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923 CONFESSIOIS DU CONCILE >V. I.ATHAN AU CONCILE >E TRENTE] 92l

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aya le chartreux, I. IV. a. 144, q. vi, p, i

i iiim. dernière question agitée au moyen , i une Importance particulière pour l’époque, quel usage le confeaænr, notamment le supérieur, peut-il faire dea connaissances ; i((|iipis au conlrssionii.il.’i’uurvu qu’il ii % ait aucun danger de trahir en quelque manière le aecret de la confession, et en supposant toujours qu’il n’existe pas de précepte particulier en cette matière, le prêtre peut très bien modifier sa conduite dans l’intérêt du pénitent, et même dans son propre intérêt, ai cette façon d’agir ne renferme rien qui puisse tourner au désavantage du pénitent. Sur ce point, aucune controverse. Cf. Suarez, disp. XXXII, sect. , n. 9, p. 709.

La plupart des scolastiques vont plus loin : si le pénitent ne peut se plaindre qu’injustement de la mesure prise par le supérieur, si par exemple on se refuse à lui octroyer la collation d’un bénéfice en raison de son indignité connue par sa confession même, non seulement les principaux docteurs permettent, mais ils font un devoir au prêtre d’écarter cet indigne. l’osset tubditum sibi confessum ab adminislratione removere et âebei’el hoc faceve, dit expressément saint Thomas, en spécifiant le cas de l’abbé qui peut ainsi, sans enfreindre le sceau de la confession, déposséder un prieur de sa charge. Quodlib., V, a. 13. Alexandre de Halès avait professé déjà la même doctrine, sans paraître toutefois aus-i catégorique. Un doyen doit-il promouvoir aux ordres sacrés un chanoine qu’il sait irrégulier ? En règle générale, non. Mais si le chanoine formule lui-même une requête en ce sens’? Il faut en venir alors à une résistance passive, suivant ses bonnes inspirations. Débet differre et eaute dissimulare, secundum quod unctio eum docebil. Q. XVIII, m. ii, a. 1, p. 599. Si le chanoine insiste ou si Pévéque intervient, le doyen, dans la crainte du scandale, n’a plus qu’à s’incliner : la responsabilité de cette ordination ne lui est plus imputable. Cf. Cajetan, De sigillo confessionis. Rien ne montre mieux que cette solution cauteleuse à quel point le cas était embarrassant pour les anciens scolasliques, Opusc, I. tr. XXI, p. 132 sq., et quel était aussi leur respect pour le secret de la confession. Cf. S. Bonaventure, dist. XXI, p. il, a. 2, q. v, p. 567 ; Cajetan, De sigillo confessionis, Opusc, I, tr. XXI, p. 132 sq.

On pouvait discuter, en certains cas, si le sceau du secret se trouvait, ou non, engagé. Mais dès que le secret sacramentel pouvait être mis en péril même lointain, toute discussion était close. Le moindre signe compromettant, un geste plus ou moins révélateur est taxé par tous de sacrilège. Nec verbo, nec facto, nec nutu, nec aliquo signo licet faceve, quia est sacvilegium. S. Thomas, Quodlib., XII, a. 16. Cf. Alexandre de Halès, q. xvill, m. ii, a. 1, p. 599 ; S. Bonaventure, dist. XXI, p. H, a. 2, q. I, p. 566 ; Durand de Saint-Pourçain, dist. XXI, q. iv, p. 307 ; Jean Bacon, dist. XVI, q. ii, a. 3, p. 422 ; Nicolas d’Osirno, De confessione, p. il, n. I, fol. lxiv ; Uenys le chartreux, 1. IV, a. 144, q. ii, p. 288 ; Cajetan, De sigillo confessionis, p. 133 ; Adrien d’Utrecht, 1. IV, fol. 291 ; Dominique de Soto, De ratione tegendi et detegendi secretum, p. 281 ; François de Victoria, n. 184-188. p. 124-126.

Les calomnies de certains protestants, cf. Bremz, De sigillo confessionis, Wittemberg, 1669, p. 36, ne reposent même pas sur le plus léger prétexte. Le secret de la confession n’a jamais cessé d’être entouré, dans la théorie comme dans la pratique, du plus inviolable respect. « Un souris, un signe, un petit geste, une ma in, mpluaustère devant les gêna’|ui observent un

n : tout cela, en certaines conjonctui coup, blesse la religion et tait une plaie profonde an

nui ai i.. Loi bon, p. 109. Cf. Pii i etalu » de auriculari confettione, Lyon, 1559, p. 17.

