contre les idoles pour les humilier. Ps. cxxxiv, 5. 1318 ; cxxxv, 3, 4 ; cxiii, 3-9 (héb., cxv). On le rappelle à Jahvé pour émouvoir sa bonté toute-puissante. Ps. lxxxyiii, lxxxix, ci. On le chante à sa louange. Ps. vin ; xvii, 1-5 ; xxui, 1--2 ; xxxii. 6 sq. ; cm ; cxxxiii, CXXXiv ; lxxxv, ou pour s’exciter à la confiance, xxii, 1 ; i : xii : CXIII (héb., cxv) ; cxi.v. etc.
3. Vues sur les relations entre le nom de Dieu et ses attributs. — Remarquable encore la liaison que ces poèmes établissent entre le nom de Jahvé et sa puissance : a Xon pas à nous. Jahvé…, mais à votre nom donne/, la gloire…, de peur que les nations ne disent où donc est leur Élohim, » Ps. cxiii, 1, 2 (héb., cx ; Jahvé que ton nom est glorieux, Ps. viii, 2 ; Jahvé est grand sur tous les Élohim ; tout ce que veut Jahvé il le fait. Ps. cxxxiv, ."> ; cmviii, 5, 6, 13. Le Ps. cxxxiv, 13, fait d’ailleurs allusion à Exod., iii, 15 ; de même aussi, semble-t-il, Ps. ci, 13 : o mais toi tu es, s--, et tes années ne passeront pas, » 25, 28. Sans doute, on ne voit pas encore dans le tétragramme la doctrine de l’acte pur, mais on le déchiffre mieux et l’on est en voie de l’y reconnaître.
Pour la date de ces différents psaumes, voir, d’après Minocchi, Revue biblique, 1906, p. 169 sq. On a cru pouvoir exposer la doctrine qu’ils renferment sans distinction de temps. Elle semble partout la même et ne marquer nulle part un progrès nolable. La transcendance du Dieu créateur et sa toute-puissance y sont nettement affirmées. Celui qui est, est représenté sans limite aucune comme le Dieu unique, le Dieu vrai et le Dieu fort.
5 Les livres sapientiaux. — La doctrine de la créalion fait avec les livres sapientiaux un progrès considérable. Démêler les influences qui le provoquèrent est chose trop délicate. Outre l’éveil naturel de la raison philosophique, outre ce lies, , in naturel de la foi de pénétrer davantage son objel sous l’assistance constante de la providence, rien n’empêche d’admettre une in-Duence des religions voisines aboutissant, par antithèse, à une articulation plus précise des dogmes contre li doctrines opposées, et par synthèse, à une assimilation pluou moins parfaite di - lémenls acceptables. Ainsi est-il probable que le parsisme provoque à la fois uni’affirmation toujours plus ferme tic l’unicité du principe leur, ei par contre une évolution de l’angélologie et de la théorie des inlermédiaires. Hackspill, Revue biblique, 1901, p. 621 insidela théorie do Li
l’influence hellénique. Lebreton, Les théories du in go » < début de l’ère chrétienne, dans les Études,
1906, t. evi, p. 85 sq., 310 sq. Avec leurs té ign
livres sapientiaux nous apportent les premiers linéaments de la doctrine du démiui
Le livre de Job, dans la question présente, est d’un
haut intérêt II présente, dans l’exemple d’un juste
i une di - objections li a plus fortes contre la
solution’in alianiste i et sont rennes buttei’les n ligions dualistes : le désordre apparent du I<
el la prospi ni’di - impies. Or, pour résoudre le proi tente d i n appeler à ses œuvres el d’humiliei Job par la comparaison de sa faibl
ince. Il a créé les étoiles i 9 ; wxwn. 31-34, les monstres
hé Ib. a que j’ai fait comme
Job, xxvi, 13 ; xi. 15 ; xi i. 24. Cf. Knabenbauer,
p W6, iiT. 151. />, , de la BU >th, I i mil, , , ,, . S’il
i des mythes babyloniens,
Smend, Lehrbuch der alltest Religionsgeschichle,
te dernière n ertion D’en est que plus
i opposition de docli Ine. I a
l "" 1’' - merveilles, ix, 5, 10 ; XXYI, 7-14 ; xxxviii-xi.ll
i’nie affirmation de i, , qui rappi lient la m cond l iali
MIT. (iK 1 1 ( f - l. ( STHOU
comprend par là qu’il a péché en osant demander raison à Dieu, XLir, 1-7. Ainsi l’objection soulevée contre la providence est résolue par un appel à l’insondable perfection du créateur. La réponse philosophique est très incomplète ; au point de vue qui nous occupe, elle est des plus significatives, puisqu’il est difficile d’en trouver de plus opposée au dualisme ou au panthéisme. Il est très vrai qu’on ne saurait arguer de xxvi. 7 : ce rien sur lequel la terre est posée, c’est le vide et non le néant métaphysique, H. Schultz, Alttestamentliche Théologie, 5e édit., in-8o, Goetlingue, 1896, p. i’17 : mais on ne saurait non plus voir dans le créateur de Job un pur ordonnateur du chaos. L’hypothèse est exclue par cette doctrine que le livre développe : « qui donc m’a obligé pour que j’aie à lui rendre ; tout ce qui est sous le ciel est à moi, > xii. 2.
