Aller au contenu

Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 4.djvu/508

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
1001
1002
DIEU (SA NATURE D’APRÈS LA RIRLE)


justes, 31-31. Daniel le rappelle à Baltassar, son fils, v, 18-21. Ce roi a honoré des dieux, qui ne voient ni n’entendent ni ne sentent, et n’a pas glorifié le Dieu qui tient son souflle et ses voies dans sa main, mais s’est élevé contre lui, 22, 23. Ce Dieu lui fait dire que son règne est fini et que son royaume devient le partage des Mèdes et des Perses, 24-28. Malgré les ordres de Darius, lianiel priait son Dieu ; il fut jeté dans la fosse aux lions, VI, 10-16. Darius avait l’espoir que son Dieu, le Dieu vivant, le sauverait, 16, 20. Le Dieu de Daniel envoya un ange pour protéger son serviteur, 22. Darius promulgua par décret qu’il fallait, dans tout son empire, craindre le Dieu de Daniel, le Dieu vivant, éternel et tout-puissant, 25-27. Dans les visions, l’Ancien des jours, qui siège sur un trône, juge les rois de la terre, VII, 9-12, et donne au Fils de l’homme le pouvoir sur tous les peuples, 13, 14. Daniel prie Dieu pour son peuple. Dieu est, à ses yeux, grand, terrible, fidèle, miséricordieux pour ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements, mais juste et sévère pour les Israélites coupables, ix, 1-14. Qu’il fasse miséricorde à Jérusalem et pardonne au repentir, 15-19 ! La prophétie des semaines et celle des royaumes des Perses et des Grecs montrent que Dieu connaît l’avenir, qu’il est le maître des peuples et qu’il règle le sort des empires. A Babylone. Suzanne craignait Dieu et avait été élevée dans la loi de.Moïse, xiii, 2, 3. Accusée par les vieillards, elle mit sa confiance en Jahvé, 35, et elle demanda à ce Dieu éternel, qui connaît toutes choses avant même qu’elles ne soient faites, de protéger son innocence, 42, 43. Jahvé exauça sa prière et inspira Daniel, 14, 15, qui savait que Dieu ne laisse pas périr l’innocent et le juste, 53. Daniel n’adorait pas le dieu Bel, une idole faite de main d’homme, mais le Dieu visant, qui a créé le ciel et la terre et a pouvoir sur toute chair, xiv, 3. î. Le roi prétendait que Bel vivait, puisqu’il mangeait et buvait chaque jour. Daniel répondit qu’il était de lerre à l’intérieur et d’airain à l’extérieur, G, et il prouva par un habile stratagème que les l’i rires enlevaient la nourriture qu’on préparait chaque jour pour l’idole et faisaient croire que le Dieu l’avait mangée, 7-21. Il lit périr aussi un dragon que les Babyloniens adoraient, pour montrer qu’il n'était pas un dieu vivant, mais que Juhvé seul était le Dieu vivant. 22-26. Il fut protégé par son Dieu dans la fosse aux lions ; ie roi loua la grandeur du Dieu de Daniel et le fit honorer par loute la terre, 39-42.

Des psalmistes, probablement contemporains de la captivité', soupirent après le Dieu vivant, après son temple saint, dont ils sont éloignés. Ils espèrent en leur Dieu. L’abandon et l’oubli, dans lesquels Jahvé

semble b-s l. i j — î- t que leurs | ji rs. -i 1 1 1 1 1 1 rs leur reprochent, ne diminuent pas leur confiance en leurproi. cteur et leur sauveur. Ps. i i un. J-I2. Le souvenudes bienfaits que Dieu a accordés à leurs pères par amour, ranime leur espérance de la victoire. Dieu

i-t plus a la ti te des armées de Jacob ; il disperse le peuple parmi les nations, bien que ce peuple n’ait

lublié son Dieu, qu’il n’ait pas tendu ses mains

un dieu étranger. Dieu, qui connaît I

l’aurait-il pas vu ' Qu’il se réveille donc el qu’il se lève pour secourir les siens ! Ps. xi ni (XLiv),

la vue des ruines différusalem, Ps. i x i (lxxiv),

3-9. aux souvenirs >i bienfaits de Dieu. 2, 10 de sa puissance i : 15-17, un psalmiste

demande à heu, il., , . j, t, |, Israélites pour tou li protection, I*--. ! . ; . Cf. Ps. i i

il), 8 21. lxxvim (uxxix. 1-13 ; i (i i.

