Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 2.2.djvu/578

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MG CHYPRE ÉGLISE DE

Venise, et ayant obtenu lei leeoui Il la

iura entii n m< nt. i o 1667, la I rre Sainte réclama l’hospice comme lui apparu nant. Elle avait besoin d’un i missionn

ni apprendn i rec. La S. C. de la Pi opa adhéra < I ligea les ii ani l’ob ince.1 quitter le moi ni une

chapelle i proximib de l’église de Sainte-Croix et > exercèrent leur ministi re. Mais leur mission Bubil nne rapide déi n xistait plus.1 la fin du

xvii siècle. Dans la courte période de son existence, elle avait restauré le catholicisme dans l’Ile, en > faisant beaucoup de conversions parmi les maronites, lea Armi niens, les Turcs eux-mêmes. Le nombre des catholiques des divers rites s’éleva à 2000. l intins catéchisaient les enfants catholiques, et avaient ouvrit une école pour les instruire, Dans l évéché de Paphos, au P. Jean-Baptiste de Todi avait succédé en 1667 le P. Arsène de Menaggio, et en 1669 le P. Leonardi Paoli de Camajore. Orbis seraphicus, t. i, p. 642-661.

Au point de vue religieux, les catholiques latins de Chypre étaient soumis à la juridiction du vicariat patriarcal apostolique de Constantinople. En 1762, la Syrie, l.i Palestine et l’Ile de Chypre furent détachées du vicariat de Constantinople pour former le vicariat apostolique d’AIep, dont les titulaires étaient aussi délégués du Saint-Siège pour les catholiques du rite oriental. En 1848, la Palestine et l’Ile de Chypre formèrent le patriarcat latin de Jérusalem. Jusqu’alors les franciscains étaient la seule autorité ecclésiastique de l’île. Ms » Valerga, premier patriarche latin de Jérusalem, n’y trouva qu’un seul prêtre séculier La mission fut alors organisée sur des bases nouvelles. Un y envoya des missionnaires et des religieuses, et on ouvrit des écoles. W’erner, Allas des missions catholiques, Fribourg-en-Brisgau, 1886, p. 23-24.

En 1830, Ms » Brunoni, devenu plus tard vicaire patriarcal de Constantinople, se rendit à Chypre pour y réunir les catholiques dispersés et y relever leurs églises. En 1843, au cours d’un voyage en Europe, il exposa l’état de sa mission à la Propagande, et la nécessité d’y appeler des sœurs pour l’enseignement du catéchisme et les besoin" spirituels des familles catholiques. Dans ce but il s’adressa à la fondatrice et supérieure des sœurs de Saint-Joseph de l’Apparition, et sur ses instances, quatre sœurs de la nouvelle congrégation débarquèrent à Larnaca le’2 décembre 1844 et, reçues en triomphe, y ouvrirent une (Vole en janvier USiô. Malgré l’hostilité des Grecs, l’école eut bientôt une centaine d’élèves. En 1846, on posa la première pierre d’une maison, où les sœurs abritèrent leurs enfants. Plusieurs d’entre elles, terrassées par les lièvres, payèrent de leur vie leur dévouement à l’apostolat catholique. En 1853, les sœurs de Saint-Joseph organisèrent aussi un hôpital, et la sœur Sophie Chambon s’y distingua tellement dans l’exercice d’une charité héroïque, qu’elle fut appelée le saint Vincent de Paul de l’île, et honorée d’un monument après sa mort. Emilie de Vialar, fondatrice de la congrégation tirs sœur » de Saint-Joseph de l’Apparition, Marseille. 1901, p. 382-387. En 1905, la maison des sœurs de Saint-Joseph à Larnaca comptait II sœurs, 57 élèves payantes et 50 gratuites. Les sœurs tiennent aussi un dispensaire et soignent les malades. A côté de leur église

paroissiale, les franciscains de l.i Custodie ont (levé un

couvent (1852-1862), habité par s religieux, qui font du

ministère et y diligent une école paroissiale. La Custodie y envoie ceux de scs missionnaires qui désirent apprendre le grec. La paroisse compte actuellement 160 catholiques de rite latin, et (in catholiques appartenant aux divers rites orientaux. L’école paroissiale est fréquentée

par 62 (’levés, et les sieurs de Saint-.hi-eph y dirigent un

orphelinat, dont les frais d’entretien sont couverts par la Custodie. La paroisse de Larnaca, dédiée à

nne raccnnale -i oroi imité du port ;

