CAUYOPIIYLI##


CAUYOPIIYLI.

1814

171 1, Anhang, p. 11-41

I, ’. i. col 1712 ; M

Athènes, ii,, ., . Athènes, 1872,

p. 360

1872, t. m

Zerlentfs, ’Jw&wou wfl KafuofûXXou j

Vthèm 1890, t ai, p, de Jérusalem dans P. Kerameus, ’Aittim, t r, p. 801-302 ; Plchler, Geachichle des ProtestanHsmus In ier orientalischen’nu il Jahrhundert, .Munich, 1882, p. 2’û> : Parantes, « -/ri -. ; 1676, 1675, 1694, nifiatixiy du sQlogue grec, Constantinople, t. i, p. 26-85 ; Wesi lora, EuptoXi » ] tiis JjJoîoJou i.)v, r>. ; ’i » >/#.râ ; , Athi nés, 1893, -, ;, r, M du t. i, p. 1 18-150 ; Legrand, Bibliohii hellénique P< mPsiècle, Paris, 1895, t. in. p. 45-50 ; Grober, Grundctss dcr rumânisc/iefl Phitol bourg,

1898, t. ii, p..’ill ; Bianu et Hodos, Bibliografta i Bucharest, 1902, p. 336-337 ; Lébédev, h !, , nu greco-vosCotchnoi tzerkti poâ ulasviu Turok, Saint-Pétersbourg, 1901, t. ii, p. 683-t ; K7 ; le cl. net synodal des patriarches Callinicos et Doslthée contre Caryophylles est inséré dans l’ouvrage de Dositlu’-e contre Caryophylles, .i ; i -- i. [694, p. 98-408, et dans les Opusculn de Renaudot, Paris, 1709, p. 189-1 ! >4 ; il a été réédité comme inédit par Gédi on, Kenovuu imiitti, t. i, p. 99-lu5 ; les vies de néomartyrs grecs dans Nicodème, Nlov m ;  :. ; « .i ; ^, , Venise, 1799.

A. Palmieri.

2. CARYOPHYLLES Jean Matthieu (en grec KapuotpûXXïi ; ou même KapuoftXoc), théologien grec catholique

du xvi-xvii c siècle. Il naquit à la Cariée dans l’Ile de Crète, versl’an 1565-1566. Après avoir achevé ses études d’humanités dans son pays natal, il entra au collège grec de Saint-Athanase a Home, où il demeura durant 12 ou li années. Pendant i ans il l’ut diacre de la cour pontificale pour le rite grec, et le 14 juin 1595 il devint docteur en théologie et en philosophie. Ordonné prêtre, en mus 1596, par le cardinal Santorio, il fut envoyé en qualité de vicaire et d’administrateur dans le diocèse de Kissamos (Crète). Durant quatre années, il y déploya un zèle parfois excessif et eut des démêlés avec les dissidents orthodoxes. Les Grecs s’en (’murent et par l’entremise du fameux théologien e, rec Mélétios Pigas, élu dans la suite au siège patriarcal d’Alexandrie, ils tirent des instances auprès du Sénat vénitien pour que Caryophylles lût éloigné de l’ile. De retour à Rome, il fut employé à la Bibliothèque vaticane et donna des leçons de grec au collège de Saint-Athanase. Son protecteur, le cardinal Louis Ludovisi, lui obtint le litre d’archevêque d’Iconium in partibus. Il mourut en 1035 et fut enseveli ians l’église du collège grec. Caryophylles fut un écrivain très fécond et un apologiste fougueux de l’Église romaine contre les théologiens grecs orthodoxes. M. Legrand donne la liste de ses ouvrages inédits dont plusieurs sont mentionnés par Allatius et Papadopouli-Coinnene. Nous citerons seulement parmi ses ouvres imprimées, celles qui ont trait à la théologie : 1°’AvTlpp7]<71 « upô ; NeîXov tov 8Effo*ecXovfxi)v ~iç, tîjç àç, -/^- toC Wi-x. Paris, 1626, réimprimé par Roccaberti, Bibliotheca maxima pontificia, Home, 1698, t. xiv, p. 477-513 ; réfutation des plus importantes objections de Nil, archevêque de Thessalonique (xiv siècle), De primatu papx romani, édit. de Saumaise, Hanovre, 1008 ; 2° Noctes Tutculanm d Ravennates, Home, 1621, série d’épigrammes et de pièces latines ou grecques sur les mystères des fêtes liturgiques de l’année, des fériés du carême, et des dimanches de lavent ; 3°’ATroSoxiu.a’îia xal xaTixpfji ; nj ; èlt’ovôjxaTi KupîXXou IlaTptipyo’j KcùvaTomivounoXewç IxSoSdirr, ; 6 ; j.oXoyta ; tt, : ttiutew ;, îcto’jv oc-’.TTia ; tôv KaX6lvtOYûv T) (TUVÏJTTat XOti r, tûv àvaÛ£|j : aTi(JjjiùJv rcap’aÙToO 8r| toj

