Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 3.djvu/617

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
121
1212
CONSTANCE CONCILE DE


, 17. le

. ! pj( ii, .i, i.im.i lut promulgué , i exp i un pn liminaire historique.

Bei. m i on erva i pn tentions juaqu > -< moi i en 1434 i. Lntrigui du roi d’Aragon, mécontent de Martin V, lui firent donner un successeur en li pci

mi chanoine de Barcelone qui s’appela l ment VIII. Un des cardinaux de Benoit lit un schi

ii opposant au prétendu Clément viii un certain Benoit XIV. Le nombre < i *- leur » adh<

ii approcher de deux mille. Clément VIII m soumit en 1429 et le faux Benoit XIV disparut, uni qui I histoire ail gardé de son existence et du sa fin le moindre bou venir.

, Élection de Martin V, — Il avait déjà été plus

d’une fois question de l’élection du futur pape et de très graves discussions avaient été souli pro pos. L’empereur avail même failli se brouiller avec la majorité du concile. C’est en juin 1U7 qu’on avait commencé à traiter la chose sérieusement. Et tout naturellement le premier objet du débat était de s ; ioir comiiniit se ferait la prochaine élection. Pierre d’Aillyet le d’accord avec lui faisaient cette proposition : t Des députés des nations nommés par 1rs cardinaux pourront pour cette fois seulement prendre part à l’élection ; leur nombre ne dépassera pas celui des cardinaux, et l’élection ne sera valide que si le candidat réunit les deux tiers des voix du Bacré-collège et les deux tiers des voix des délégués. Ceux-ci devraient en outre observer tous les réglementa relatifs à l’élection et jurer de n’avoir en ue que l’intérêt de l’Église universelle. »

Sigismond avait pris un prétexte pour empêcher que cette motion fût immédiatement discutée. La vraie raison était qu’une partir du concile, les Allemands et les Anglais surtout, voulait que la réforme se fit avant l’élection. Les cardinaux et leurs adhérents (Français et Italiens) se plaignaient de l’immixtion de Sigismond dans les affaires de l’Église. Les modérés et Pierre d’Ailly en tête pensaient qu’on se disputerait sur la question de réforme, que le concile courrait le risque de se séparer et que l’Église se trouverait sans chef. Le’20 août, fête de saint Louis, Pierre d’Ailly parla en ce sens, et tout en s’étendant beaucoup sur la nécessité de réformer le clergé, il soutint que cela ne se pouvait faire tant que l’Église n’avait pas de chef, parce qu’un corps sans tête, dit-il, est la plus grande de toutes les difformités : « Il n’y a point de réformation plus essentielle que celle de se pourvoir incessamment d’un chef par une élection canonique, et c’est par elle qu’on doit commencer, parce que l’Église ne peut jamais être dans un état plus périlleux, que quand elle n’a point de chef. Cependant cette élection si nécessaire est traversée par mille contradictions ; on cherche l’union et on se divise : ne craint-on pas qu’au milieu de ces divisions il n’arrive ce que dit l’Ecriture, qu’un rovaume divisé contre soi-même ne peut subsister’.' »

Des pamphlets circulaient. Le U septembre 1417, à la réunion des nations, les cardinaux déclarent qu’on ne les a pas laissés libres de remplir leur mission ; que l’on peut travailler à la réforme de l’Église sans retarder pour cela l’élection du pape. Sigismond manifeste sa colère ; des cris de Recédait I hseretici sont poussés contre ses partisans. Le bruit court que Sigismond veut faire arrêter les cardinaux. Le Il septembre, dans une protestation qu’ils déposent en leur nom, et au nom des Italiens, des Espagnols et des Français, les cardinaux se plaignent de retards nuisibles au pouvoir temporel. L’élection d’un pape, disaient-ils, était nécessaire pour rallier au concile les derniers dissidents. Les cardinaux et leurs adhérents désiraient la réforme, mais la réforme la plus urgente, c’était la disparition de cette anoi alie d’une Eglise sans tête. Rien n’autorisait l’empe reur i différer davantage ; il n’aurai ! d’ailleurt que di us. i srdinau - I quelque bats.

