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Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 4.djvu/512

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DIEU (SA NATURE D’APRÈS LA BIRLE 1

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(175-161), des Juifs abandonnèrent la foi de leurs pères et adoptèrent les mœurs grecques. I Macli., i, 1 "2-16. Au retour de sa seconde campagne en Egypte, Antiochus enleva du temple les vases sacrés. Dieu, irrité des fautes de son peuple, ne punit pas cet usurpateur comme il avait puni Héliodore. Le lieu saint, qu’il avait choisi pour demeure, fut abandonné à cause des crimes de la nation et de la colère du tout-puissant. II Mach., v, 16-20 ; IMach., i, 23, 24, 38, 39. Le culte de Jahvéfut aboli, I Macli.. i. 41, 46-52, et des temples furent élevés aux idoles, 50, 57-60. IIMach., VI, 1-7.Il y eut des apostats, I Macli., i. 55, 62, mais aussi beaucoup de fidèles et de martyrs, 65, 60. Le vieil Éléazar préféra la mort à la désobéissance aux lois divines, II Mach., VI, 23, et lis supplices des hommes au châtiment de Dieu, 26, s’en remettant à la connaissance que Dieu avait de ses dispositions. 30. Les sept frères avaient les mêmes sentiments, au témoignage de l’aîné, vii, 2, et ils attendaient de Dieu, qui sait la vérité, la consolation de leurs maux, 6. Le troisième et le quatrième espéraient du Dieu du ciel la résurrection de leurs corps, 11, 14. Le cinquième en appelait à la puissance de Dieu, qui vengera son peuple, 16, 17, et le sixième avertit le tyran qu’il ne compte pas sur l’impunité de la part de Dieu, 19. Leur mère avait en Dieu la même espérance ; elle le reconnaît comme le créateur du monde et l’auteur de la vie des hommes, 23, 29. Le plus jeune menace le roi du châtiment de Dieu, qui permet la persécution des siens à cause de leurs péchés, mais qui, après la conversion des coupables, punira le persécuteur, 31-36. Il supplie Dieu de montrer qu’il est le seul Dieu, 37, et se représente, lui et ses frères, comme des victimes qui apaiseront la colère du tout-puissant, 38.Il soutint jusqu'à la morl sa confiance en Jahvé, iO.

Le prêtre Mathalhias et ses fils se révoltèrent contre le tyran, confiants dans le secours divin, parce qu’ils ne voulaient pis abandonner la loi et les justes préceptes de Dieu. I Mach., il, 21. Ils s’encourageaient dans la Gdélité à la loi par l’exemple des anciens, 49 63. Judas pensait que la victoire lui viendrait du ciel plutôt que de son année, Dieu pouvant également le délivrer d’un li.hhI nombre comme d’un petit nombre d’ennemis, iii, 18. 19. Sis soldats combattront, mais Jahvé renversera les ennemis d< vant eux, 21, 22. Les r. comptaient donc principalement sur le secours de Dieu. 53, soumis qu’ils i taient < la volonté divine jus qu'à la mort, 60. Leur confiance se fondait sur le souvenir de la protection de Dieu au passage de la mer Rouge ci sur l.i fidélité de Jahvé à l’alliance qu’il avait contractée avec leurs pères. Grâce à l’intervention divine eu leur faveur, toutes les nations sauront que

Jahvé qui sauve l sraël. iv, 9-11. Nicanor comptai ! sur la vieil. ne et ne pensait pas que le tout-puissani tirerait vengeance de lui. Il Mach., viii, II. Les Juifs, qui ne croyaient pas ; > la justice de Dieu, prenaient la lu de. 13 ; d’autres vendaient leurs biens et demandaient i Jahvé de les délh 1 1 i de l impii généi al, sic leur considération, di l’alliance faite

les ancêtres et parce qu’i ux-mémes avaient invoqué son nom grand et saint, li. 15. Judas se de, non

i omme son advi rsaire dai s la fon on ar e,

dans le loul pui.mi qui, d’un seul acte di lonté, peut détruire i univi i —, 18, el il se souvient des

ura « i t j il., donm - auln fois à Israël, spécialement contre Sennachérib, 19. 20. Sous l'étendard du secours de Jahvé, 23, il fui aidé i ai l< tout puissant .une'- bénil Jahvé, qui avait commi ncé - n i and ri m l sa miséricorde, 27. dont elle demande la conti Duation, J9 Avanl une autre bataille, Judai invoqua

mveur d’Israël i i lui rappi lanl la protection qu il donm a in ai mes de hav id et de Jonall

