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CONCORD’l DE 1801 — C0NC0RÉZ1


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1 /, i. Leipzig, 1872. R

/ Paris, 1893 ; ] si de

IMi", 1884 ; M., L’abbé Maury, 188C m…, , >.. Pi « V/l

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Melchei, / conciU national de Paris en 1841, ltWMtbw, 1BHi ii. Driault, Napoléon en Italie 11800-1811), In-**, Paris,

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gallicane, ln-8. Paris, 1818 ; Duplnataé, Lee liberté » detl gallicane, in-12. Parla, 1824 ; de Champeaux, /.> droit’" ancien et moderne, 2 ln-8*, Paria, d. d^’pi ; Hébrard, Le « articles organiques devant Vhistoit droit et lu discipline de I Église, in-v. paris, 1870 ; Joly, I historique et juridique sur le concordat deiSOi, in-* - I 1881. Delero, /.< concordat de 1801 et les uni. les organiques, in-8-, Paris, 1878 ; abbé Gaze, Le rfroil <<. » , , ordataii <. ln-8’, Paris, 1892 ; H. Welschlnger, Le pape eH 1805 ; Ph.Sagnac, /.< concordat de /.s/7, ilans la lu-ru, - d’histoire moderne et contemporaine, décembre 1906, janvier, mars 1906 ; Artaud, Histoire de Pie VIII, ln-8’, Paris, 1844 ; W «  Grégoire X VI, Salzbourg, 1848 ; Sylvanl, Grégoire XVI, Pai 1840 : a. Leroy-Beaulieu, Les catholiques libéraux, In-12 I 1895 ; Ricard, L’école menaisienne, ’i m-12, Paris, Ikk’i ; Roussel, Lamennais, 2 in-12, Rennes, 1892 ; Debldour, Histoire des rapports de l’Église et <ir VÉtat r, , France de 1789 " fé70, in-H, Paris, 1898 ; Id., L’Église catholique et l’État sous la troisième république {±8104906), t. i, 1870-1889, ln-8-, i l’.KHi (hostiles a L’Église) ; E. Ollivier.Afanuel de’irait tccl tique, in-12, Paris, 18.% ; id., L’Église et VÉtat au concil Vatican, 2 in-8’, 1879 ; Id., Le concordat et la séparation de VÉglise et de l’État, 1885 ; Lagranpe. Vie de M’1 Dupanloup, ’3 in-12, Paris, 1*83 ; Marocco, Pie IX, 5 in-8’, Tur n. 1881-1864 ; St.. pischneeg, Papst Pius IX und seine Zeit, 2 ln-8*, 1879 ; Pougeois, Histoire de Pic IX, 6 in-H-, Paris, 1877-188IJ ; O’Reitly, Vie de Léon XIII, 1887 ; M" de 1 XIII,

2 in-8’, Paiis. Lille, I8’.)’i. Voir 1rs Histoires générales de t Église, Rohrbacher, Funk, Kurtz ; celles de VEglise catholique en France, .lager ; de la France sous le consulat et VEmpire, Thiers, Lanfrey ; sous la Restauration, Dareste, Vaulabelle, Vieil-Castel ; sous la monarchie de juillet, Tbureau-Dangin ; sous la seconde république et le second empire, Pierre de la Gorce ; sous la troisième république. Zevort, Ilanotaux, et les Histoires des institutions civiles et administratives de la France depuis Napoléon.

C. Constantin.

    1. CONCORÉZIENS##


CONCORÉZIENS, hérétiques cathares d’Occident. Parmi les cathares d’Occident, comme parmi ceux d’Orient, les uns admirent le dualisme absolu, les autres le dualisme mitigé. En Occident, ces derniers se divisèrenten deux groupes : les bagnolaiset les concoréziens, Concorrezenses, Concorrozenses, Concorrenses, Concorricii, lii de Concorrezio, de Concorezio, de Concorrezo, Carracenses, Gavralenses (cf. cependant, pour cette dernière appellation, J. H. Sbaralea, Bullarium franciscanum, Rome, 1759, t. i, p. 734-735, note), ainsi appelés, semble-t-il, du nom de Concorrezo, dans la Lombardie. Voir t. il, col. 1993-1994. Dans sa Sunima do cal/taris, écrite vers 1258, l’inquisiteur dominicain Rainier Sacconi, ancien cathare, dit, cf. Martène et Durand. Thésaurus novus anecdotorwm, Paris, 1717, i. v, col. 1767. que les concoréziens de son temps étaient répandus dans presque toute la Lombardie, et qu’ils étaient environ quinze cents de l’un et l’autre sexe. Il évalue à moins de quatre mille, col. 17(18. le nombre des cathares du monde entier, ce qu’il faut entendre des parfaits, non des croyants beaucoup plus nombreux. Voici les doctrines qu’il leur attribue, col. 1773-1771 : Dieu a créé de rien lesanges elles quatre éléments ; le démon, avec la permission de Dieu, a formé ce monde ; il a formé le corps du premier homme el a inséré un ange pécheur ; de cet ange pécheur, par voie de traducianisme, procèdent toutes les âmes ; l’Ancien Testament, œuvre du diable, est rejeté, exception faite pour

