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Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 2.2.djvu/538

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CHINOIS RI1

Chine une lettre pastot ili datée du i novembre 1741. Après quelques allu diflicultéa qu’il avail

contn bs, ’i en expi im n de ne pou

remplir -mi mandai auprès des missionnaire ! ’i 11 lettre, il l<’au / le, s l’union

puis il continuai ! ainsi textuellement :

11 1

al m di ja

□ 1 ii ne ncomme elli ne suspendons en aucune manière la constitution sur li

eu N. S.-P. le pape Clément XI le 19 mars 1715,

, .|. V| ; us, en rai Il des douti - que quelques mi " su ji i de 1 i’ni. n 1 afin m 1 "’chacun 1

travailler dans la vigne du Seigneur. et virilité,

.. rtainee choses qui i 1 ermiæs :

les aurions indiquées à chacun séparément, suivant les quee-Informé qu et ea ont déjà été 1 pandues avec « les nouvelles Incei laines et n m pas peu h i< s esprits des bons 1 1 : bonne volonté. Vi

vez donc travailler il’- toutes vos forces i faire que iiies des gentils soient i élin ini 1 - el qu’à leur place

Bolent mis en usa : -<- parmi les chrétiens et pour lis chrétiens les rites que l’Église catholique a pieusement prescrits.

Pri 1 1. il est permis aux chrétiens chinois d

(huis leurs maisi nparticulières des tablettes des défunts. |">rtant le seul nom du défunt, avec une explication convenable placée à côté, et toute superstition étant évitée dans leur confection, et tout Bcandale écarté.

I), , 1 1 lentement. Sont permises toutes les cérémonies de la nation chinoise à l’égard des défunts, quand elles ne sont pas superstitieuses ou suspectes, mais civiles.

Trot Est permis le culte de Confucius, quand il

est civil ; et aussi ses tablettes, corrigées quant aux lettres et à l’inscription superstitieuse, et accompagnées de l’explication requise ; de même qu’il est permis devant.-a tablette corrigée d’allumer des chandelles, de brûler des parfums, de présenter des ci mestiblee.

Quatrièmement. Il est permis d’offrir, pour l’emploi et la dépense dans les funérailles, des chandelles, des partuins, en y joignant une explication convenable par écrit.

Cinquièmement. Sont permises les génuflexions et les prostrations devant la tablette Corrigée ou même devant le cercueil ou le d. Puni

Sixièmement II est permis de dresser des tables avec des gâteaux, des fruits, de la chair et dis aliments usuels auprès ou devant le cercueil, où il y a une tablette corrigée, avec l’explication requise et omettant toute chose superstitieuse, simplement pour donner quelque témoignage de respect et de piété envers les morts

Septièmement. Est permise devant la tablette corrigée la révérence dite Ku ten, tant au nouvel an chinois, qu’en d’autres temps de l’année.

Huitièmement. Il est permis devant les tablettes corri d’allumer des chandelles, de brûler des parfums, a ec les pu cautions requl me devant le tombeau, eu l’on peut aussi placer île, aliments, comme il est dit plus haut, avec les précautions requises, ci inme ci-dessus.

Le patriarche ajoute encore une assez longue exhortation au /de apostolique, el s’adressant spécialement aux missionnaires qui s’étaient volontairement suspendus du ministère sacre, il leur dit : 1 Quiconque, suus divers prétextes, croil devoir cesser les fonctions de missionnaire, blesse son ame et rendra raison des autres au juge éternel. 1 Enfin, estimant que la connaissance dosa lettre était inutile aux néophytes, il défendait, sous peine d’excommunication lato sentciiti ; i, de la traduire en tail.ire ou en chinois, ou de la faire connaître à qui que ce lut. qui ne sérail pas missionnaire, .. excepté quant aux permissions, qui ne devront être communiquées qu’avec précaution et seulement quand il v aura nécessité ou utilité. 1

Ces i. permissions > soulèvent un jjrave problème.

Comme nous le verrons bientôt, elles firent l’objet d’une

nquéte dans les Congrégations romaines et, à

la liii, Benoll XIV, par la bulle El (JitO, du Il juillet

1 742,

p. Il I mi M’M'

d’abord pour apaiser Kang-hi, puis poui facilitei la <

d. - misf ionna n pi opie n

tractions ou du moii « lu

pape qui lavait envoyi’L’enq |uelle nou

dow de Caire

ux. Si Benoll XIV, dans la bulle / comme établi assez clairement pai quête, « pie

les permissions nom jamais été approuvées par le saintctat ]

celle déclaration, dans ses termes soigneusement 1 est rigoureurement exacte, main’exclul pas toute part de Clément XI dans les con

Vjiu d’ailleurs les faits d m bord, suivant le r 11m de Benoll XIV. Les permissions de M M. lisons-nous danla bulle F. quo, ont eu pour ou. certaines réponses, donnéi - par deux hommes <jui ut été depuis longtemps en Chine, a quelques questions que des missionnaires avaient proposé, - concernant l’exécution et la pratique de la constitution apostolique (27a i’I 1 Ces réponses, avec les questions, 1 donc transmises au patriarche d Alexandrie, mairien qui indiquât que le souverain pontife les eût approuvées ou bien y eût midu sien, et seulement pour l’instruction du légat et afin qu’il en fit u-^c comme les circonstani es des affaires et du temps ], . demanderaient : avec réserve du plein droit du siège apostolique i approuver ou de h-s révoquer, suivant qu’elles pourraient un jour être trouvées conformes ou opposéea la constitution.

L’enquête nous fournit, entre autres, les détails suivants à ajouter à ce résumé.

Les questions, qui donnèrent occa-ion aux réponses d’où sont extraites les permissions de lit avaient été posées, tant par l’évêque de Péking, Bernardino délia Chiesa, que par plusieurs missionnaires de la Propagande et de la Compagnie de Jésus. Les deux anciens missionnaires auteurs des réponses, dont parle Benoit XIV. sont M> de Nicolai et M » Maigrot ; on sait le rôle de l’un et de l’autre dans la préparation du d de l Tu i et, par suite, du précepte de 1T1.">. C’est donc à ces deux grands enni nus des nies que Clément XI lit remettre ces questions pour les examiner en confei privée avec d’autres personnes compétentes. Ilremin ni au pape leurs réponses écrites, avec cette observation, qu’ils axaient répondu comme vil suppliaient Sa Sainteté, si elle envoyait ces répon-M Mezzabarba, de n’j rien mettre du sien, mais de les envoyer comme faites et données par les vi< apostoliques nommi - I mit en

adressées par le secrétaire d’État a M ; " Mezzabarba rendu a Lisbonne, en même temps que 17

raie pour sa mission, dans le mois de février :

Voici l’article de celle Instinct ; rapporte a ces réponsi - Ie Saint-Père veul es ; que vous trouvère/, à Péking les Pères jésuites revenus a l’exercice du saint ministère, dont, comme viiiis-ils s, ’sont suspendus volontairement, après avoii l’observation de la constitution ; vu que cette suspens a été désapprouvée de leur P. général par une 1 écrite déjà le’. avril 1718 el qu’il leur a été fait pr, , de reprendre promptement leurs fonctionordini Mais supposé qu’à celle heure iln’eussent) repris cet exercice. Sa Sainteté espère que les qu’on vous envoie, a diverses questions pr< : différents missionnaires concernant l’exécution ( constitution, desquelles réponses vous saurez usage délie./iin/i risixtstf Ella taprà, outre la déclaration qui a été faite sur ce miji.