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Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 2.2.djvu/480

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CHARLES BORROMÉE SAINT)


controverse en langue n 1 —.. i r^. p, 316 ; le* Itatlltl pour lelibnirea 1 1 le » Imprimeurs, p deux

édits iur le premier dimanche de carême et sur l o ration du cari M, , p de* instruction ! <ii’i

l>. 390-706, notamment sur la prédication, i « . 800-407 ; lisacramentel rituel ambrosien, p. 107 168 ; lea deux lu i-, . s i i, um fabricm et nipellectilii eeele rieui 535 ; des instructions sur la confirmation,

p. 59ꝟ. 60 p la communion, p. 600412, el la célébration de la messe, p. 612-644 ; pour les confesseur-, p. 644-668 ; 5° Institutiones et régula diverti generis, t. m. p. 711-878 : ce sont les régies pour le gouvernement spirituel et temporel de la maison archiépiscopale, p. 711-724 ; lea règles des oblats de Saint-Ambroise, p. 724-740 ; celles de la société des écoles de la doctrine chrétienne, p. 711-809 ; celles qui furent dressées pour les religieuses, p. 813-858 ; celles qui concernent le séminaire, p. 859-878 ; 6° tableaux divers, p. 879-905, entre autres, p. 892-896, celui des censures et des cas réservés, que termine la liste des cas réservés par saint Charles ; 7° lettres pastorales, p. 906-1249 : à noter les lettres sur le premier dimanche du carême, p. 928-930 ; sur le jubilé (deux lettres suivies d’instructions), p. 9309.")1 ; sur les indulgences de la visite de sept églises ohtenuesà l’instar de celles de Rome, p. 951-965 ; sur la peste, suivies d’un long et important Memoriale qui avait pour but de dégager et de rappeler les leçons que donnait la cessation du fléau, p. 960-1220 ; quatre discours prononcés au XIe synode diocésain, p. 1229-4240 ; 8° diverses formules, p. 1250-1340, sur toutes les matières qui peuvent se présenter dans l’administration ecclésiastique, telles que celle des lettres par lesquelles on envoie au pape le concile provincial, p. 1284-12851

On pourrait tirer des œuvres de saint Charles un cours presque complet de théologie pastorale. Bornons-nous à relever quelques passages qui entrent dans le cadre de ce dictionnaire. — 1° Saint Charles eut sa part dans la correction du bréviaire romain décrétée par le concile de Trente. Cf. S. Bâumer, Histoire du bréviaire, trad. I !. Biron, Paris, 1905, t. ii, p. 145, 160-163, 168. Il le fit adopter au IIe concile provincial de Milan pour la portion de son diocèse qui ne suivait pas le rit ambrosien ; mais, conformément à la constitution de saint Pie V sur le bréviaire, il interdit le bréviaire de Quignonez et ordonna la conservation du rit ambrosien partout où il avait été en usage. Comme tous ses contemporains, saint Charles croyait que ce rit avait saint Ambroise pour auteur. Cf. Ambrosien (Bit), t. i, col. 957, et Dictionnaire d’archéologie chrétienne et de liturgie, t. i, col. 13731374. Les Acta Ecclesix Mediolanensis nous renseignent sur les mesures adoptées par saint Charles pour fixer el coordonner ce rit et sur les changements qui furent introduits. Cf. P. Le Brun, Explication de la messe, Paris, 1726, t. ii, p. 190-194 ; S. Bâuiner, op. cit., t. ii. p. 220, 228-230. — 2° On avait adopté à Milan la coutume, disparue ailleurs depuis longtemps, voir col. 1734-1735, de commencer le carême le premier lundi du carême ; saint Charles ramena le cai » tl jejunii, non au mercredi des cendres, mais au premier dimanche du carême, s’appuvant sur l’ancien usage de son Kglise qu’il faisait remonter à saint Ambroise. Cf. Acta Eccletùe Mediolanenris, t. n. p. 928-930 ; t. t, p. 306, 358s82 ; Benoit MV. De synodo diœcesana, 1. XI. c. i. n. 3-6, Opéra omnia, Bassano, 1767. t. su, p. 20-22. Cette mesure ne isait que la partie du diocèse qui suivait le rit ambrosien ; le reste du diocèse inaugurait le carême le mercredi des cendres.

