amoris habent. Reapse dicil Descurel quod fœmina non commovetur, nisi aniet. Berardi, op. cit., part. II, c. |, a. 1, q. i, n. 177, object. 2 a, 2 in-8°, Rome, 1897, t. il, p. 2Il sq.
La raison lirée de la difficulté de la danse, el invoquée par Berardi pour montrer que, bien des fois, le danger est moins grand qu’on ne le supposerait à première vue, paraîtra plus probante encore, si l’on réfléchit que la danse, telle qu’elle est pratiquée à notre époque, est un art qu’on doit apprendre si on veut le posséder, et où tous ne peuvent exceller, pas plus que dans la musique ou la peinture. M me de Staël observait déjà que, de son temps, la danse était « remarquable par son élégance et la difficulté des pas ». Corinne, vi, 1, 2 in-8°, Paris, 1807. De nos jours, cet art est devenu si compliqué qu’il exige, pour y réussir, des exercices fréquents. Les danseuses de profession se fatiguent, chaque jour, pendant plusieurs heures, à répéter, devant leur psyché, les divers pas de la danse, pour se familiariser avec eux, et parvenir à les exécuter avec aisance, élégance et précision. Cf. M lle Bernay, La danse an théâtre, in-8°, Paris, 1890. Le musicien exerce ses doigts, en parcourant sans interruption le clavier de son instrument, de haut en bas et de bas en haut : il leur donne ainsi de la souplesse, de l’agilité et de la régularité. Le danseur ou la danseuse exercent leurs pieds, et mettent à ce travail autant ou même plus d’ardeur et de persévérance que le pianiste n’en apporte à l’exécution de ses interminables gammes. La polka, la mazurka, la rédowa, etc., sont toutes des danses tournantes, et des modifications de la valse ; mais elles en diffèrent, et se distinguent aussi entre elles parla différence a dupas ». Le ' pas de la valse » n’est pas celui de la polka, comme le pas de la rédowa n’est point celui de la scottish, etc. Le pas de la valse se compose de trois parties : un pas glissé, un assemblé, et un second pasglissé.En d’autres termes, le pied qui ; i glissé d’abord se détache de l’autre qui glisse à son tour. Tout cela s’exécute en tournant. Dans la terminologie chorégraphique, un glissé est un pas de danse par lequel on passe le pied doucement devant soi. en touchant légèrement le plancher. ! ' L’assemblé ( est un pas de la danse par lequel se réunissent les deux pieds suivant la troisième position considérée comme la plus naturelle pour finir la danse. On entend par position* bs différentes manières de poser les pieds l’un par rapport à l’autre. Il y en a cinq, suivant les 9 de l’art. Dans la première, les pieds sont dispoii « 'querre, les deux talons se touchant. Dans la seconde, les pieds gardent la même situation respective, mais bs talons sont écartés de la longueur du pied. La troisième, nommée aussi embolture, ramène un pied devant l’autre, mais croisé avec lui, au droit du coup de pied, les jambes étant serrées l’une contre l’autre. La quatrième position détache les deux pieds, ef porte l’un d’eux en avant, i la dislance de la longueur du pied. La cinquième, enfin, croise les pieds, en mettant la pointe de l’un au talon de l’autre. Ces cinq positions sont en usage en France depuis le xviii siècle. Elles sont fondées sur la nature elle-même, el réglées par I expérience et le sens de l’esthétique, Mai-, il y a aussi d< busses position^. p ; irce qu’elles sont, en quelque contre nature, el on ne doit jamais bs employer les danses de salon. Elles servent, dans les dai de théâtre, pour produire quelquefois certains effets parti culiers, coie serait, par exemple, celle des pieds tour 1 1 1 même CÔté, ou ayant les deux pointes l’une vers l’autre. Cf. Fertiault, Histoire anecdalique et pittoretque de la dame, in-12. Paris, 1864 ; Bla Lemaltre, L" danse, in 12, Paru, 1875 : A. Czerwinski, er det Tanzkunst, in 8. Leipzig, 187'. ». Zorn imatik dei Tanzkuntt, in-8°, et S alla in i Leipzig, 1887. Le pai de la valse actuelle n’en pat toujoun celui
de la valse classique. Il consiste aussi à faire, en tournant, cinq glissés suivis d’un assemblé, dans les six temps qui forment deux mesures musicales. De cette façon, ce pas répond à deux temps, ou à deux pas de la valse classique. Pour le pas de polka, on frappe alternativement des deux pieds, trois temps sur quatre. Au quatrième temps, le pied reste levé, et c’est lui qui commence les frappés suivants. Le pas de mazurka comprend deux parties. Dans la première, c’est-à-dire pendant les trois temps de la première mesure, un pied se pose en avant et l’autre le chasse ; le même pied saute légèrement, et la jambe opposée se lève en arrière. Dans la deuxième partie du pas de mazurka, les deux pieds posent successivement à terre sans sauter, et marquent les trois temps de la mesure.
