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Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 2.2.djvu/506

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CHASTE ! i :

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2. La i hasU là In i |’ « I’"'" 1’double carai U ristique de totale) I perpétuelle abatte des délectations charnelles qu’autorise le mariage. ne dans cette note généi ique, i Ile se diversifie Buivant l état de vie où i lie i » l pratiqui s Anl rieure au mariage, elle tient di toul ce qui est d< fendu, maU sans renonlibilité du mariage. Dans

l’état du mariage, elle règle, Buivanl la loi morale, i lls. q U i est i" rmis. Posti rieure à l’état du ma . dans l’état de viduité, tout cequi s est Q du. Ce ne sont point trois espèces particul , l une même vertu ; ce ne son ! que trois états différents où se pratique une même vertu commune. Salmanticenses, Curma théologie moral », tr. XXVI, c. i, n. 12 sq.

Vertus complémentaires ou connexe ». — l.’ «  pudeur. — Considi rée comme complément de la chasteté, cette vertu a principalement pour objet la discr. don. la réserve et la retenue dans l’usage du mariage I dans tout ce qui en exprime, en suggère ou en rappelle l’idée. Ainsi elle assure l’intégral respect de la chasteW dans toute la conduite extérieure. S. Thomas, Sun, . theol., H a II", q. eu, a. 4. —2. L’abstinence. - Spécifiquement distinct.’de la chasteté par son objet immédiat, la juste modération des délectations de la fonction nutritive a cependant avec la chasteté une i-lroite affinité. S. Thomas, ibid., q. eu, a. : s. ad 3 « " « . Elle écarte les périls que peut susciter l’intempérance et elle fortifie la maîtrise de lame sur les sens, d’où résulte une plus grande énergie spirituelle pour le maintien de la chasteté : avantages fréquemment loués par les Pères et par les auteurs ascétiques. Voir t. i, col. 261 sq.

11. Conseil de chasteté. — / son existbncb fi sa NATURE. — 1° Enseignement du Nouveau Testament.

— 1. Enseignement évangélique. — Non omnescapiunt verbum istud, sed quibus datuni est. Sunt enim eunuchi qui de matris utero sic nati sunt, et sunt eunuchi gui facti sunt 06 hominibus ; et sunt eunuchi qui seipsos castraverunt propter regnum aelorum. Qui potest ve copiât. Matth., xix. Il sq. — a) Ce célibat dont parle Jésus est un état de vie permanent. C’est ce qu’indique la similitude établie entre ceux qui sont perpétuellement exclus du mariage par la nature ou par la cruauté des hommes et ceux qui s’en excluent volontairement prt>j, linregnum cselorum. L’un et l’autre état sont également permanents, bien que les motifs soient très différents. D’ailleurs, s’il ne s’agissait que d’un état transitoire, comment Jésus pourrait-il attribuer à une faveur divine toute spéciale, quibus datuin est, ce qui échoit nécessairement pendant une période plus ou moins longue à presque toute l’humanité ? — b) Ce célibat permanentdoit être embrassé volontairement et pour des motifs surnaturels. Son caractère entièrement volontaire résulte de l’antithèse manifeste entre les eunuques involontaires de naissance ou d’institution humaine et les eunuques qui sont tels par leur propre choix, . 12. Le caractère surnaturel est explicitement marqué par les expressions : proptt n aelorum,

. 1-2, et quibusdalum est, . 11. si la grâce célesteest nécessaire pour comprendre et goûter pratiquement les avantages du célibat, c’eal parce qu’on les apprécie au point de vue surnaturel, connue l’indique l’unique motif assigné’par Jésus, la récompense surnaturelle du ciel. Conclusion d’ailleurs marquée par l’antithèse évidente

entre le motif si naturel proposé par les apélrcs au v. 10

et celui que substitue Jésus, c Le secours de la divine est en même temps assuré a quiconque veut garder ce e. Iih.it par motif surnaturel. Car. bien que ce secours soit indispensable, o-j xi-z-t ; gupoûaiv ?ôv Xoyov, à/Pole îéîoTcu, tous sont invités à cet heureux état, 2 8uv&u « vo< xwpitv y<" ?-"> — Cet état volontairement el surnaturellement embrassé est hue’par Jésus comme plus parfait, puisqu’il est attribué i une faveur

