Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 3.djvu/285

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plu ieui foi interprété par des documents doctrin tels que le décret de 1679 et celui du Jo décembre 1905, dans li sens di la communion quotidienne pour tous K-^ fidèles suffisamment disposés.

Parmi les travaux publiés en ce sens nous indiquerons particulièrement : I. Chatel, /." doctrine catholique sur la communion fréquente, réfutation doctrine relâchée, Bruxelles, 1904 ; GodtB, Exagération* historiques et théologiques concernant la communion quotidienne, Bruxelles, 1904 ; Réponse au P. Couet, Bruxelles, 1905 ; Réponse au P. Lintelo, Bruxelles, l’jor> ; L’apôtre moderne du suint sacrement, saint Alphonse docteur de l’Église, Bruxelles, 1905 ; 1. Chatel, l)ij<risc de la doctrine catholique sur la communion fréquente, Bruxelles, 1905.

D’autre part, l’on insisiait principalement sur la suffisance de l’état de grâce, au moins comme disposition Btrictement requise, et but les fruits réels <i mproduit la communion fréquente même en l’âme où reste encore quelque attache au péché véniel. Tout en insistant moins sur les dispositions de convenance, toujours souverainement désirables et d’ailleurs hors de controverse, ces auteurs ne les ont jamais entièrement omises. L’on s’appuyait particulièrement sur une pratiqueassez considérable de la communion quotidienne dans les premiers siècles, pratique certainement irréalisable si l’on eût exigé de tous des dispositions aussi parfaites. L’on invoquait aussi l’enseignement constant de l’Église, dont nous avons exposé précédemment les principaux documents ; enseignement qui a toujours recommandé à tous les fidèles suffisamment disposés la communion quotidienne : ce qui serait pleinement irréalisable si l’on devait exiger une telle perfection. L’obéissance au confesseur en ce qui concerne la communion fréquente était généralement recommandée comme excellente et méritoire, mais sans que son non-accomplissement pût, de soi, constituer une faute. D’ailleurs, l’on ne reconnaissait point au confesseur le droit de refuser arbitrairement la communion.

Nous citerons particulièrement : Frassinetti, Abrégé de la théologie morale de saint Alphonse de Liguori, trad. Fourez, 2e édit., Tamines, 1891, t. i, p. 573 sq. ; Amédée Curé, La communion fréquente au point de vue théorique et pratique, Paris, 1900 ; cardinal GennarifSulla communions fréquente esul décréta Quemadmodum, Naples, 1900, dissertation traduite et publiée par dom Bastien comme appendice au Directoire canonique des congrégations à vœux simples, Maredsous, 1904, p. 394 sq. ; Jules Lintelo, Lettres ù un prêtre à propos d’une polémique sur la communion fréquente, 2e édit., Tournai, 1905.

La controverse porta aussi sur la fréquence de la communion dans les communautés religieuses. Quelques auteurs soutinrent comme thèse que le confesseur doit se montrer plutôt difficile que large dans la concession des communions en deJiors des jours fixés par la règle, parce que ce sont des exceptions et que les exceptions dans une communauté doivent être aussi limitées que possible, Perger, Theologisch-praklische èlonatschrift, Passau, 1890, p. 191 sq., ou que l’on doit habituellement s’en tenir aux communions sanctionnées par l’usage dans la communauté. Hûber, Limer Quarïalschrift, 1898, p. 316 Bq., 574 sq.

D’autres théologiens enseignaient avec raison que la

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i le manque <l unifbnnil le nombre des communions ne doit

sur d I chaque âme le réjj ime spi I qui’m l n j r i r, ipe i.i i ommunion

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relij j.ru demment réalisable, Ci t d’autant pliu rrai qui par leur vocation de 1er ment et constammi ni â la |

imment aidées par leur gi nre de vie et par r - « li er pleinement en elles loou conditions requises pour la communion quotidienne. I n lait. I application pratique di

disposition et les tu soin chaque âme et toujours dirigée par la vertu de pru . AiihiI.Y Curé, La communion fret point de vue théorique et praliq

. Paris, 1903 ; cardinal Gennari, op. cit., p. iJO sq. ; Joseph-Antoine de Saint-Joseph in Persiceto, De tanctt /uentia tu familiis

religiosis, Rome, 1905,

Décret dm trinal de la S. C. du Concile du M , , ifia.’i. — Le préambule de ce grave doew nous montre ion importance et sa portée pratique, lia pour but de mettre un terme aux controvei existantes Bur les dispositions requises pour la i munion fréquente ou quotidienne. C’est par ordn Pie X et avec son approbation que ont été formulé. - apn - mûr examen. Elles concernent les dispositions exigées pour la communion fréquente et les règles qui en doivent diriger la pratique. Leur simple exposé résoudra pleinement les deux dernières questions du présent artù II. Dispositions requises pour la communuon nut QDENTE.

TEXTK DU DECRET

1* Communio frequens et quotidiana, Utpote a ChristO Domino et a cathotica Ecclesia optatissima, omnibus christ. i.delibus cujusvis ordinis aut ionia pateat : ita ut nemo qui in slatu gratiae et cum réunie mente ad sacram mensam accédât, prohiber ! ab ea possit.

2° Recta autem mens in eo est ut qui ad sacram mensam accedit non usai aut vanitati aut humants rationibus indulgeat, sed Dei placito satisfacere velit, et arctius caritati jungi, ac divino illo pharmaco ! rmitatibus ac defeclibus occurrere.

3* Ktsi quam maxime diat ut Erequenti et quotidiana communione utentes, venialibua peccatis saltem plene deliberatis eorumque affecto sint expertes, suffîcil nihilominuaut rulliis mortalibus vacent, cum nunquam In posterum peccaturos : quo Blncero animi proposito fieri dod quin quotidie communicantes a peccatis etiam veniaUbua, ab

i me allée tu sensim se expédiant.

TT.AIit I TION

1* La communion fréquente et quotidienne, tré Jésus-Christ et par l’Kglise catholique, doit rtie tel i

Bible à tous la tout rang et de toute condition. que quelqu’un qui est en état do gri roche de ht

sainte table avec une in : droite et pieuse ne puisse en être éloigné par aucune interdiction.

2* Cette intention droé siste en ce que celui qui s’ap : te table, ne se laisse conduire ni par l’usage ni par la vanité ni par quoique raison humaine, mais veuille satisfaire le bon plaisir de Dieu, s’unir plus étroitement à lui jiar la charité et par ce divin médicament remédier à ses infirmités et à ses défauts.

3’Uien qu’il soit souverainement avantageux que ceux qui pratiquent la communion fréquente et quotidienne exempts de péché véniel au moins pleinement de toute affection à ce ; il suffit néanmoins qu’ils n’aient pas de faute mortelle et qu’ils aient la ferme volonté do ne jamais pécher dans l’avenir. Par cette sinr, to et Ion lonté, il est impossible que. communiant chaque jour, ils Il livrent pas peu a peu même des ] et de

leur ail.