anda la vu lui i. poui les siennes. I Mach., iv, 3

nor, humilié par Dieu, Il Mach., sut, 35, publiait

partout que Jahvé protège les Juifs, 35. Antiochus Épiphane, que Jahvé, Dieu d’Israël, avait frappé d’une plaie invisible, ix, 5, ne reconnut pas d’abord la puissance de Dieu, s’exerçant sur lui, 8. Ne pouvant soutenir lui-même la puanteur qui s’exhalait de son corps, il avoua qu’il était justement puni et il eut recours à la miséricorde divine, 12, 13, promettant de rendre lesvases du temple et de proclamer la puissance de Dieu, 16, 17. Il reconnut le juste jugement de Dieu, 18. Vainqueur, Judas purifia le temple et rétablit le culte. I Mach., iv, 42-58 ; II Mach., x, 1-3. Les Juifs, prosternés à terre, suppliaient Jahvé, demandant que de pareils maux ne leur soient plus infligés à l’avenir et que leurs péchés soient réprimés plus doucement. IIMach., x, 4.

Sous Antiochus Eupator, Judas implora le secours de Jahvé au début de son expédition contre l’Idumée, 16. Quand Timothée, chef de l’armée syrienne, recommença la guerre, Judas et ses soldats suppliaient Dieu de leur être favorable, 25, 26. Dès le début de la bataille, Jahvé leur donna un gage de succès, 28, puis intervint visiblement pour leur assurer la victoire complète, 29-31. L’armée bénit Jahvé des merveilles opérées par lui pour Israël, 38. Lysias, ne reconnaissant pas la puissance de Dieu, xi, 4, vint avec de nouvelles troupes envahir la Judée. Judas et les siens demandent avec larmes le salut, 6. Une intervention divine donne une nouvelle preuve de la miséricorde de Jahvé et est un gage assuré de victoire, 8-10. Lysias, jugeant les Hébreux invincibles grâce à la protection du Dieu des miséricordes, conclut la paix, 13. Dans ses autres guerres, Judas invoque le juste juge, xii, 5, le grand prince du monde, qui autrefois a renversé Jéricho sans armée, 15, 16, le tout-puissant, 28, Jahvé, son auxiliaire et le chef de la guerre, 36, et il obtient le secours divin, 10 ; la présence du Dieu qui voit tout répand la terreur dans l’armée ennemie, qui prend la fuite, 22. Des Juifs portaient sous leurs tuniques des objets consacrés aux idoles, 40 ; ils périrent au combat par un juste jugement de Dieu, 41, et Judas fit offrir à Jérusalem un sacrifice pour l’expiation de leur faute, 42-46. Le roi des rois excite l’animosité d’Lupator contre le traître Ménélaûs, xiii, 4. Eupator s’avançanl contre la Judée, Judas commanda des prières publiques pour réclamer, fois encore, le secours de Dieu, 10-12.Il remettait l’issue de l’expédition su jugement de Jahvé, le créateur (li nde. 13, li. Il remporta la victoire, grâce à la

protection divine, 17.

Sous li règne de Démétriua I « (162-150). Nicanor menaçait de renverser le temple de Jérusalem. Lesprêtres invoquèrent celui qui avait toujours combattu pour leur Dation ; ils demandaient au maître de toutes choses, qui n’a besoin de rien, de sauvegarder la maison qu’il avaii choisie, el le saint des saints de la protéger contre ton le souillure. I Macli.. vil..17.. V 1 1 M.n h.. siv, 34-36. Nicanor voulait attaquer Judas un jour de sabbat. Les Juifs qui l’accompagnaient lui représentèrenl que le Dieu vîvantet puissant, qui est au ciel, ordonnai ! li repos en ce jour. Il Mach., xv, 1-4. il voulait B’empa rer de Judas ; celui ci espérai ! toujours en Dieue ! ra vivaii l’espérance de ses soldats dans le tout-puissant, qui enverrait du ciel li victoire, 78. A la veille de la bataille, il demanda au Seigneur de renouveler la défaite miraculeuse de l’armée de Sennachérib, I Mach., n. il. 12 ; Il Macb.. xiv. 21 21. Sa prière et celle di soldais furent exauo nfortés par la présence de

Dieu, i la eurent lu victoire et en rendirent grâces au tout-puissant, 26-20, I Juifs de Jérusalem, dans

d'Êg] pli | > i le triomphe, nd< lettre pour

leur annoncer que Dieu i exaucé l< un prit n. el ils souhaitent qu i n souvenir de son alliance avi i li

( i lie el leur donne