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de la Vii rge Marie ; ce corps n’a pas été gloril mle sera point, mais le Christ, tu jour de dans le cii i ai rii n i n attendant d n prendre au jour du jugement, après quoi il si r.i di^.

i ommi un < ni., .r, i., -, , i ii, -s d, - |a, , , ne seront pas danla gloire avanl le jugement,

lonl dans le ciel aérien l

Rainier avait entendu dire jadis é Nazaire, leui évéque, lequel tenait cette th qu’il déclarait, del’évéque

de Bulgarie, voir Bocomili s, t. » , col. 928, que la VI Marie fut un ange, et que le Christ ne prit pas une

b mu mie. mais une.un, angélique et un corps I e.ite dernière opinion était adoptée par les gnolais, et la principale différence entre 1, - bagnolais et osistait en ce que, s’écartantdo traducianisme, les bagnolais affirmaient qu - ont

été créées par Dieu et ont péché avanl la création du monde. Le psendo-Rainier ou anonyme de l’assau ne (ail qu, - reproduire ces renseignements. Salve Rurce de Plaisance, qui écrivit, vers 1235, son traité Supra Stella, n’a pas la même autorité que Raini corde, du reste, avec lui dans les grandi -urla

création et lep nel il est plus complet. O’i

lui. les concoréziens disent que Dieu en je* et

les éléments ; Lucifer pécha dans le ciel et séduisit anges ; avec deux de ces anges, il forma le monde et le corps d’Adam, dans lequel il inséra par force un ange moins parfait ; d’Adam il tira Eve ; le fruit défendu par Lucifer était le commerce charnel de l’homme avec la femme ; Eve eut commerce avec le serpent, puis avec Adam, et toute la race humaine descend d’Adam quant au corps, et, quant à l’àme, de l’ange que Lucifer mit dans le corps d’Adam. Cf. I. von Dollinger, Beitrâge tur Sektengeschichte des Mittelalters, Munich, 1890, t. ii, p. 60. Notons que Salve liurce n’expose pas l’opinion que Rainier présente comme très répandue, et d’après laquelle le Christ aurait eu un corps véritable, mais, p. 66-67, celle que Rainier met sur le compte de I que Nazaire et d’après laquelle le Christ aurait eu une chair spirituelle et Marie aurait été un ange : angélus Gabriel fecit communicationem Marise, ttme iste angélus Gabriel junxit se cum Mo angeln, gui vocabatur Mann, spiritualité)- el genuerunt filium Deisecundum carneni. On retrouve, mais beaucoup plus complète encore, cette explication de la création et de la chute dans un apocryphe intitulé : Joannis et ajustait et erangelista : interrogatio in cerna sancta regni cœlurum de ordinalione nvundi et de principe et de Adam. Cf. Dollinger. op. cit., p. 85. L’n manuscrit de cet apocnphese termine par cette note : li retutn luereticorutn

de Concorezio portatutn de Hulgaria Nazario suo e/àscopo plénum erroribus. Cf. C. Schmidt, Histoire et doctrine de la série des cathares ou albigtx 1849, t. ii, p. "275. Sur la sépulture de cet évoque Nazaire, qui paraît avoir joué un rôle important dans l’histoire de la secte, cf. la vie de saint Pierre de Vérone, dans Acta sanctorum, 3e édit., Paris, 1866, t. m aprilis, p. 7u ; >. 705. Voir un auti dans deux

textes sans date publiés par Dôllinger, Op. cit., t. II, p. 320, 612-613, et, plus brièvement, dans la table de concordance des opinions des divers groupes cat) insi ii, . au w siècle, p.u Peregrinus Priscianos, dans une chronique de Ferrare, mais remontant environ au milieu du Mil’siècle. (’.. V. Ilalm. Gesi liulile ilee A i » i Mttielalier. Stuttgart, 1845, i. i, p. 530. Le rond du système apparaît donc uniforme dans les documents divers. Schmidt. op. cit.. t. n. p. 73. a pensé que les