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CONCOURS lil l’CONC1 BINAGE

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lue, d’api i homme ne pi ul qui

quoi l lit u I" i physlquemi ni pi d< lei miné.

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I. Bien que ainl rhomaa, en plua d’un endi ni. gent.,

I. III, c. i xvii, n. 2-6 ; Sur » , theol., I » , q. et i 5 D< nlia, q. iii, a. 7, expose avi m les différenti

modes de la coopération divine aux actioni des tures, nulle pari il ne signale la prédéterminalion physique.

1. Il rappelle très souvent que la créature libi il. ii rmine elle-même et n est (physiquement) prédéterminée par personne. De veritate, q. wn, a. >. ad l um ; ., . i, l„ IV Sent., I. ii, dist. XXXIX, q. i…. I

i dans ce fait qu’il découvre l’essence du libre

arbitre et le i iractére qui dis ! i réatun - libres

ni celles qui ne le sont pas. In IV Sent., I. II, dist. XXV, q. i, a. I. ad 3 UB ; De main, q, vi. a. unicus. Mais --i l’essence ilu libie arbitre consiste dans le pouvoir de Be déterminer soi-même, la prédétermination physique est exclue de l’acte libre. Car il y a contradiction palpable à prétendre qu’un être se détermine lui-même à un acte el qu’il est prédéterminé physiquement et intrinsèqui ment à ce même acte par Dieu. Ce qui est entièrement déterminé serait déterminé de nouveau. Les néo-thomistes font, il est vrai, remarquer que, par 1 ; prédétermination physique, la volonté n’est déterminée que subjectivement, ex parte sui, au point de vue du passage de la puissance à l’acte, et que par conséquent il lui reste encore l’indétermination vis-à-vis de l’objet. Cette diversion n’est pas heureuse. Car la liberté de la créature est tout d’abord la liberté du choix de l’acte. Or si nous sommes déterminés quant au choix de l’acte, nous le sommes aussi quant à l’objet. — Les thomistes répliquent que la prédétermination physique détermine l’être libre, non pas à la manière d’un principe permanent d’opération, per modum mit une, mais comme une disposition passagère, i ar moilmn intentionis transeuntis, et que par conséquent l’être reste libre. Cette illation est sans valeur, l’eu importe, en ellet, que la volonté soit déterminée de l’une ou de l’autre façon, puisque L’acte libre suit nécessairement la prédétermination, que le principe déterminant soit permanent ou qu’il soit transitoire. Les thomistes ont encore d’autres distinctions à leur service : elles ont la même portée que les précédentes. Cf. Frins, De cooperalione l>ei, p. 136 sq.

3. La providence et la prédestination tirent, d’après saint Thomas, toute leur certitude de la scinice divine, non pas de je ne sais quelles formes produites dans l’homme, et que rappellent les prédéterminations physiques. Sum. theol., I a, q. cxvi, a. 3 ; De veritate, q. vi, a. 3, ad 8<" » ; Quodlib., XII, a. 3, ad 2 U "> ; In IV Sent., 1. I, dist. XLI, q. I, a. 3, ad 5 ura, etc. — Saint Thomas enseigne ailleurs, De veritate, q. VI, a. 3, que la prédestination consiste dans le choix que Dieu fait du prédestiné et non seulement dans la prescience divine. Cette doctrine qui, au premier abord, paraît contredire celle que nous exposons, se concilie parfaitement avec elle, pourvu qu’on n’oublie par les deux faces du problème. Si Hon demande : D’où viennent la certitude et l’infaillibilité du décret divin de prédestination, on doit répondre qu’elles viennent de la prescience absolument certaine que Dieu a du développement intégral de l’ordre choisi par lui entre les ordres possibles qu’il pouvait choisir. Si l’on demande au contraire : Pourquoi ce décret de prédestination dirige-t-il avec certitude, il faut alors répondre tout simplement que c’est parce que Dieu l’a librement voulu ainsi. Cf. De San. De Deo, t. i, p. 603 sq., note.

4. A la question comment Dieu peut-il connaître nos ai i ; ous libres, saint Thomas ue répond jamais et nulle

> initiation qu’il voit nilé i n ndant la | i Ile, tandi el de m Cf. i n ouln plus

haut. col. T’.Hi i I

M. Compendium tlu toute connaissance d libi > - :

n’est que conjectui tlieol., l « , q. mv. a. 13.

5 Enfin toute forme, réellement inl puissance et d’où résulte I action sans possibilité du contraire, supprime la :

ment néci im. tlieol., I « , q. xiv. a. 13. ad 3*".

Or ti-1 est précisément ::iion

physique.

I. bibliograpl i Nous signalerons

seulement les Ubei tatis >

cursu, I. III ; In gratta, I. III, v

Alvarez, De auxiliit Goudin PMI wphia mn

moque S.

. siarurn Siui’i hiêl

It Cl nsullci ti. r tibertatisque

Honthi

— la question et avec le | lus de :

    1. CONCRETS (Termes)##


CONCRETS (Termes). - i’la routeur, le mouvement ce sont di^ êtres beaux, i biles : ou plutôt les qualiti n’existent que i/mc degrés divers. M.nelles pi uv< ; esprit en déliais de l des termes pour exprimer ces deui existante dans un sujet réel ou coi i du

sujet : les premiers sont ! sont les ternies

i concret i veut dire uni. mi c’est-à-dire à un sujet, et qu’et distingué de quelque ch

2° Il y a des degrés dans le concret et Si je dis « Pierre » . j’ai le concret parfait, l’individu un et réel : là pas d’abstraction. Si je i un premier degré d’abstraction, j’élimini les caractères individuants pour ne garder q qui constituent l’espèce humaine ;  : concret dans une certaine mesure, puisque i hoim. veut dire un sujet appartenant à l’espèce humaine. Je passe, au contraire, à l’abstraction parfaite, si j< « humanité » , car la qualité qui faii l’hommi primée purement et simplement sans aucun sujet. Pierre est doue le concret parfait ; humanité, l’abc parfait ; homme, Pabstrait-concret,

3° L’usage des termes concrets est délicat en théologie, quand il s’agit en particulier de la sainte Trinité, de l’Incarnation ou du rùle de la Ii. V. Marie : il latifà celui d.s termes abstraits. Nous l’avons détermine à l’article ABSTRAITS Ti RM S), t. I, c

A. CflOI

CONCUBINAGE. - I..Nature. II. I dis tinctiꝟ. 111. Malice morale. IV. Sanctions canoniques. V. Absolution des concubinaii es.

I. Nature.

Selon tous les théologiens, 1. concubinage consiste d.ms l’habitude contractée par deux sonnes, libres par ailleurs, de vivre maritalement II

importe peu que les personnes habitent la même mai-