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1973

COUR ROMAINE

1974

Le nombre des camériers secrets surnuméraires a varié, suivant les époques, car il dépend uniquement de la volonté du souverain pontife. Il y en avait neuf, sous Alexandre VII ; onze, sous Clément X ; seize, sous Benoit XIV ; trente-trois, sous Clément XIII ; soixante, sous Grégoire XVI. Actuellement il y en a plusieurs centaines. Cf. Caron, La cour de Rome pour 1809, t. i. p. 395-398 ; M’J r Battandier, Annuaire pontifical catholique, 1903, p. il 1-421 ; 1907, p. 481 sq.

Auparavant, ils recevaient un traitement en argent et une parte cli palazzo ; mais, depuis Pie VI, cette coutume a été abolie. Leur titre est donc maintenant simplement honorifique. Néanmoins, il est toujours très recherché. C’est le premier pas dans la carrière prélatice. D’ordinaire, ils sont ensuite admis parmi les camériers secrets participants. Beaucoup se sont ainsi élevés peu à peu aux plus hautes charges de la cour romaine, et jusqu’aux honneurs de la pourpre ; quelques-uns même jusqu’au souverain pontificat, comme. par exemple, Innocent XIII. Cf. Moroni, Dizionario, v° Camerieri del papa, § 2, Camerieri segreli soprannumerarii, t. vii, p. 34-37.

2° Camériers secrets de cape et d’épée, en latin, cubicularii intimi ab ense et lacerna. — Ce sont des laïques appartenant pour la plupart à la haute noblesse romaine, et chargés de faire le service, soit auprès de la personne du pape, soit dans les antichambres pontificales. Ils sont appelés « de cape et d’épée » à cause de leur costume. En tenue ordinaire, ils ont l’habit de soirée à la française en drap noir, mais avec le col et les revers des manches en velours rouge, brodés de feuilles d’olivier en or. La cravate et le gilet sont blancs ; le pantalon est unir avec un galon d’or à la couture extérieure. Mais leur c-n-tiitnid’étiquette ou de cérémonie est le costume dit à la Henri IV. Il justifie vraiment leur titre, car ils portent la cape, ou petit manteau de velours noir, qui se fixe sur l’épaule gauche et sous l’épaule droite ; collerette blanche à plusieurs rangs de plis ; tunique de drap noir, avec, au xevers des manches, des dentelles anciennes ; béret de velours ooir, avec uni longue plume noire d’autruche, retenue par mie boucle. Sur la tunique ils portent une sorte de collier vermeil, formé de trois chaînes entre !. e et descendant jusque vers le milieu de la poitrine

mailles sonl b intervalles égaux, par

une dizaine de médaillons en émail rouge, au milieu

te détachent, bien appareil us lettres

ire I qui l’a ainsi voulu, aiin de distinguer, par ces deux lettres, les Ci Srie’rs du pape de ceux dea cardinaux. Le collier

itoir, sur le milieu de la poiirine. l’emblème d( la tiare et des deux clefs symboliqui I

liredu document officiel que remet le majordotni pi et d épée, Ion de leur, i

i lu d’une décision prise par le souverain pontifi m m nbre 1902 Cf. M Battandier,

e, 1902, p. il.’. 120 : 1903,

1 le cape et d’i pée est

les titulairei n en lonl connus que milieu du wr sii i le, pai du palais

de Paul IV 1555-1559

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pour lesquels un laïque pouvait, plus qu’un ecclésiastique, exercer son autorité. Cf. Moroni, Dizionario, v° Mæstro del sacro Ospizio, t. xli, p. 181-191. Aujourd’hui, elle ne comporte que des privilèges et des honneurs.

b) Le fourrier major des sacrés jialais, en latin, forerius major. — Après le majordome, c’est le premier officier du palais. De concert avec lui, il s’occupe de tout le matériel des palais apostoliques, des réparations à faire, des meubles à acheter, à remplacer, etc., ainsi que des aménagements aux jardins. Autrefois quand le pape allait en voyage, ou en villégiature, c’était au fourrier major qu’incombait le soin de le précéder, quelques jours à l’avance, dans les villes où il devait passer, afin de faire préparer, à chaque étape, les logements pour tous les membres de la cour. Cf. Moroni, Dizionario, v° Foreria apostolicn, et Foriere maggior del papa, t. xxv, p. 104-110, 185-192. Cette charge est à vie.

c) Le grand écwjer de Sa Sainteté ; en latin, præfeclus slabuli, ou præfeclus equiiis ponlificii. — Il a la haute surveillance des écuries pontificales : chevaux, carrosses, personnel, etc. Cette charge expire à la mort du pontife qui l’a concédée ; mais elle est généralement continuée au même titulaire par le successeur du pontife défunt. Cf. Moroni, Dizionario, v° Cavallerizzo maggiore del papa, t. xi, p. 24-30.

d) Le surintendant général des postes pontificales. — Autrefois il avait pour mission de précéder, lui aussi. le souverain ponlife dans ses voyages ou ses déplacements, afin de préparer tout ce qui était nécessaire pour les relais et les voitures de la cour qui accompagnait le pape. Cf. Moroni, Dizionario, v° Poste ponti /i<i<>, t. i.iv. p. 297-314. Cette charge est à vie ; mais, vu les circonstances présentes, elle n’a pas à s’exercer d’une façon effective.

e) Le porteur île la co.se d’or aux souverains. — Il est chargé, de nos jours encore, de porter cette marque de haute distinction aux monarques ou aux hauts personnages que le pape veut ainsi honorer.

2. Lfs camériers secrets de cape et d’épée di numéro. — En raison des diverses charges qui leur sont confiées, et dont nous venons de donner un aperçu, les camériers secrets de cape et d’épée participants ne peuvent se tenir, d’ordinaire, dans les antichambres secrètes du palais, pour y faire le service des audiences. D’autre part, les camériers secrets de cape ei.1 surnuméraires, n’étant pas astreints à un service n lier, ont besoin, quand ils viennent, d’être dirigés par

l’un d’entre eux, connaissant à fond le servir.

compliqué, en fait d’étiquette, vu I. rang et la qu des personnes qui s, , rendent, chaque jour, chez le souverain pontife. De même donc que le pape a quatre

ci Sriers secrets ecclésiastiques, n’ayant d’autre b.nc t k m que le service no s, de même, il a dû

avoir, à cette même Dn, quelques camériers secrets di

d’épée di numéro, n’ayant pas d’autre occupalion.

Ils font, a tour de rôle, le service dans les antichambi tes, assistés des autres camériers sur »

iiiim. i riers d’honneur. ( les ci

<’i numéro sonl actuellement six. B. Les camériers de ra^f et d’épée surnuméraires, i roi rés ancienne, quoique on i

te ni la date ; ils existaient

tainem.nl -.us Clément VIII 1593 II

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. i.1.p.e surnuméraires, d faut être de famille noble, s. ni d’Italie, suit d’ailleurs. Le costume di i

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