I égli - j. status « mo Domini uni, J i 1903,

p. lu 90. I o 1877, y h ru salem, appela l<

ci, au iiomhre de quatre, rejoindre l

dur. nt s arrêta r quelque h rapt a Lin, point exiiter hfanatisme musulman. Le 17 : de la même année, elles ouvrirent une é< et les meilleures familli - (le la capitale s’empresa i d’y envoyer leurenfanU l s,

une maison scolaire, et a l’en nièrent le

soin des malades. Emilie île Vuilar, p. 547. En’la maison comptait " » sœui

tuites. i.es franciscains ont dans la même rille ni roisse.h- 300 catholiques latins et de’.'*) catholiques orientaux. L’église, dédiée à la Sainte-Ci h ? en

1641, a été restaurée h agrandie en 1900-1902. Q religieux [le 1’. gardien est toujoi consacn nt au ministère 1 1 > l’enseignemenL L’école pai aie compte 40 élèves, et cell 3. La

maison des sœurs de Limassol a été fondée en 1884. Elle contenait, en 1905, ".-nuis qui instruisaient S’ves payantes et 30 gratuites. Les ni’iirs ont aussi un

dispensaire. L’église paroissial nte Cathe rine d’Alexandrie a été élevée en 1879. La paroisse compte î’.Ml catholiques latins et 100 catholiques orientaux ; l’école paroissiale est fréquentée par 35 la mission est confiée aux soins de quatre religieux franciscains. Status descriplionis, >. SI-83 ; Bessarione, i -.lie. 7* année, t. tv, p. 302 ; Orbis terr anun catltolu-’is, p. 111-113 : M catholicm, Rome. 1901,

p. 106-167 : Die katholische Kirche u

er, Munich. 1 ! K>2. t. iii, p. -J-JI trent beaucoup de déférence à l’égard du clergé latin de Pile, ce qui parfois ne manque lonsie des Crées qui rêvent l’union avec le royaume hellénique et la domination absolue de l’orthodoxie dans l’ile.

IIL Les confessions oRTiior>oxFS. — En dehors des Grecs et des Latins, il y avait à Nicosie, et dans quelques autres villes de l’ile, des communautés arméniennes, maronites, coptes, jacobites et nestoriennes. Florio I tron. Chronique de l’ile île Chypre, p.’11. Lusignan lui aussi atteste la présence dans l’ile de ces chrétientés orthodoxes ou hérétiques, et à la liste de Bustron, il ajoute les Indiens (Abyssins) et les hen (Géorgii Chorografpa, p. 15. Ces représentants des diverses confessions orientales étaient des émigrés de la Palestii de la Syrie, venus à la suite de Guy de Lusignan, dont la politique de tolérance leur avait assuré le libre exercice de leur culte dans plusieurs localités de l’ile. Lusi. atteste que chacune de es communautés était sou a la juridiction de son évéque, dépendant à son tour de la juridiction du patriarche de sa nation. Ibid., p Dès la fondation de l’Église latine le" papes t de ramener au bercail ces brebis Dansum

adressée i l’archevêque di i

Jean d’Acre, Honorius III i travailler

a la conversion des syriens, jacobil Chypre, qui nec ecclesie romane, nec prwdictit

/o. prselatis, nec ecclesiis obediunt latinorum, lamquam acephali ei<agantes, suii ei’roribus inniluntw. Histoire de Chypre, t. m. p. I 619. Urbain IV se plaint vivement à Hugues d’Antii des vexations que les Syriens font subir a ceux de ! prêtres qui se soumettent à l’autorité du sain réclame des mesures énergiques pour les oblig devoir. Histoire île Chypre, t. iii, p. 655-657. Jean XXII, en 1226, recommande a Raymond, patriarche de i salem, d’extirper de l’Ile les jacobites et les n

un secta nequissima olim in concilias generalibtu)