Les discours d’Éliu, xxxii-xxxvh, entrent davantage dans la solution philosophique du problème, sans révéler plus de traces d’une mentalité panthéiste ou dualiste. Cf. Dictionnaire de la Bible, art. Job, col. 1567, 1573.
Le livre des Proverbes précise les descriptions de la Sagesse ébauchées par Job, xxviii, 12-28. Dans Prov., i, 20-33. elle est surtout la crainte de Dieu personnifiée ; mais dans Prov., ni, 19, 20, elle est la vertu par qui Dieu créa la terre. La personnification s’accentue, Prov., VIII, 22-32 ; et voici, ce semble, une affirmation très nette de la création ex nihilo ; l’auteur en suivant l’ordre de Gcn., I, expose que la Sagesse a été établie dès l’éternité avant toutes les ouvres de Dieu, avant la terre et les abîmes, les tehomolh. En même temps affirmation du caractère temporel de la création. La Sagesse coopère aux œuvres de Dieu en se jouant, l’rov., vin, 30 : l’idée de lutte est absente.
L’Ecclésiaste ne s’élève pas à ces conceptions poétiques. Le problème qui l’angoisse, c’est le problème moral, vii, 25 ; viii, I, 16. 17 ; ix, I. La création n’est mentionnée qu’en passant, iii, 11 ; xi, 6 ; xii, 1. Ce livre Ci pendant, comme celui de.lob, prouve bien que l’auleur est créatianiste, Affirmant, en effet, les deux extrêmes du problème, l’universelle action de Dieu dans la création et dans toul événement, il, 25. 26 ; m. 1-9, 14-19 ; ꝟ. 17-19 ; m. L-3 ; vii, 13-15, el d’autre pari le désordre apparent des choses, viii. ix. il ne lui vienl d’autre solution que de s’en remettre à la justice rémunératrice de Dieu. Pour la date de composition, Dell. Histoire de VA ; T., ’. édit., in-12, Paris, 1904, t. ii, p 80, note | ; Zapletal, Das Buch Kohelet, in-8o, Fribourg, 19<>5. p. (iii. note i ; Condamin, Revue biblique, 1900, p. 375. et pour l’authenticité de l’épilogue, / pli lai. op. cit., p. 71. Entre ces affirmations nulle p pour une conception dualiste.
Le livre de la Sagesse marque un progrès sur les précédents, Le rôle de la s’i claii e, ii, 21-vin,
19. Quand elle est déci luftte « le la vertu
di Dii ii, son émanation, son reflet, so roir et son
image, vii, 25, 26. celle qui choisit entre les œuvres de
Dieu, viii, î. elle apparaît plus nettement corn un
attribul divin, el la théorie de la cause exemplaire se trouve esquissée Cf. Heb., i, 3. Quand elle est dite toute-puissante, toute agissante bien qu’immuabli.
-, x Iv-x, -.(, : x-j.i-.x VII, 27. ouvrière de
tout ce qui est, vii, .’I. 23, 27 ; viii, I. 6 ; ix. 2.’. » . sa fonction de cause efficii nie et de démiurge s’affirmi de
plus en plus. Trop divine pour elle un Iiiie.vn.
25, 26 ; viii, 3 ; trop distincte de Di< u pour n’être qu’un attribut, viii, 1 ; ix. 1. 9. elle se dessine déjà par les trails propres.m Fila dan- < - écrits de -.nui Paul 1 1 de -.nui.b an. Hackspill, Revue biblique, 1901, p. 202 aq on peut v.oi pu cel ensemble, quelle force peut bien avoir l’objection que l’on i ire du v. |s. e. xi, xttacivei rôv
, oi’j', / : ; !, ’.. o>.il., I que I on donne en
anl a i. li. fxtio, -’. ; i ;-i c ! /ai Ta r.y, -.x n
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