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NFIRMATION DANS LA SAINTE ÉCRITURE’. :

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que valent cea pn mi les ? Il en eat qui ne aau !. ii-.- discutéea ici ; d’autres ont éU a été établi qu’aucun teste de l’Écriture n’attribui tainement à l’ablution ce qui est donné ici comme étant l’effet de l’imposition dea mains, que ai le Nouveau restament promet à la foi le don de l Esprit, ou le fait venir de Dieu, ce n’est pae pour exclure l’emploi d’un symbole et d’un moyen de transmission, qu’enfin cette faveur n’est pas puniles Actes et pour Luc le seul charisme, la seule glossolalie. Il n’est donc paa démontr que la source engager dans la tiamedu e. vin. si elle a existé, ignore ou contredit une notion de l’imposition d.^ mains surajoutée par le rédacteur.

Et si jamais on parvenait à dissocier avec certitude deux documenta attribuant l’un au baptême, l’autre à l’imposition des mains le don de l’Esprit, avant.1 opposer, il faudrait se demander si le premier emplo mot baptême comme un terme technique désignant la seule ablution, ou comme un mot général, très apte à nommer toute l’initiation. Pourquoi, d’ailleurs, en l’absence de toute preuve positive, serait-on tenu de croire que sur l’imposition des mains, l’auteur sait seulement ce qui se passe de son temps et sous ses veux, l’es institutions dont le livre des Actes révèle l’existence, on peut dire qu’elles étaient en usage au temps et dans le milieu de Luc, maison n’a pas le droit d’ajouter, sans apporter des preuves, qu’auparavant et ailleurs elles étaient ignorées. Un rite sacramentel, qui consacre les droits de la hiérarchie ne doit pas être considéré nécessairement, et a priori, comme la création d’un théologien de basse époque.

Au reste, l’hypothèse d’une interpolation systématique se heurtera toujours à une grosse difficulté. Un auteur qui n’est pas catholique l’a fort bien remarqué. Weinel, op. cit., p. 215. Si Luc veut reporter dans le passé les institutions de son époque, s’il entend démontrer que dès l’origine l’ablution ne suffisait pas. qu’elle était toujours complétée par un second acte et que ce geste était réservé aux apôtres, pourquoi l’eunuque est-il seulement baptisé par le diacre Philippe ; pourquoi un simple disciple confére-t-il à Paul l’imposition des mains ; pourquoi n’est-il pas dit clairement qu’elle lui communique l’Esprit ; pourquoi surtout, lors de l’agrégation des premiers païens à l’Église, aucun geste de Pierre n’est-il requis ? Il ne suffit pas de répondre que ces faits sont des vestiges de l’antique conception et des usages primitifs ; il faut montrer pourquoi Luc, s’il est auteur d’additions ou d’explications tendancieuses, n’a pas d’un mot, d’une phrase, rétracté des affirmations qui résistent à sa conception systématique. Les faits ne se comprennent pas très bien si on pense que le rédacteur a voulu ériger en loi toujours observée les usages de son temps ; ils s’expliquent à merveille si on admet qu’il a essayé de raconter les événements comme il croyait savoir qu’ils s’étaient passés.

b) Les Éphésiens, xix. 1-7. — Le fond du récit est encore tenu pour réel par les exégètes non catholiques. Mais cette fois encore, plusieurs d’entre eux estiment que le rédacteur a remplacé l’antique notion du don de l’Esprit-Saint à toute la communauté croyante par les concepts d’une imposition des mains hiérarchique et sacramentelle, d’une initiation et d’un christianisme à deux degrés, d’une inspiration qui se trahit par la glossolalie et non plus par l’expérience intime. II. Iloltzmann, o)>. cit., p. 120. A l’appui de celle hypothèse el pour justifier l’existence d’une antique croyance dispa rue..h invoqui ur le

don de l’Esprit promu i la foi, ou sur l’intervention d’Ananie auprès de Paul. On relève la questioi

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vestige de I Bntique conception l’antithèse entre le baptême de Jean et celui de Jésus, entre le baptême d’eau . i celui de l’Esprit, » . 4,.">. mais i |..s établie. n ce p issage, et le fût-elle, resterait a d< miner comment le rite chrétien est un bain d Esprit. Enfin, c’est au prix d’une exagération qu’on écrit : i Paul Iransniet le don di pour pouvoir

opposer cette gr.’.ce à celle que pensaii ir les

premiers chrétiens. Les vent : A vervous

reçu le Saint-Eiprii Paul leur avant imposé

les mains, VEtprit-Saint vint sur eux et ils parlèrent en langues, i La glossolalie n’est qu’une manifestation du don reçu. La présence de ce charisme s’explique d’ailleurs. Les douze Éphésiens ont besoin de constater d’une manière saisissante quelle différence chrétien du baptisé de Jean, celui qui se croyait disciple de celui qui l’est en réalité.

I ! Peut-on i appuyer sur quelque témoignage positif de l’Écriture pour remonter jusqu’à Jésus’.' — Celte question, le catholique l’aborde avec une entière indépendance d esprit. Sans doute, il croit, sur la foi du concile de Trente, sess. VII. can. 1. que tous les sacrements de la nouvelle loi ont Jésus pour auteur. Mais il sait aussi qu’un bon nombre de théologiens ne a d. n ut pas comme définie par cette assemblée la I de l’institution immédiate des sacrements. Et il se souvient qu’il n’est ru nécessaire, ni possible de découvrir tous les dogmes ebr. tiens dans l’Ecriture, dans l’Ecriture seule, dans l’Écriture interprétée comme tout autre document ancien par les seuls docteurs privés et selon les seules règles de la critique historique. Les théologiens catholiques ne sont donc pas embarrassés quand ils étudient l’origine de la confirmation. Apres ivoir acquis, parle témoignage du Nouveau Testament, la certitude de l’existence d’un rite apte à symboliser et à communiquer l’Esprit-Saint, beaucoup d’entre eux ne cherchent plus d’autres faits, ni de textes nouveaux. Ils recourent à un raisonnement et disent : Un tel signe n’a pu être inventé par les premiers chrétiens, ni pal apôtres, institué par eux, doté par eux de son eflicacilé ; donc il a Jésus pour auteur. Cf. de Augustinis, De re sacramentaria, Rome. 1887, t. i. p. 419. Plusieurs ne font même pas appel à l’Ecriture pour établir cette thèse ; ils recourent seulement à la tradition ou à l’affirmation du concile de Trente. Certains n’éprouvent aucune peine à reconnaître qu’i il n’y a pas dans les Evangiles un seul endroit où Jésus ait parlé formellement du sacrement de confirmation i, Schanz, < ; >. cit., p. 283 ; qu’on ne trouve pas dans le Nouveau Testament I des traces par elles-mêmes assez concluantes » de « l’institution directement divine » d’un sacrement. Janssens, op. cit., p..V2.

Si pourtant il y avait dans l’Ecriture quelques tiges, fussent-ils faibles, il serait intéressant de les relever.

Le principal témoin de l’usage de l’imposition des mains est l’auteur du livre des Actes. Il montre dans ce geste un rite employé des l’origine et partout, en Palestine el à Éphèse, dans les communautés de Pierre comme dans les Eglises de Paul ; il faut donc admettre qu’à l’époque où furent redises les Acti cérémonie « tait d’une pratique constante, normale ; or, ce livre a été. composé, en l’an (il. d’après l’opinion traditionnelle acceptée même par des critiques tels que Blass ; vers 75, selon Zahn ; vers 80 ou au plus tard le commencement du règne de Donatien, selon d’autres