Quand la dynastie de David, -i qui Jahvé avait pr

Il stabilité, a été rci I than rappelle > ce Dieu

ml et redoutable, au en ateur du ciel et de la ti

i l'égard de la famille royale.

uxviii i wi i i, psalmiste anonyme ci li bre

la bonté et la miséricorde éternelle du Seigneur ; il appelle le secours divin pour son peuple coupable, Ps. c.v (evi), 1-6, comme ses pères, 7-46, que Dieu a néanmoins secourus. Que Jahvé rassemble les Juifs du milieu des nations, pour qu’ils puissent célébrer son saint nom ! 47.

VI. APRÈS LE RETOUR DE LA CAPTIVITÉ.

Le monothéisme spirituel, prêché par les prophètes du viii e et du vu siècle, avait été tenu en échec par la majorité de la nation jusqu'à la destruction de Jérusalem par les Chaldéens. Il triompha définitivement sur la terre étrangère. Les véritables Israélites s’imprégnèrent profondément de son esprit pendant la captivité, et quand l'édit de Cyrus leur permit de retourner en Palestine et de relever les ruines de Jérusalem, en 588, une partie du groupe fidèle revint, et la nouvelle communauté d’Israël se réorganisa peu à peu selon l’espritdes prophètes de la loi divine. Dès lors, Jahvé régna sans rival parmi son peuple, en attendant que par la venue du Messie, son règne parmi les nations commença à se réaliser.

1o Sous la domination perse.

On ne peut voir sans doute dans le décret de Cyrus une profession de foi monothéiste en Jahvé, Dieu du ciel. II Par., XXXVI, 23 ; I Esd., i, 2-4. Il faut y voir seulement l’expression des bons sentiments d’un conquérant accommodant et habile politique, qui parle avec respect de tous les dieux de ses nouveaux sujets et se donne comme leur adorateur. Il croait avoir reçu d’eux des ordres et il autorise la continuation ou la reprise de leur culte. F. Yigouroux, La Bible et les découvertes modernes, 6e édit., Paris, 1896, t. iv, p. 405-419. Les premiers rapatriés relevèrent à Jérusalem l’autel du Dieu d’Israël et recommencèrent l’offrande des sacrifices. 1 Esd., iii, 2-6. Ils jetèrent les fondements du temple, en célébrant à grands cris la bonté el la miséricorde de Jahvé, 10-13. Les travaux interrompus par la jalousie des Samaritains, iv, 1-5, furent repris en la deuxième année de Darius et achevés la sixième, IV, 24 ; v. 1-15, avec les encouragements des deux prophètes Aggée el Zacbarie.

Au nom de Jahvé des armées, Aggée reproche aux rapatriés de négliger la reconstruction du temple ; les

i vaises récoltes des années précédentes sont la juste

punition que Dieu inflige pour cette négligence ; Jahvé met son plaisir et sa gloire à cette résurrection, 1, 1-11. Jahvé est avec les rapatriés en vertu de l’alliance conclue à la sortie d’Egypte, ii, 5. Il a le pouvoir de bouleverser le ciel, la terre et la mer pour glorifier le nouveau temple, plus petit que l’ancien, l’ont argent et tout or lui appartiennent, 6-9, 21, 22. Parce qu’on a obéi à ses ordres, Jahvé répand ses bénédictions sur les champs, 16-19. Les huit premiers chapitres de /î. harie ont rapport aussi à la construction du temple, mais à un autre point de vue que les exhortations d’A.

ivement de la maison de Dieu esi présenti comme devant amener la manifestation complète de la laveur divine envers la communauté rentrée en grâce, tandis que les pères avaient été punipour leurs crimes. L’action de la providence dune' Be Fera donc sentir bienfaisante A l’avenir, c imme elle a tait exi i sévère et punissante dans le passé. Jahvé des arn était irrité contre les péri ' dl

leurs œuvres mauvaises, que leurs III ne doivent pas suivre, i, 2-5, 12, 14. Les pères n’ont pas écoute les prophètes qui leur prêchaient la pratique de la v< ; , le |a bonté el de la justice, el ils ont été punipar la captivité, vii, 8-14. Mais la nation s’est convertie, i, 6 ; cette convei sioo i I urroux divin, l i la communauté nouvelle recevra les bi nédictions divines. La di ili ucUon di i i mpin di Babj lom. la délivi du peuple captif, la i tîon du lempli par Dieu, i ntque li corn mène ni de plus grands