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P.M

i SSION DU 1’W XIII’Sif.r.u ;

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pouvoir de remettre li péchés, queli qu ils son ni.

t randi on pel jus ni

nino nlli ittguit, 1 1 / magna,

irl mi, iii, , i., le / piet.j iii, m/ Sempronùimim, c. vii, col. 1071.

i h Gaule, noua a avona pai de doi ami ota bien pré i’| Ii - orij inea. Noua renvoyoni pour le V ait i le

aux concilea d’Orange i’il. de Vaison ii’2. d ! 151), d’Aï ira * "> 1. qui éoumérent

les péchéa pénitentiels.

a Milan, aainl Ambroiae diviee, comme saint Auguslin en Afrique, les péchéa en graves ou légère et aoumel les péchéa graves à une pénitence dont l’évéqueeal le Beul juge. Malheureusement i la plupart di - p< cheurs, dit-il, qui, par crainte du supplice futur et conscienta de leura fautes, demandent la pénitence, se trouvent, quand il l’ont obtenue, arri U - par la honte de la supplication publique » . De peenitentia, I. U.c. ix, n. 80, P. L., t. xvi, col..">17. Le pécheur doit énumérer en détail ses péchés : Non tolutn confiletur pet sua, SBD stiâm BNVUERAi i.i Ai i -m. Non vultenim latere sua delicla. In Ps. xxxvii, P. L., t. xiv. col. 10.77.

A Rome, nous savons par le pape Innocent I" (401-’ilT que les fidèles étaient assujettis par l’évéque, sucerdos, à la pénitence pour les péchés leviora, au^i bien que pour les graviora. Par les leviora dont il est ici question, Epist. ad Decentium episcop. Eugubinum, c. VII, P. L., t. i.vi, col., ">I7. nous entendons toujours les péchés mortels, mais moindres ou plu » légers, par comparaison avec les péchéa énormes.

lit ce ne sont pas seulement les fautes publiques ou extérieures, mais encore les fautes secrètes, voire de pensée ou de désir, qui forment la matière de la confession. Saint Justin fait remarquer que le désir de l’adultère est digne de châtiment comme l’adultère et que Dieu le punit de même, parce que à ses yeux les pensées n’échappent pas plus que les actes : &J yàp HOvov à u.oi - /êOu)v epYw è-/.êéë).r ; To » Itap’aùtov, »/à zi : & (j.o ! /E-j<jai povXd|ievoc, ii>< o-j t « 5v ïpYtov ipavepûv [idvov tu Seur otXXà -/ai tûv im6vu.7]|i(ZTiv. Apol., r. c. xv, /’. G., t.’vi, col. 3V9.

Lorsque Origène enseigne que le médecin de l’âme doit conseiller à son pénitent « d’exposer sa langueur à toute l’assemblée des fidèles » , si cela peut servir â 1’édilication d’autrui et â sa propre sanctification, ne donne-t-il pas à entendre qu’il s’agit de fautes secrètes’.' Homil., ii, in Ps. xxxvii, P. ( ;., "" t. xii, col. 1386. De son coté-, saint Grégoire de Nysse suppose le cas d’un vol caché que le coupable révèle à l’évéque dans sa confession. Epiât, can., can. 6, P. G., t. xlv, col. -233. Et saint Basile, dans le canon 34 de ses épîtres canoniques, P. G., t. xxxii, col. 7-27, avait pareillement en vue une faute secrète, quand il décidait qu’une femme adultère, dont le crime n’a qu’une demi-publicité ou même n’est connu que par la confession, échappera au châtiment de l’adultère public, mais expiera néanmoins publiquement sa faute dans le stage des assistants.

En Occident, même discipline. Dès le iie siècle, saint (renée nous montre des femmes, que les hérétiques avaient débauchées et entraînées dans l’adultère, condamnées à la pénitence après l’aveu de leur péché qui cependant avait été commis secrètement. L’aveu des coupables eut sans doute quelque publicité, comme cela résulte du texte..Mais, de sa nature, leur faute n’en était pas moins secrète. Cont. hier., 1. I, c. VI, n. 3, P. G., t. vii, col. 508 sq. Ceci se passait sur les bords du Hhône.

