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DE

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telle bravoure soit reconnut par I illl ciludi ii iturelle, loul

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qui "Mi’ni mi sna méritoirea proprement dita ou de

ii, tiitMais tantôt lia sont dépourvue de laperfec equ i tantôt il m inque i acceptation ou la pron.’-i pour cela, ils ne i" uvent fon un vrai droit a récompense, bien qu’ila offrent [ue convenance, quelque congruité, pinson moins grande, si Ion leur valeur intrinsèque on extrinsèque, pour appelerou provoquer cette récompi nse de la bonté l autrui.

J Pour entendre exactement cette congruité ! Imiihics œuvres on méril ard de Dieu, il faut

rappeler et appliquer ici ce qui s, , trouvera exposé m Bujel du mérite de condigno. L’homme ne peut rien offrir à Dieu qui ne vienne de lui, créateur, conservateur et providence souveraine de toutes choses, ainsi l’homme n’est jamais en étal d’indépendance absolue vis-à-vis de Dieu, quand il pose des actions en son honneur. Mais îles lors que Dieu a librement produit l’homme et l’a établi dans un ordre providentiel déterminé, il est clair que les actions humaines, comme elles s’adressent à La justice de Dieu, peuvent pareillement toucher sa bonté ou sa miséricorde et provoquer ses libéralités. Ce sera le mérite tlu’ologique decongruo. Et selon l’ordre ou les ordres providentiellement institués, dans lesquels l’homme se trouvera exercer son activité, ses œuvres revêtiront le caractère de congruité à la récompense et deviendront méritoires de congrue dans l’ordre naturel, dans l’ordre préternaturel, ou dans l’ordre surnaturel.

II. Notion spécu iqie de la congruité dans le hérite SURNATUREL, OU DU HÉRITE DE CONGRUO DANs l’ordre ainsi appelé. — 1° Existence. — Plusieurs théologiens n’ont voulu reconnaître que le mérite strict, créateur d’un véritable droit ; ci comme le mérite de congruité’n’a pas ce caractère de justice et n’engendre aucun droit, ils ont été conduits à le nier et rejeter. Cf. Dom. Solo, De natura et gratta, I. II, c. îv.

Pourtant le sentiment commun des théologiens retient absolument l’existence du mérite de congruité. Dans la controverse pélagienne, les Pères accordent fréquemment que la foi est, en quelque manière, méritoire de la justification ; et, comme cette manière ne peut être dans la réalité, et n’était pas, dans leur pensée, celle de condignité, il faut bien admettre celle de congruité. De fait, la foi est un acte surnaturel qui, de soi, tend à la justification : elle semble, en quelque sorte, lui être due, non à titre de justice, puisque, dans l’espèce, la proportion de l’acte est insuffisante et la promesse divine absente, mais à titre de convenance et de congruité. Car, lorsque, dans sa bonté’. Dieu a jugé bon d’aider intimement un homme pour un acte qui, de sa nature, est ordonné à un autre bien surnaturel aussi, il paraît logique et convenable que celle même bonté divine ne refuse p.is la suite normale, la récompense connaturelle du premier acte, autant du moins que la chose dépend de sa bienveillante coopération.

D’ailleurs, l’existence du mérite de congruité est le corollaire de l’institution même de l’ordre surnaturel. Cet ordre une fois divinement établi, l’homme peut, sans nul doute, par ses œuvres, provoquer la libéralité de liieu, comme il provoque, d’autre part, sa justice. La conclusion paraît d’autant plus certaine que, dans l’ordre surnaturel. Dieu se montre davantage le tout-puissant, bon à l’inlini, qu’il se nomme et qu’il est véritablement le père des hommes, de ceii surtout que la grâce a déjà régénérés, Des actions surnaturelles accomplies en l’honneur de ce Dieu, accomplies aussi dans cer iin i ii acU n di lle ronl li le sentiment commun n

ii pera point en les déclarant méritoin

lus. t., loi comme La ;

oblige a tout attendi ue fei me c

il. la bonté de notre père qui tout, ) corn*

— bienfaits lei plut grands, même à titi nu-ut gratuit a plus forte raison, i homme i attendi ines libéralités, quand. s ÙU t, -iiu pai

ndu moins ind - : par un.-, /i appropi

Aussi l’existence du rnéi setrouve-l impliquée dans la doctrine de la préparation n a la première justification ou au relèvement ; d de l’efficacité d< la pri< re, qt ulernenl

valeur propre d’impétration, mais q

œuvre surnaturelle, une réelle valeur d< dans ce grand principe qui domine la théorie d distribution des grâces divines : A qui fait son Dieu inrefuse point son concours surnaturel. I " quod in te e*t, h<-a$ non il, Un bon

nombre d’autres analogies théol igiques pourraient core être mises en ligne ; mais il est inutile il in «  davan qui sera dit plus loin des objets du

mérite de congrue complétera suffisamment la démonstration.

Espèces.

Les théologiens distinguent d’ordinaire

deux sortis de convenance ou de congruité danle mérite improprement dit. Il a convenance ou i gruité infaillible, meritum de congruo infalh quand la récompense ne peut, en aucune façon, manquer à certaines œuvres déterminées, parce qu ont la garantie d’une promesse divine. C’est l’acte de contrition parfaite, qui vaut au pi justification, en vertu des engagements de liieu. Il’m porte toutefois de noter ici que les ouvres qui I ficient d’une telle faveur.de la part de Dieu, n’atteignent pas cependant à la condignité du mérite. Ce sont toujours, en effet, des ouvres dépourvues de l’< de la proportion surnaturelle requise à i Ainsi la contrition parfaite est l’acte d’un pécl puisqu’elle précède la justification et la conditionne : il lui manque, par conséquent, pour être méritoire de condigno, un élément essentiel, l’état de gi

Il va convenance ou congruité faillible, meritum de congruo fallibili, quand la récompense peut

faire défaut à certaines œuvres, parce qu’elles n’ont aucunement la garantie d’une promesse divine. Tels sont, par exemple, tous les actes plus ou moins surnaturels de foi. d’espérance, d’attrilion. par lesquels le pécheur accomplit sa préparation éloignée à la ju cation.

3 Conditions. — A deux exceptions pr. s. les conditions nécessaires à la congruité du mérite dans l’ordre surnaturel, sont les mêmes, et pour les mêmes motifs, que celles exigées par la condignité.

1. Si l’on envisage l’étal de la personne qui fait certaines actions pour attirer les libéralités divines, nous dirons donc qu’elle doit se trouver in statu vix. <

la condition primaire de toute activité méritoire. Mais l’étal n’est pas. lui, obligatoire. Ainsi |"a

posé la providence divine, qui a sagement voulu la laboration de l’infidèle ou du pécheur pour l’amen le ramener à la justification, qui a miséricordieuse établi que tout ne serait pas définitivement perdu pour nous par le péché, et qui impose à tous l’espérance, la prière et les bonnes œuvres. Mais, de toute évidi e, i étal de grâce, s’il n’est pas absolument exigé’, n’en est pas moins souhaitable, car il contribue, pour sa grande part, à augmenter la congruité des actes oi vue de la récompense surnaturelle.

2. Comme pour la condignité, il est nécessaire que