1-270
Ni INOPLE l Il E DE
1280
il. Cbalcédoim
ioli litabl mi » h ni luiti
il 1 1 mit* de Photius, déclarant
que i du »a|"- el di i pati iai Il i. ppi la que bit n il autri avant Photiui, comme
laii ni i
de IV lit laïque à I épiscopat. Métropbane il Smyrne n eul pu de peine à montri r que le cai de Phol assimilé 6 celui di
menlionni I évéques, dit-il, ne se mirent ;
la place d’un bomme vivant ; ils furent élus régulièrement par le cleri é i i le peuple, au lieu que Photiui ne doit son élévation qu’à un empereur ; jl « avaient éfa ! ordonnés par des évéques légitime ! 1 1 reconnu ! par lea patriarches ; ce qui ne pouvait se dire de Photiua, ordonné par un évêque suspens, 1 1 rejeté par tons les patriarches ! > Métropbane lit aussi remarquer que les pbotiens étaient mal venus à rejeter l’autorité du pape, alors qu’eux-mêmes avaient été les premiers à invoquer son jugement, Les légats mirent fin à la discussion en il les rebelles à se Boumettre. L’empereur appuya leurs exhortations par un discours vraiment touchant. Tout fut inutile. Sept jours furent accordés aux pli o liens pour se décider. Mansi, t. xvi, col. 81-96, 344 358.
Vil’session. — Basile assista encore à la VII* session qui se lint le 29 octobre. Le délai accordé à Photius étant expiré, les légats consentirent à ce qu’il fût introduit de nouveau. Il parut accompagné de son consécrateur Grégoire Asbestas. Sur la demande du légat Marin, on lui lit déposer l’espèce de crosse qu’il portait, soupçonnait-on. comme signe de sa dignité pastorale. Interrogé par Baanès s’il voulait se soumettre : « Gré(I moi, dit-il, nous ne répondrons qu’à l’empereur, mais non pas aux vicaires patriarcaux. C’est aux légatsà faire pénitence. » Les autres photiens introduits refusèrent également de signer le formulaire de Rome cl en appelèrent aux canons des apôtres et aux conciles. La lecture des lettres et actes synodaux de Nicolas I « 1 1 d’Adrien Il les laissa insensibles. Aussi les légats demandèrent-ils qu’on publiât de nouveau la sentence déjà portée par le pape Nicolas contre Photius et ses partisans. Alors le diacre Etienne, au nom du concile, dit anathème « à Photius le laïque, l’intrus, le néophyte et le tran ; anathème au schismatique, à l’adultère et au parricide, au fabricant de mensonges ; anathème à ce second Dioscore et à ce nouveau Judas » ; anathème enlin à tous ses partisans et protecteurs, et spécialement à Grégoire Asbestas. Mansi, t. xvi, col. 90-133, 357-382.
A propos de cette VIIe session, nous devons mentionner ce que raconte un auteur contemporain, Nicétas, qui dit le tenir de témoins non suspects : « Les Pères du concile, pour manifester l’horreur profonde que leur inspirait la conduite de Photius, signèrent les anathèmes prononcés contre lui, non avec de l’encre, mais, ce qui fait frissonner, avec le sang de Jésus-Christ. » Nicolas, Vita Ignatii, dans Mansi, t. xvi, col. 2(34. Si surprenant que puisse paraître ce fait, il n’était pas sans exemple dans l’histoire. Le pape Théodore avait signé île la même manière la condamnation du monothélite Pyrrhus. Cf. Baronius, Annales, an. 018. n. li. 15. Cependant, comme le fait remarquer Hergenrôther, Photius, t. II, p. 109, la chose est au moins très douteuse, dans le cas présent. En effet, les actes du concile ne laissent soupçonner rien de pareil. A la Y1P session, comme dans les deux suivantes, aucune pièce ne fut
née. Ce ne fut qu’à la fin de la.V session qu’on souscrivit pour l’ensemble des sessions.
