Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 3.djvu/251

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

179

COMMUNION DES saints — COMMUNION EUCH IRISTIC UE

où on adjure Dieu par mi anges, par exemple, tur an monument du n Biccle D. Cabrol et D. Leclercq, Monum liturgiea, Paria, 1902, t. i, d 3808 ; Pi i ret, /’rii., [. iv, pl. tvi, ii.7<>. D. Cabrol, Dict. d’archéologie, i. i, c.l. 1795 aq, Citoni li i preuves auivantea, Une inscription de IIm-i.i. peut-être du ir ou’lu uie siècle< D. Cabrol, op.eit., t. i, col. 2085, 2086, porte : "AYitxal

/ai Bfvf)|M>ovvin I. ; (xa) roïc rafafv). Les Mélangi dt l’École française de Rome, t. iv (1895), p. "272. mon. lionnent un proscynème a saint Michel (de date incertaine). Corpus inscript, greec, n. 8911, I r. Cumont,

ibiii., p.’2T : i, m publié pour Milel un texte de date non Qxée, Corpus inscript. grec, n. 2895, qui renfi rme une invocation aux archanges, (in adresse une prière aux anges sur un marbre opistographe du musée de Bucarest qui De sérail pas postérieur au îi’siècle.D. Cabrol, op.eit., 1. 1, col. 181 (>. D’autres inscriptions dans Bayet, De tilulis Atticæ, p. 51. Un anneau d’argent trouvé à àchmim en Egypte, Forrer, Die frùhchristlichen Altertùmer, p. 7, pi. xui, n. 6, du v’-vf siècle, porte l’image de saint Michel avec la légende : APXArreve BOHGI AOYAAE (sic). Un ivoire magnifique souvent reproduit, du commencement du iv siècle Kanfmann, Handbuch, p. 417. aujourd’hui au British Muséum, représente une belle image de saint Michel et au-dessus une inscription portant cette prière : ACXOY nAPONTA KAI MA06ÛN THN AITIAN.

Nous pourrions encore relever d’autres preuves qui, analogues aux précédentes et d’accord avec elles, donnent à ces mots du symbole : Credo…sanctorum communioneni, le même sens que l’Eglise, en attestant cette union de vie spirituelle et surnaturelle qui existe entre les membres des trois Églises et comporte un échange de mérites et de suffrages, etc., qui fait qu’on donne el qu’on reçoit, qu’on reçoit et qu’on rend, qu’on demande et qu’on accepte. Au IVe siècle, d’après les preuves monumentales, la doctrine de la communion des saints est à peu près aussi complète qu’aujourd’hui. Dans ce qui précède, nous avons surtout utilisé les monuments de Rome, de cette Eglise mère, qui a si souvent inspiré les autres, parce qu’ils sont en plus grand nombre et d’une plus haute antiquité. Vu leur origine et leur caractère, ils reproduisent non seulement les croyances officielles, niais surtout celles du peuple et par là même ont une plus grande importance.

Wolter, Die romischen liatakomben und ihre Dedeutung fur die katholische Lehre von der Kirche, Krancfort-sur-Main, 1866 ; Tourret, Etude épigraphique sur un truiic de saint Angustin, dans la Revue archéologique, 1878, t. i, p. 140-155, 281208 ; E. Revillout, Les prières pour les morts dans l’épigraphie égyptienne, dans la Ucvue égyptologique, lb85, p. 1-54 ; De Waal, Il simbolo <i) ostolico illustrato dalle iscrizioni dei prima seculi, Ruine, 1896, p. 48-50 ; Arthur Loth, La prière poulies morts dans l’antiquité chrétienne, dans la Revue angloromaine, t. i (1896), p. 2’il-254 ; Kirsch, Die Acclamationen und Gebete der altchristlichen Grabschriften, Cologne, 1807 ; Id., Les acclamations des épitaphes chrétiennes de l’antiquité et les prières liturgiques pour les défunts, dans le Compte rendu du IV’congres scientifique international des catholiques tenu u /’/ ibourg (Suisse), Friboui’g (Suisse), 1898, X* section, p 113122 ; Id., Die Lehre von der Gemeinschaft der Heiligen im christl. Altertum, dans Forschungen zur christl. lvteraturund Dogmengeschichte, Mayencc, 1900, 1. 1, fasc. 1, p. 33- :  ;. 58, 96-98, 110-115, 173-178 ; Kaufmann, Die sepulkralen Jenseitsdenkmàler der Antike und (/es Urchristentums, Mayence, 1900, p. 41-177 ; Id., Die altchristl. Vorstellung i'<>m hintmlischen Paradiese nach de>i Denkmalem, dans Der Katholik, lso7, t. ii, p. 1-20 ; Wilpert, Lin Cyklus christologischer Gemàlde ans./.’/ Katakombs der heil. Petrus und Marcellinus, Fribourg-en-Brisgau, 1891, p. 80-50 ; Id., Die Ualereien der Kalakomben Hotns, Fribourg-en-Brisgau, 1908, p. 321-505 ; II. Marucchi, Eléments d’archéologie chrétienne, Paris-R 1900, t. i, p. 185-198 ; M. Morawaki, Sur la communion des saints, Cracovie, 1899, mentionné dans le Commentarius authenticité convent. ait. de archeologia chrisiiana, Heine. 1900,

