alors chez 1rs Anplo-Saxons et Bède,
t., ii, P. L., t. xciv, col. 659, recommandai) à ii. évêque d’York, puisque celui-ci ne pouvait parcourir lui-même chaque année tout son dioi lir dans iim> les uii.i r idei prêtres, cfa d’administrer aux Bdèlei < - sacrements et de leur expliquer le symbole des apôtres et l’oraison dominicale, traduits en anglais. Les laïques, les clercs et les moines, qui mcomprenaient pas le latin, devaient réciter ces formules en leur langue Le concile national, tenu à Cloveshow en 717, avait statué, can. 3, 10, que les évéques visiteraient tous Ie8 ans leur diocèse, et que les prêtres apprendraient par cœur le Credo, le Pater, les prières de la messe et des sacrements et les expliqueraienl à leurs ouailles en langue vulgaire. Mansi, Concil. , t. xii, col. 390. : iil8. Le concile réuni en 7K7 à Calchut sous la présidence de Lambert, archevêque de Cantorbéry, et du roi Offa, renouvela une partie de Ces prescriptions. Can. 3, iliirf., col. 91O. G. Ilickes, Thésaurus linguàrum septenlrionalium, a édité une formule anglaise de l’oraison dominicale glosée, tirée d’un livre mis sous le nom du roi Canut. Les canons 25e el 26*, attribués à saint Boniface, ordonnent à tous les chrétiens et spécialement aux parrains de savoir par cœur le Pater et le Credo. P. L., t. lxxxix, col. 822.
Dans l’empire carolingien, le même programme fut imposé partout. Le concile de Francfort (794) exigeait, can. 33, que le symbole des apôtres et l’oraison dominicale fussent connus de tous. Mansi, t. xiii, col. 908. Saint Paulin, patriarche d’Aquilée, au concile de Friuli (796), imposa aux prêtres l’obligation de savoir par cœur le symbole de Nicée et aux fidèles celle de retenir le symbole des apôtres et l’oraison dominicale. Concil. ForojuL, can. 12-45, P. L., t. xcix, col. 293-295. Charlemagne lui-même fit des règlements sur la prédication, l’instruction des catéchumènes et le catéchisme. Les prêtres devaient comprendre et prêcher aux fidèles l’oraison dominicale, Capit. àe 789, n. 70 ; Boretius, Capir tularia, Hanovre, 1883, t. I, p. 59, aussi bien que le symbole. Capil. de 802, n. 5, ibid., p. 106. Tous les chrétiens devaient apprendre le Credo et le Pater. Capit. de 802, n. 14, 15, P. L., t. xcvii, col. 247 ; Boretius, t. i, p. 110 ; cf. p. 147. Ils étaient obligés de les réciter aux prêtres qui avaient eux-mêmes la charge de les enseigner aux lidèles, ibid., col. 767, dans la langue que ceux-ci comprenaient. Ibid., col. 770. Cependant, régulièrement le soin de les enseigner était laissé aux parents pour leurs enfants et aux parrains et marraines pour leurs filleuls. Ibid., 15, col. 248. Charlemagne, ayant rencontré des chrétiens qui se présentaient pour être parrains et marraines, mais qui ne purent réciter ni le Credo ni le Pater, leur défendit de tenir des enfants sur les fonts, tant qu’ils n’auraient pas acquis la science requise. Epist., xv, ad Garibaldum, P. L., t. xcviii, col. 917-918. L’enseignement portait aussi sur 1rs vices ou les péchés, grands ou petits, à éviter. Capit., P. L., t. xcvii, col. 326. Théodulfe, évêque d’Orléans, dans son capitulaire 22, obligeait tous ses diocésains à savoir le Pater et le Credo. P. L., t. cv, col. 198. Les écoles, instituées alors, avaient pour but de donner aux enfants qui les fréquentaient l’instruction religieuse. In contemporain a rédigé, sous forme d’interrogations et de réponses, ou de dialogue entre un maître et son disciple, une leçon d’école qui, partant de la création, expose les principaux points de la doctrine chrétienne et se termine par l’explication du Credo et du l’aicr. Cette Ditputatio puerorum per » iterrogationet ei respontionet a été même attribuée à Alcuin, mais à tort, semble-t-il. P. L., t. ci, col. 10971 1 4-i. Le concile d’Arles (813) ordonne aux pères et aux parrains d’instruire dans la foi leurs lils et leurs filles. Can. 19, Mansi, t. xiv, col. 63. Celui de Mayence, réuni Ja même année, fait les mêmes injonctions et recom mande la fréquentation d
col. 71. Le concile de Paris, réuni a Louis le Débonnaire, ordonnait d’instru Tints
baptisés di - leur nai blâmait ceux qui n
geaient ce devoir. L. I. can. 6, Mansi ibid., col. 541, Le concile d’Aix-la-Chap déclare qu
lire d’apprendre aux enfants l’oraison dominii le symbole et leurs devoirs. C. ii, a. 5. Mao col. 681. Le manuel de Dhuoda à --on fils, réd expose la foi et la morale chrétienne. P. L., t. col. 109-118.