En Afrique, Tertullien est très explicite dans ses exhortations à la confession et â la pénitence, i La plupart, dit-il, cherchent â s’y soustraire, ou diffèrent de jour en jour, plus soucieux de leur honte que de leur salut ; semblables en cela à ces malades qui évitent de

er aux ue’il. cini II I COUtnO dana b>- partie* secrète* du corpa, et qu par fauaae honte… Le bel avai

par pudeur’Si noua | I le soustraire

a l.i mmes, le célerons-noua égale ment i Dieu ? Vaut-il mieux être damm en secret que d’étn absout en public ! //- p* nitentia, c. x. /’/.. t. i. col. 1246-1240. ou ne contestera pas qu’il s’a( ici de l aveu dea péchéa - iii, iv : Otn nibtu’/ ; /(. del&ctit $eu came teu tpiritu, seu factoseu voluntate comtni

Lorsque aainl Cypriea conseille aux lapa de conli nr crime av : mt que la mort ni isæ il

ni restreint pas celle obligation de l’aveu au p< d’idolâtrie consommée. Le seul péché d> j

iix, matière suffisante et même nécessaire de la pénitence et de la confession. Combien plus grandi, dit-il. sont par la foi et combien meilleurs par la crainte, ceux qui, sans avoir sacrilié ou simple >ol I ici t.- un Ubellum, rien que pour avoir pensé a commettre ce crime, s’en confessent tristement et sii ment aux tacerdotes du Seigneur, font l’exornolof de leur conscience, exposent le poids de leur an demandent un remède salutaire pour des bles^ relativement peu gravée ! i guoniant tamen de hoc vel cogitavenmt, hoc ipsum « //’<</ tacerdotet I)>t dolenter el timpliciter confi tentes, exoniologetim conscientix fariunt, etc. De lapsis, c. xxvin. /’. L., t. iv. col. 488. lit voulant pousser [es coupables à ne celer aucune faute, il en appelle â Dieu, i qui voit les co-urs de tous et de chacun, et qui nous jugera non seulement >ur nos actions, mais encore sur nos paroles et nos pensées, i Ibid.

Saint Augustin tient le mêmi langage ; s’adressanl aux fidèles coupables d’adultère, il qu’on m

dise pas : j’ai péché en secret, je fais pénitence devant Dieu, car ce n’est pas sans raison que les clefs on données â l’Église de Dieu. Serin., cccxcil, n. 3, /’. /.., t. xxxix, col. 1711. Saint Pacien de Barcelone (ive siècle) a des pages éloquentes sur le devoir deconfi — r les péchés secrets et les péchés de pen-Addo eliam non solunt m anus in homicidio plecti sed et omne eontilium quod alterius anintam impegit in morteni ; nec cas tantum qui thura mentit adolevere profanis, sed omnem prorsus libidinem extra uxorium thorum et coniplexus licitos eiagantetn, reatu tnortis attringi. H sec quicumque post /idem [baptismum) fe* cerit, Dei faciem non videbit. Ergo (inquiet aliquit) perituri sumusl Moriemume in peccatis nostris’.' Et quid faciès, tu sacerdos’l… Rogo ergo vos fratres, per Dominum illuni quem occulta non fallunt, desinite vuliieratam légère eonscxenliam. Prudentes xgri uienon verentur, etc. Parsenesit ad panitentiam, c. v, vi. viii, P. L., t. xiii. col. 1064-1086.

En Italie, saint Ambroise, au témoignage de son biographe, entendait l’aveu des péchés secrets, l’if a.4nibrosii, c. xxxix. et le s ; « i n t docteur nous montre lui-même des pécheurs à qui le confesseur impose une pénitence pour des fautes occultes : Si quis occulta crin/lima habens. De pssnitentia, 1. I. c. xi. /’. /… t. xvi, col. 195. Cf. In Ps. xxxvii : Son vult enim (pxiiitens ) latere sua delicta. P. L.. t. xiv. col. 1057.

On connaît, du reste, le texte fameux (sur lequel nous reviendrons’de saint Léon le Grand, interdisant aux confesseurs de publier les péchés secrets, qu’ils ont connus par la confession. Epist. ad episcop. Campanix, c. n. /’. L.. t. i.iv. col. 1-210.

2. Matière non nécessaire. Les péchés légers. —Pour la période que nous étudions, c’est-à-dire avant l’apparition des moines ou cénobites, on n’aperçoit p.is dans Il glise latine de textes insinuant que la confession de* péchés véniels soit de précepte ou seulement de conseil.

Saint Cyprien, par exemple, laisse entrevoir.-a peu-