//, Katholik, 1899, i. n. ; iego.

irclieologia chrzetciavska ; », uiu

(en | BUd in

.,

de J.’l - VJ02,

i i, p. v ni ii, f-i des

VAfrtqui i mvmptioni et

. Paris, 1 Anfànge

HeiligenkuÛt m der christlichen Kirche, édlt. <>. Ai.. Tubini. 19M

R.-S. BOOB.

i. COMMUNION EUCHARISTIQUE. Iprés avoir

eipo « : l la doctrine générale concernant la communion, on traitera spécialement : 2° de la communion fréquente ; 3° de la communion sous les deux

i « de la communion spirituelle.

I. COMMUNION EUCHARISTIQUE. DOCTRINE GÉNÉ-RALE. — I. Définition. II.’III. Mini I Y. Administration. V. Sujet. VI. Dispositions. VII. Effets.

I. DÉFINITION.

1° D’un ie raie, communier,

c’est recevoir le sacrement de I eucharistie. D’après les Pères, dit le concile de Trente, ses-. Mil. c. viii, ce

ment peut élie reçu de différentes n 1. D’une façon purement sacramentelle, par un d’ailleurs apte à percevoir les fruits du sacrement, mais dépourvu de quelque disposition nécessaire a cet effet ; si le manque de disposition est imputable au sujet, la communion sera indigne ; s il n’est pas imputable, sera simplement non fructueuse ; 2. d’une façon | nient spirituelle ; c’est le cas de ceux qui ont le désir de manger de ce pain céleste, si ce désir est accompagné d’une foi vive et animée par la charité ; 3. d’une façon à la fois sacramentelle et spirituelle, comme font ceux qui s’approchent de la sainte table en état de e, ràce sanctifiante. Nous n’avons pas à traiter ici de la communion de désir ou communion spirituelle, voir ce mot ; reste la communion sacramentelle ou communion eucharistique proprement dite qui. fructueuse ou non. consiste à recevoir réellement l’eucharistie, autrement dit à manger ou à boire les espèces consacrées, conformément aux paroles de Jésus-Christ. Matth., xxvi, 26 sq. De cette manducation, résulte une certaine union entre Jésus-Christ et le fidèle qui le reçoit ; de là. le nom de communion.

2°.Mais quand cette manducation a-t-elle lieu ? Est-ce dans la bouche du communiant, ou au moment de la déglutition des espèces, ou seulement à l’instant où espèces perdent leur consécration’? En matière destitution des sacrements, il est de règle de prendre les mots dans leur acception courante ; or, communément, on ne considère les aliments comme mangés que lorsqu’ils ont été avalés. Sans doute, on dit que l’on mange les aliments alors qu’ils sont encore dans la bouche, mais si, à ce moment, on les rejetait, on ne dirait pas qu’ils ont été mangés et celui qui n’aurait pas pris d’autre nourriture serait regardé comme elant à jeun. Cf. de Lugo, De venerabili eucharislix sacrant, disp. XII, n. 28. On ne peut donc admettre, ce semble, l’opinion rapportée par Génicot, Théologies moralis iustitutiones, 1 édit., t. n. d’après laquelle il aurait manducation du corps du Chris :. >i les sainti demeuraient dans la bouche du communiant jusqu’à leur dénaturation totale, car alors l’effet du sacrement se produirai I avant ce qui, dans le langage courant, constitue la manducation proprement dite. Or, JA Christ affirme expressément, .loa.. VI, , ">8 : Qui nianducat me et ipse /net propter me. En tout ca-, il faut tenir à la pratique des fidèles et, comme I enseigna saini Alphonse, Theologia moralis, I. VI, n. -’-' 1 pas retenir les saillies espèces dans la bouche jusqu’à leur consommation totale, (".’est pourquoi i met

d’aider ceux qui ne peuvent pas av. 1er le pain ncré M