Ottfried, moine de Wissembourg, a composé au ix’siècle un catéchisme en langue tudesque, qui contient l’explication de l’oraison dominicale, un catalogue dis péchés mortels, le symbole des apôtres, le symbole dit de saint Athanase et le Gloria in kard
l’a publié, Incerti monachi W rtss<’nburgen$is calèchesis theotisca, in-12, Hanovre, 1713. p. 00-73. Il a aussi, p. 79-81, une traduction et une explication, en vieil allemand, de l’oraison dominicale et du symbole des apôtres qui sont deNotkerle Lègue (fin du i p. 81-86, une autre de Kéron, moine de Saint-Gall, et en appendice, p. 201-202. une version saxonne très ancienne du décalogue. On trouve encore dans le même ouvrage, p. 93-99, deux formulaires de confession, du ixe siècle, dans lesquels sont énumérés les péchés à accuser. J. Schiller, Thésaurus antic/uitatum teutunicarum, L’Im, 1728, t. i. suppl., a édité un catéchisme de l’amour de Dieu et du prochain, du ix ( ou du x’siècle, un décalogue en anglais et en latin, de l’époque du roi Alfred (871), et un autre plus récent en vers anglais.
Au x’siècle, Kathier, évêque de Vérone, ordonnait encore aux prêtres de prêcher le Credo et le Pater. Synodica, 12, P. L., t. cxxxvi, col. 563. Les mêmes prescriptions étaient renouvelées par Burchard de Worms, Décret., t. II, c. lix-lxy. P. L., . cxi., col. 636037, par Béginon de Prûrn, De ecclesiasticis discipliuis, 1. 1. 201, 202, P. L., t. cxxxii, col. 228-229, et par Yves de Chartres. Décret., part. VI. 152-101, P. L., t. cxli, col. 481-483. Le roi Edgard (7 975) déclarait que chaque chrétien est tenu de donner à ses enfants des habitudes chrétiennes et de lui apprendre le Pater et le Credo. Can. 17, P. L., t. cxxxviii, col. 500. Thierry de Paderborn donnait, au xi’siècle, une explication de l’oraison dominicale. P. L., t. cxlvii. col. 333-310. Fulbert de Chartres (- 1029) expose à Adéodat comment il faut instruire les commençants sur les principaux sacrements. Epist., v, P. L., t. cxli. col. 196-204. Bonizon de Plaisance (- 1089) a publié un Libellus de sacramentis, P. L., t. cl. col. 857-S66. Le roi Canut le Grand (} 1036) ordonne encore aux parents d’apprendre à leurs enfants le Pater et le Credo, 21. P. L., t. cli. col. 1176. Brunon de Wurzbourg († 10151 a compilé plusieurs explications latines du Pater et du Credo et un commentaire du symbole Quicumqve. Deux d’entre elles sont textuellement empruntées à la Disputatio puerorum du ix< siècle, P. L.. t. cxi.n, col. 557-568. Cf. J. Baier, Der h. Bruno, Bischof von Wiirzburg, aïs Katechet, 1893. Eckard, op. cit., p. 86-90, a publié une paraphrase du symbole des apôtres en vieil allemand du xii siècle, nommée Boxhormama du nom de celui qui l’a découverte, et le Kry deralten Kilehen, explication du même symbole, du commencement du xiii’siècle. Abe lard a rédigé une explication de l’oraison dominicale, du symbole il et du svmbole de saint Athanase. P. /… t. 1 1 xxxviii. col. 011-632. Au début de son exposition du Credo, il indique son but. cpii est d’expliquer ce que tout chrétien est obligé da croire et de savoir, c’est-à-dire, d’après le concile de Reims « le 813. cm. 2 ; cf. Mansi. t. xiv.col. 77. le Pater et ie Credo. Ibid., col. 617-619. Quant au svmbole de saint Athanase, il doit être expliqué aux adultes et à ceux qui mit l’Age de raison, parée qu’il sert, comme les autres