<. it, - protestation souleva un tumulte effroyable que la » oi mourante de Zabarella ne parvint mer.

m arriva enfin a un compromit après l’arrivée du en, lin. il de Winchestei li, r, de Henri IV d’Aï Grâces son intervention il fut décidé : I » qu’un d< conciliaire déclarerail que, le pape une loi- élu, on

ti prendrait séi ieuæment la n for le l’Égli

les décrets de réforme sur lesquels les nations tombe , i accord a raient promulgui s tout de suite, tru avant l’élection ; ’> que le mode d’élection serait i par commissaires spéciaux.

On se hâta d<- mettre i n i « éculion la seconde d’résolutions. Dans la XX MX 9 octobre lilT,

on publia cinq décrets de réforme qui avaient lablement adoptés par les nations. Le E est le c

i Fréquent prescrivant la périodicité di généraux : le P r. cinq ans après celui de Constanci pt ans après le 1°, puis de dix ans en dix an lieu et la date étant fixés à la fin du concile par I, , et le concile ou, à défaut du pape, par le concile seul. — Li 2 d’< Trt porte que, s’il y a un schisme, le concile se réunira de plein droit dans l’année ; l’empereur et les princes sont invités à y venir. Aucun des préti ndants à la papauté ne le présidera tous étant suspendus ipso facto ; le concile s<-ra juge de l’élection ; les cardinaux ne pourront procéder à aucune élection nouvelle

i que le concile ait jugé ; s’ils le font quand mi n n seulement l’élection sera nulle, mais ils seront déchus de leur dignité et inhabiles à l’acquérir de nouveau. Il sera défendu d’obéir au nouvel élu, etc. — 3° L’élu doit faire publiquement une profession de foi devai électeurs. — i Les évéques ne devront pas être ch de siège malgré eux et sans une raison très grave. — ."i Sont supprimés certains abus relatifs aux droits de dépouilles des évéques, de procuration, de revenus i s, rvés pendant la vacance du si

Le 30 octobre, dans la XLs, --ion. on promulgua un décret fixant les points snr lesquels devait porter forme : « Le saint concile général de Constance légitimement assemblé dans le Saint-Esprit, représentant l’Église universelle, statue et ordonne que le pape futur, à l’élection duquel on doit procéder incessamment de concert avec ee concile ou avec les députés des nations, doit réformer l’Église dans son chef et dans ses mem aussi bien que la cour de Home, selon l’équité et le bon gouvernement de l’Église, avant la dissolution du Concile, et que cette réformation concernera les articles arrêtés dans le collège réformatoire, tels que sont ceux qui suivent : l « le nombre, la qualité et la nation cardinaux ; 2* les réserves du siège apostolique ; 3° les aimâtes et les communs servie.- ; i les collations bénéfices et les grâces expectatives ; 5° les confirmations de- élections ; 6° les causes que l’on doit porter en cour île Home, ou non ; 7° les appellations en cour de Rome ;

offices de chancellerie et de pénitencerie ; 9 exemptions et les unions faites pendant le schisme ; 10° les commendes ; 11" les revenus pendant les vacances des bénéfices ; 12° l’inaliénation des biens de IIromaine ; 13° les cas auxquels on peut corriger un | et le déposer et comment ; 14" l’extirpation « le la simonie ; ir>" les dispenses ; ti° les provisions pour le | et les cardinaux ; 17° les indulgence- ; 18 les décii Le décret ajoute que quand on aura nommé des dépotés pour taire cette réformation, il sera libre aux autres membres du concile de se retirer avec la permission du pape.

Il n’y avait plus qu’à procéder i l’élection du nouveau pontife. Le’28 octobre lil". il avait été décidé que I. lection serait confiée aux 25 cardinaux auxquels s adjoindraient 30 autres prélats iti par nation). Le ; >o. on décida que les cardinaux de Pierre de Luna (lesquels,