divine touti Indice d on rfait,

i Enseignent i a D

.., ., /<

tanquam miserù ordiam D

fidelis. I Cor., vii, 25 Saint l’aul parle du

bal pour l un et l’autn’<m.- l’indiquent les

sets 28, 92, 33, dont la signification est m —

b La pine ipale raison sur laquelle saint Paul ap ;

immandation du célibat, c’est qu’il donne a la

humaine une réelle beauté-, -y, - li.<-, / r, i :., avec la facilité d’être assidu au service de Im-u dis trait par d’antres affections ou souci-, >.n. Kvptqi iitepuncdûrmc, t 35. Cette conclusion se déduit rigourensement des 34, dans lesquels l’a]

insiste sur le secourt ial que donne le célibat

a lune désireuse de sa perfection au service de pieu : éloignement des ail. étions terrestres et des soucis matériels qui habituellement troublent ou divisent le cu-ur de l’époux et de l’épouse, et orientation vers Dieu el son service d.- toute l’énergie des affections et de l’activité. — c) Cette raison surnaturelle, sur laquelle s’appuie principalement la conclusion de saint Paul, est préo de deux autres raisons plus brièvement indiquées : la courte durée absolue ou relative des biens de ce monde, . 29 sq.. et les tribulations inhérentes à l’état conjugal, . 26, 28. liien que le terme xaipô( au. 29, i >.a :  ; o : (rovECTToduivo ; Iwtiv, puisse par lui-même signifier indifféremment la durée particulière d’une vie humaine ou l’universelle durée de toutes les choses créées et que rien dans le contexte ne suggère nécessairement l’idée de la fin prochain.- du monde. R. Cornely. Commentarius in S. J’auli priment epistolam ai Corinthios, ris. IS90. t. i. p. 204 sq.. l’on ne peut prouver que toute pensée de la prochaine parousie est ici absolument écartée par saint Paul, quoiqu’elle le soit en plusieurs passages d’autres lettres. I Thess., v, 1 sq. : II Thess., n. -2 sq. En admettant que saint Paul mentionne la prochaine parousie parmi les raisons de pratiquer le célibat, l’on doit encore convenir que cette raison n’est point celle sur laquelle saint Paul s’appuie principalement ou exclusivement, comme le prétend A. Sabalier, L’apôtre Paul, 3e édit., Pans, 1896, p. 160-164. Car la conclusion finale du i. 35 : Porro hoc ad utihtatem vestram itieo non nt laqueum vobis injiciam, sed ad ijuid honestum est et guod facuUatem prxbeat sine impedimento Dominum obsecramii. est immédiatement fondée sur la facilité que donne le célibat de s’adonner au service de Pieu sans empêchement et sans partage, ꝟ. 32 sq. La même remarque s’applique à la I considération de l’apôtre sur les tribulations inhérentes à l’état du mariage : tribulationem tamen curnis liabebuni hujusnwdi, . 28. Cette considération où l’a ; l’ait allusion aux pénibles obligations ifl IT le

mariage, aux multiples douleurs, inquiétudes et embarras qu’il peut causer, peut avoir une réelle utilité bien exposée par plusieurs Pères. S. Chrysostome, I nitate, c. XXVIII, ivi sq.. P. G., t. Xl.vm. col

>77 sq. ; S. Grégoire de Nysse, De virginitate, c. ni.

P. G., t xi vi. col. : W> sq. ; s. Augustin, De tancta virginitate. C. XVI, P. L., t. IL, col. 103 Sq. Saint Paul, tout en mentionnant cette raison, ne la donne point comme l’appui principal de sa doctrine sur l’excell de la virginité. — d L’apôtre recommande ainsi la virginité, non en son propre nom. mais avec l’intime persuasion qu’il parle selon l’inspiration divine qui doit lui mériter créance auprès de tous : De virginibus UlihMI præceptuni Domini non habeo, ronsilium autant tonquam misericordiam consecutus a Domino ut fidelis, . 25 ; Beatius autem erit s sic permasu tecundum nieuni consilium, ;.i<L> autem ou Spintum Dei nafceom, t-’" - < M D’où l’on peut conclure que l’expression ron « ifiuni, v 25, doit réellement s’entendre au sens théologique de conseil de