VI 11 session. — Cette session, qui fut tenue le 5 novembre et à laquelle l’empereur assista encore, révéla toutes les fourberies mises en œuvre par Photius pour se maintenir sur le siège patriarcal. On appi un sac les actes du conciliabule de 807 et diverses pro ent a lui être toujoui
menu furent I milieu de la ^.i i l - < !
iperenr fit introduire ensuite lei prétendui d. - patrian lu - dont lei nomi
du conciliabule de 867. Ils déclari ri ni loui qu ilignoraii ut li doi une utqu.
crit. On les renvoya, api | dire anathème
a Photim et.i
noms s, - trouvaient également dan pré tendu concile furent inb
énergiquement a moidôme leur i ignatun La foui de l’intrus était dévoilée au grand jour. Sui la demande des légats, on lut al
tran de 649 rouant a un éternel an ;.lica teurs des document ir la On de la
ion, quelque*e i
Constantinople furent introduits. Plusii rent
buis erreurs, mais leur chef, Théodore Krithinos, s’obstina dans l’hérésie contre laquelle on prononça de nombreux anathèmes ; on renou la ensuite les anathèmes déjà lancés contri I
dente. Mansi, t. xvi, col. 134-14 !
IX’session. — Le concile fut interrompu pendant trois mois, sans doute pour laisser aux évéques qui étaient sujets des musulmans le l.inps de venir. On ne comptait encore que quarante évéques et c’était Lien peu pour rendre imposante la sent, nie finale. Ce ne fut que le 12 février 870 que soin rit la IX’session. Soixante-six évéques étaient présents. L empereur n’assista à la réunion et se fit remplacer par onze sénateurs. On commença par examiner les lettres de créance de l’archidiacre Joseph, légat du patriarche Michel d’Alexandrie, qui était enfin arrivé. On lit connaître au nouveau venu tout ce qu’on avait fait dans les sessions précédentes, et il y donna son plein assentiment. On introduisit ensuite les faux témoins qui avaient déposé contre Ignace au synode de 801. Ils avouèrent leur crime et ou leur imposa une pénitence de sept ans. A la demande des légats, on cita aussi devant le concile les laïques qui avaient accepté de parodier les cérémonies ecclésiastiques dans les orgies de l’empereur Michel, en revêtant des ornements sacerdotaux. Interrogés, ilrejetèrent la faute sur l’empereur. Le concile n’accepta pas cette excuse, mais il remit leur punition à une autre séance. La session se termina par la comparution de trois individus dont les noms figuraient dans les actes du conciliabule de 807. comme vicaires patriarcaux. L’un d’eux, Léonce, faux légat d’Alexandrie, avait déjà paru à la session précédente. On l’introduisit de nouveau, pour le présenter à l’archidiacre Joseph. Tous les trois jurèrent qu’ils n’avaient pas assi-té au conciliabule. On leur lit prononcer l’anathème contre Photius et on les congédia. Mansi. t. xvi, col. l* ; i-137, 389-390.
X’session. — La X’et dernière session (28 février 870) fut la plus nombreuse et la plus brillante de toutes. L’empereur Basile y assista avec son fils Constantin et 20 patrices, après lesquels sont nommés les trois ambassadeurs de Louis II. empereur des Italiens et dis Français : Ânastase le Bibliothécaire. Suppo, cousin de l’impératrice Ingelberge, el Evrard, majordome i : rial. Ils venaient demander du secours à Basile contre les Sarrasins et négocier un mariage entre la fille de Louis et le fils de Basile. On vit aussi à cette session les députés de Michel, roi des Bulgares. Sur la demande dis légats, on Commença par lire les canons approuvi - par le concile, au nombre de vingt-sept. La plupart visent Photius et ses partisans ou condamnent 1 ingérence du pouvoir séculier dans les affaires ecclésias Nous
donnons plus loin un commentaire des princi Ion la coutume des conciles oecum niques, le t