Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 3.djvu/343

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CONCILES

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uum prittinum vomitunt errorii fuuuent n qui$ jn-ii tut millium animai uni hrittianarum h un habuit reddere rationem ante terribile Xremendum divini judicit examen, ni$t uns lolumm Mail le premier de cet témoignage ! affirme simplement < i ii il oe peut y avoir de concile œcumi nique -.ms la participation du pape ; li second parle expressément de Y acceptation tuecepimus, recepusemus] du vil* concile ou de l’adhésion à --es décisions, el nous n’avons plus a revenir sur la diff n do i Dtre adhérer el firnier.

8. IV* concile de Constantinople. — On a prétendu que le VIIIe concile aurait expressément demandé bs confirmation à Hadrien il et que celui ci aurait accueilli cette requête et ootifié la chose directement à l’empereur Basile. La demande serait contenue dans ces lignes de la lettre synodale, Hardouin, t. v, col. 933-935 : Igitur libenter oppido et gralanter imitatrice Dei tanctitale vestra omnium noslrum convention et univertalit lmjus atque catholicæ synodi contenxum et contonantiam recipiente, prxdica eam ma ; /is ac veluli propriam, et tollicitius confirma coangelicit præceptionibus et admonitionibus vestris, ut per sopientisrimum magi-Bterium vestrum clic m dus univertiê Ecclesiit jiersonet el suscipiatur veritatis oerbum et jitstitiæ decretum. On voit que le concile sollicite vraiment du pape une confirmation : mais quelle continuation ? Le mot par lui-même ne le dit pas. En revanche, le contexte nous éclairera peut-être. Remarquons donc que l’on demande à la fois une publication et une confirmation [prsedica… et confirma). Le second terme pourrait bien n’être ici qu’un synonyme du premier. Cela parait d’autant plus vraisemblable que le début de la phrase suppose l’assentiment du pontife déjà acquis et même dû aux actes d’un concile où rien n’a été décidé que d’un commun accord et en union notamment avec les légats romains. Notons encore le moyen indiqué pour la confirmation dont il s’agit : Coangelicis præceptionibus et admonitionibus, et son but immédiat : i’t… etiam atiis universis Ecclesiis personet. Tous ces indices réunis excluent la confirmation proprement dite, qui ne se fait assurément point par des recommandations et des avertissements, tandis qu’ils cadrent parfaitement avec l’idée d’une promulgation : le pape, dont les légats avaient représenté tout l’Occident au concile, était naturellement désigné pour publier les décrets conciliaires dans toutes les Eglises occidental) -, et c’est ce que les Pères le prient de vouloir bien faire.

La lettre d’Hadrien II à Basile le Macédonien. Hardouin, t. v, col. 938-9’tO, ne renferme pas un mot qui implique de la part du premier une intention de confirmation formelle ; elle n’affirme même pas le simple assentiment du pape ; elle se borne à constater les heureux résultats du concile, in quo, abdicalo pravitatis auctore, definitio rectse fidei et eatliolicsc ac paternse tradilionis atque jura Ecclesise perpetuis seseulit profulura ac satis idonca fixa sunt et firmata.

Ainsi, dans aucun des documents relatifs aux huit premiers conciles œcuméniques nous n’avons trouvé la preuve de la nécessité d’une confirmation formelle ; au contraire, plusieurs de ces conciles, en présentant leurs décisionscomme valables et obligatoires par elles-mêmes, nient implicitement, niais clairement, cette nécessité. Le lecteur remarquera du reste que la plupart des considérations développées par nous valent non seulement contre l’affirmation de principe de Turrecremata et Hefele, mais aussi contre la thèse historique défendue, dans des limites diverses, par llellarmin, Huiler, Cbr. Pesch, Palmieri et d’autres.

Les théoriciens de la confirmation formelle ont essayé encore de tirer argument des conciles et décrets conciliaires qui, rejelés par les papes, n’ont jamais élé tenus

de ceux dont :

admi i dans l’Eglise que conséquemment.1 ;

par li Saint-Siège. dans la pi rie il faut r.inger le /.

mon de Chalcédoine ; a la seconde j > j le Ie’et le II* coi I lonstaiitinople.

expliquer ce double fait corrélatif, il suffit qu

llllénique et des. (li

œcuménique n aii ni pas été j ns la part.

lion i-o du pontife romain. rien ne nous

force a en déduire la nécessité dune confirmation ou plutôt rien ne nous le permet : un<- confim pi’nient dite suppose un décret conciliaire en due foiin lire port.’- par un concile œcuiiién

par un concile représentant, dans son action même. l’Église universelle ; or. cette ( lion rifie pour aucun des cas ci-dessus indi qués.

Si l’histoire des premiers conciles ne prouve : faveur de la confirmation subséquente, elle montre clairement qu’à aucun de ceux qui sont réputés méniques danleur célébration, n’a manqué ce q. l’on appelle la confirmation concomitante, qui cgij dans une coopération effective du pontife romain. I cinq conciles, à savoir ceux d’Éphèse et de Chalcédi le IIIe concile de Nicée et le IV* de Constantinopli documents permettent même d’affirmer une confirmation antécédente, c’est-à-dire une décision ferme pi l’avance par le pape et transmise par lui à 1 conciliaire comme règle obligatoire de ses coticlusiafH et de ses décrets. Ceci a été suffisamment établi plus haut.

IX. Autorité des conciles œucuméniques

On peut caractériser cette autorité en disant qu’elle la fois la plus haute et la plus solennelle qui existe dans l’Église ; elle impose des lois disciplinaires universelles et prononce infailliblement sur les questions de foi et de mœurs. Elle n’est point supérieure, mais égale en soi à celle du souverain pontife, de qui cependant elle dépend par plus d’un côté ; non seulement la coopération pontificale est un de ses éléments indispensables et essentiels, mais il n’y a que le souverain pontife qui puisse l’actualiser et qui puisse lui donner existence par la convocation formelle ; et c’est lui a par conséquent, qui en délimite l’exercice quant à la durée et quant à l’objet. La théorie de la supériorité du concile œcuménique sur le pape et de la possibilité d’en appeler au premier des sentences du second a fait’son temps. Née à l’époque malheureuse du p rand schisme d’Occident ; défendue par Pierre d’Ailly. Gerson et par les gallicans de l’époque subséquente ; adoptée par le concile de Constance, qui essaya, dans les fameux décrets de la IIP et de la IVe session, de lui donner une sorte de consécration officiel 1 dans le deuxième article de la Déclaration de 1683 dans la troisième proposition du synode de Pistoie. elle a toujours été combattue par la très grande majorité des théologiens et des canonistes. Le saint-sii poussée, tant par sa pratique constante que par la condamnation formelle des articles. : des

erreurs multiples de Pistoie. Pie VI avait déjà ii. à la thèse du t pontife romain chef ministériel » de l’Église la qualification d’hérétique ; et il est clair qu’après la définition de l’infaillibilité pontificale, l’affirmation de la subordination du pipe aux conciles dans Ks matières de foi et de mœurs ne saurait être considérée que comme une hérésie. Mais bien que nullement supérieure eu s, , j a celle du pape, l’aul d’un concile œcuménique, à cause du nombr. prestige et des qualités personnelles de ceux qui le composent, peut, dans certains cas. prendre aux yeui (fis fidèles comme un cachet de splendeur et d’efficacité prépondérantes.