Dans sa XVIsession, c. v, le concile de Trente a précisé el défini la doctrine traditionnelle d<- I Égli

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iiuiiiiii.it. nem, corn ob aie i uni axemptum, tum ofa’sia. il. n-.i BBdiOi allouent do h’ta sua publil’r.

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ta, publica e.- - Dl onfeaaii ne addenda. L’nde cum a sanctissianUquissimie Patribus, unanimlque conænsu,

i itiila ; la ab ini :: aaneta usa est ei D uii’ur, luerit semper eommendata ; manifeste refellitur inaniet i uni calumnia, qui eum a divino mandat’, alienam et inventant huinanum eeeeatque a Patribus in coneDJo Lateranensi congregatia lnitiuni habuisse, d. cere non verentur. Denzinger, n. 780.

C.an. G. Si quis… dixeritmodiini secreto confltendi soli sacerdoti, quem Ecclesia catbolica ab initio semper observavit et observât, alienam esse ab institutioue et mandata ) Cbristi et inventura esse humanum. anatbema sit. Denzinger, n. 795.

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de doser bon o.

aux autres ou a d. fier l’Église qui a

ce n’est pourtant un i Pire mij vertu d un commaridemi vin, et il ne serait gu propos d’ord nner non plus par aucune loi humaine que les

s, surtout ceui qu seciett, fussent r. |. I 1 : et unanime

saints et les plus ancien ajoura aut i . sacramentelle a cl m la -a 1.i u->é

jusqu ici et. ne, on

voit nettement rélutée la raina

Die de ceux qu assez téméraires pour publier que ce n est là qu’une tion humaine, bien éloignée du commandement divin et qu’elle n’a pris naissance qu’au concile de Latran, à lin-’( des Pères qui s’y tn présents.

Si quelqu’un… dit que la manière de se confesseï tement au prêtre seul, comme l’Église l’a toujours obsen l’origine et l’observe < n’est pas conforme à l’institution et au précepte de Jésus-Christ, mais que c’est une invention humaine, qu’il Soit anatbème.

Outre les traités généraux de théologie cités au cours de l’article, on trouvera, pour l’histoire des d ctrines tt le d. i pement de certaines controverses, des documents précieux et abondants dans les ouvrages spéciaux publiés sur la qu. p. intentielle dès la première moitié du xur siècle et qui fourniraient matière à d’intéressantes études de détail, —xur siècle : lîaymond de Penafort, Summa de psmitentia et matrimomo, Louvain, 1480 ; Guillaume de Rennes, Apparatus in Su m mam D. Raymundi, Home, 100s. — xiv siècle : Jean de Frii Summa confessorum, Augsl i irg, 1 176 ; Henri de H cfattis ad eruditionetn confessorum, Memming, 1473 ; Sutntne Astesana, Venise, 1468 ; Barthélémy de Pise, Summa coiiftssorum, s. 1, 1473 ; Paris, 1470 ; Henri de Uldendortl. Ht ; capituli i Onniis utriusque se.rus i de psentlentiis et remis-Bionibus, Memming. 1490. — xv siècle : Matthieu de Cra De modo coufidenti, Haie, 1555 ; Antoine de Budrio, Spéculum de coufessio)ie, Vicence, 1470 ; Jean de Aurpach, Summa de confessariis et Ecclesist Bacramentis, Augsbourg, 1469 ; N las d’Œlmo, Supplementum ad Summam Pisanellam, V. 1481 ; Délia confessione, sous le nom de saint Bernar.i Sienne, 1491 ; Interrogatorium confessorum, Venise. 14 v’.' ; Jean Nlder, Manuate confessorum ad inslructionem ?i irituatem paatorum, s. 1. n. d. (1466) ; Paris, 1473 : Alphonse T

Confessional en et quai despues de haver tratadot de todos lot pecados, Lucr ne, 1529 ; S An’.onin de Florence. Sut eonfessionalis, s. I. n. d. (Mayence, vers 117. ;

Barthélémy de Chaymis, ConfessionaU, Milan, 1474 ; Eagi