Acta, t. i, p. 12. — 3° Lee prêtres qui Buivent le rit ambrosien ne dei veut |kis célébrer la messe les vendredis de carême, t. i, p. 280. — 1° Saint Alphonse de Liguori, t. VI, tr. III, De euchariitia, n. 900-901, cite saint Charles à l’appui de sa thèse ; communiter dicunt doctoret, regulariier loquendo, puerot non obligan ad communio nem ante i’ma dit qui

par saint Alphon »

retard pour la première commun !

saint Charles n’admet pas que l’enfant soit pri charistie par défaut’ion

e>-t suffisante. F. Bibeud, La I

nique pour la première communion, Hom i p. 65-71 ; cf. p. 72-73. En réalité, le texte i Si beud sur les enfants en retard, et qui se lit dans les

instructions pour l’administration de l’eucharistie, t. i. p. 601. n’est pas celui que cite saint Alphonse ; ce dernier se trouve dans les actes du IX’synode dioc< -I. i, p. 326, et porte que les curés doivent convoquer. tous les mois, les enfants qui ont atteint neuf ans et qui sont initiés, à l’école, à la doctrine chrétienne, et leur apprendre, à l’église, a bien se confessa r : quant à ceux qui auront atteint dix ans, le curé- les fan venir au commencement de la semaine de la septuag - formera à la connaissance et au culte de l’eucharistie. Saint Charles ajoute, après avoir demandé qu’on eni l’école, la nécessite de se préparer à la communion : quand on informe sur la communion des enfants, le curédoit s’enquérir, et cela aussi auprès des parents, de leur piété, de leurs bonnes dispositions et de leur usage de la raison. Dans le sacramental fou rituel | ambrosien, t. I, p. 421, il dit qu’on refusera la communion aux enfants qui, propter œtalis imbecillitatem, nondum hujus $acramenti cognitionem et gustum habenl, et qu’à ceux qui sont plus grands, grandiutculit, on ne l’accordera qu’après les avoir examinés et instruits de tri et ratione hujus tanli sacramenti ; un peu plus loin. t. I, p. 428, à propos de la communion pascale, il ordonne aux curés de rappeler fréquemment et d’expliquer, pendant le carême, la célèbre constitution Omnis utriutque sexus du IY « concile de Latran. et d’aller, dans les familles, inscrire les noms de ceux qui. ayant acquis par leur âge l’usage de la raison, ont le devoir de communier a Pâques. Dans le sacramental encore, t. I. p. 420, il i qu’on appellera à la confirmation les enfants qui ont atteint huit ans et même ceux qui, plus jeunes, auront l’usage de la raison et le goût de la piété : cf. le concile provincial de 1565. t. i. p. 8, et celui de 1579, t. I, p. 179, ainsi que Benoit XIV, De synodo dia-cesana, ]. VII. c. x. n. 3, 7. Opéra omnia, Bassano, 1767. t. XI, p. 135 : a la suite de la continuation ces enfants recevront l’eucharistie. — 5° Selon la reniai que de Benoit XIV, De synodo diœcesana, 1. XI. c. xiii. n. 4, Opéra omnia, t. xii, p. 55, nul n’accusera saint Charles d’avoir été trop indulgent. Les théologiens rigoristes en matière d’absolution se réclament volontiers de son autorité. Voir, par exemple, Concilia. Traité du délai de l’absolution, trad. française, Rome, 1756. p. 64-68, et les Instructions sur les fonctions du ministère pastoral, par SU r l’évêque de Toul, 1772, réimprimées, après avoir été retouchées, sous le titre suivant : Met/unie pour la direction des âmes dans le tribunal de la pénitence, par un prêtre du diocèse de Besançon [Pochard], 2 édit.. Besançon, 1811, t. i, p. 14-15, et p.issini. surtout p. 220 sq. Dans ce dernier ouvrage, la pensée de saint Charles a été dénaturée, en partie parce que l’auteur, au lieu de suivre le texte original, qui est italien, s’est lie à la traduction latine, qui n’est pas toujours fidèle. Cf. T. Gousset, J « . « ti /ication de la théologie morale du 11. Alphonse-Marie île Ligorio, Besançon. 1832. p. 284-303, et dans Gaume, Manuel des confesseurs, IIe édit.. Puis. ISS1, p. xxxiv-XLVi ; Théologie morale. P édit., Paris. 1816, t. 1. p. 373377. Sur l’usage que saint Alphonse de Liguori fait de l’autorité de saint Charles dans la question de l’absolution des récidivistes, cf. Vindicim Alpkontianm, Borne, IS73, p. 697-701 ; A. Ballerini. Opus theologicum morale, » édit, Prato, 1893, t. v, p. ISS, 140-151. ti’Dans ses Maximes et w/lexions sur la cor c. xxxv. Œuvres, édit. Lâchât, Paris, Icv.’, t. xxvii.