KupfXXou ::i).at sxoci>vi)0{vTb>v àit^ppit|/i(, Rome, 1631, réfutation de la fameuse confession orthodoxe de Cyrille Lucaris, le fauteur du protestantisme dans n grecque du wir siècle. Caryophylles publia aussi une traduction latine de cet ouvrage : Centura confeuionù fidei scii potiwperfldixcalviniaiw <jkx nomine Cyrilli

lia rircutnfertur,

Home, 1631, el une traduction en grec modem : Kïti v.piT’. ;  : ï ( ; ’, -, :, ; - v : -V ; -îti t> ; xax01CMTfa(

tûv KoX6tv « TTû)V, ’, -’, . frrvir « û8’ioux KuptXXou

QaTpcâpx ov Kwvatavi jo<

| uSoxplOTtxvtXTj ; xan t toC lij’.i.’/j

àirô -r, -’Aprrjv, Rome, 1631, dirigé contre la Xvtuv. v.r /-rr//, ’! '. : de Za caria. mi tropolita d krte,

écrivain grec du commencement du xvi il se

termine par une élégie sur les malheurs de la Grèce et les résultats désastreux du schisme ; 5° Vita saniti

J’citcts ttOttri Nilijw ; ’OntU bernali ejut diu ipulo nunclalinitate duuata, interprète Joh. Matthteo Caryophyllo, arch

Home, 1624 ; 6° Nota haaci Catau boni m Baronivm, insérées par le jésuite André Eudasmon Joannes dans la Refulalio ext ni haaci (’.a sauboni, Cologne. Hil7.p. 125-135 ; 7 C<, llatii i contextus omnium librorum Novi Testanienticum xxii codicibus anliquit manuteriptis ex bibliolheca liarberiniana, insérées dans la Catena grau orum Patrutn in Evangetium tecundum Marcum du jésuite Pi sin, Rome, 1673, p. 160-528 ; 8 g Caryophylles traduisit du grec en latin les Actes du concile de Florence : ’H iyia y.x : oixouu.svixT| v $X » pevtîa S’jvoooc, 2 vol., Rome, s. d. (1629, d’après Za viras >. 355 : le t. n contient l’apologie du concile de Florence par Joseph, évéque de Methone, dont la traduction latine de Caryophylles est reproduite par Labbe, Sacrosancta concilia, Paris, 1072. col. 734-824, et P. G., t. clx, col. 1109-1394. Caryophylles soutient contre Allatius que cet ouvrage n’est pas de Georges Scholarios, mais de Joseph de Méthon<. P'.. t. eux, col. 1107 ; t. clx, col. 287. Ce même tome contient la traduction latine de la réponse de Grégoire protosyncelle (Mammas) à Marc d’Éphèse, réimprimée par Labbe, loc.cil., col. 734-821. et des discours De pace, atlrihués à Georges Scholarios. Mansi, Concilia, t. xxxi. col. 10611120 ; /". G., t. ci.xx. col. 381-524. L’authenticité di discours est bien douteuse. P. G., ibid., col. 287. Caryophylles donna aussi une traduction en grec vulgaire de la Defensio quinque capitum : ’Epuiy/Eta Ttôv xeçaXafuv âlCOÛ r.i^-.ï/i : ’r, àz’-. ;  : c7 :  ; Tr, ; ifîa ; xa’i atxowu. evixïjç (tvivôSov tt, ; 4>XcopevTia(, xaiKoiiévr :. icaXat ô6ev, xai aîTay : ’)(DTT.7 ; j : £vi, tltô lôiblTixov ii, îXi|pui Sic y.oivi, -/ ùfÉXeiav’r, o-o : a fJTOV IXXr t v(xa T’jTtioyiivT, ii-.îài ; ei ; tô avoua rswaSfou ïlarptôp/ou, Rome. 1028 ; 9° Allatius et Sommervogel attribuent à Caryophylles une versionengrec moderne du catéchisme de Bellarmin, tt la Nouvelle biographie générale, nous ne savons pas d’après quelles données, la traduction syriaque du même ouvrage : Dvttrina crittiana tradotta délia lingua italiana nella siriaca, Rome. 1033. Caryophylles collabora aux commentaires de Michel Ghisleri sur Jérémie. Dictionnaire d’archéologie chrétienne et de liturgie, t. I, col. 1221.

Allatius, Apes wrbanm, Rome. 1633, p. 162-163 ; Id.. De Ecclesi. v occidenUUù atque orientait » perpétua i, Co logne, H’is.. col. 999 ; Nicius Krythræus, Pinacoteca imaginum itlustrium doctrirue vel ingenii laude virorttm, Cologne, p. 223-224 ; Pabrlcius, Bibliotheca grttca, t. xi. p. M6 ; Dosithée (patriarche), r.-. ; i-, -, ;. Jassy, 1669, p. 19 ; Moreri. Dictionnaire historique, Paris, 1740, t. ii, p. 152 iadelritogreeo

in Italia. Borne, 177 :). t. m. p. 165-166 ; Jôcher, Alljemeitu lehrten-Lexicon, Leipzig, I7ôu.t. i, c vellebiogi

universelle. Paris, 1853, t. vu. p.. NinUv’ « t| -’Athènes, 1854, t l, p. 204-205 ; Pichle ! cliichle der Protestantismus m ilrr orientalischen Kirchi i » i 17 Jahrhundtrt, Mur mm

GrweUs orthodo.rr bibliotheca si I cta, Fribo -xi ;

Sathas, N. Athi i. Dëmétra copoulo, npo » *^ « a. «  « ! S, oft » iii :  ;. Leipzig, and,

Bibtioorap/ite hellénique ilu xiir siècle, t. n. p. 389 ; t. ni. I 196-21 S, 226-227, :.’JI- ; >J’J ; t. v. p. 226-2 ; ï conciles, Paris. ls70, t. xt, p. V- 1. Sommervogel, P. de la C" de Jésus Brui. i. i. col 1198