Les attitudes et les mouvements, inspirés par l’art chorégraphique, ne sont exécutés parfaitement que par les danseurs ou danseuses de la scène, dont c’est la profession.
Il est aisé de comprendre que l’attention nécessaire pour observer, aussi exactement que possible, toutes ces règles minutieuses et une foule d’autres, dont il est inutile de parler ici, soit pour le danseur et la danseuse, exposés aux regards malicieux des spectateurs, la cause d’une préoccupation qui diminue d’autant le danger provenant des rapprochements et des enlacements, que les danses exigent pour la plupart. Cf. Menestrier, Des ballets anciens et modernes, in-12, Paris, 1682 ; Rameau, Le maître à danser, in-8°, Paris, 1723 ; De Cahusac, Danse ancienne et moderne, ou Traité historique de la danse, 3 in-12, Paris, 1754 ; Magny, Principes de chorégraphie, in-8°, Paris, 1765 ; Conipaii, Dictionnaire de la danse, in-8°, Paris, 1803 ; Novcrre, Lettres sur la danse, 2 in-8°, Paris, 1807 ; Baron, Lettres sur la danse ancienne et moderne, civile et théâtrale, 2 in-8°, Bruxelles, 1825 ; Castil-Blaze, La danse et les ballets depuis Bacclius jusqu'à M lu Taglioni, in-12, Paris, 1832 ; Labat, Etudes sur l’histoire de la musique, 2 in-8°, Montauban, 1852 ; Lacroix, Ballets et mascarades depuis Henri 111, 2 in-8°, Genève, 1868 ; Lscudier, Dictionnaire de musique, in-12, Paris, 1872 ; Gaston Vuillier, Lu danse, in-4°, Paris-Milan, 1899.
La danse appelée galop est une des plus dangereuses. Elle est originaire de Hongrie, est à deux temps el à mouvement très vif. Souvent elle serl de figure finale au quadrille. Dans celui-ci, un nombre pair de couples de danseurs et de danseuses exécutent des conlredanses, c’est-à-dire qu’un couple arrive au point occupé par le couple opposé, quand celui-ci le quitte. Cf..M""' de (lenlis, Les mères rivales, ï in-12, Paris, 1800, t. ii, p. 46. C’est, en effet, l’essence de la contredanse que des couples de danseurs, placés vis-à-vis. fassent, à l’opposile les uns des autres, des pas et des s semblables. Le nombre de couples n’est pas nécessairement quatre dans le quadrille ; mais il peut être plus nombreux, car ce mol vient de l’italien quadriglia, corruption de squadriglia, escadrille, petite escadre, petite bande. Cf. G. Vuillier, L" <la » se, c.wu, p. 214, 219, 223, 231 ; c. x. p. 293, 296. Dans le galop, qui trop souvent est le bouquet final de ces réjouissances, le cavalier tient de la main droite la danseuse parla taille, tandis que celle-ci s’appuie sur lui de la main gauche. Les deux mains se tiennent en avant, l’autre. Le pas de galop est g une suite de chassés ». Le Chassé consiste a ramener un pied derrière
l’autre qu’on avanci aussitôt, coi equand les militaires
changent de pied pour se ttre au pas. Ce mouvement
ne doit pas prendre plus d’un temps, c’est-à-dire pas plus d’une demi-mesure, cf. <.. Vuillier, La lanse,
c. Mil, p. 903 sq., 209 sq.
(Jn se rend compte facile m par là du dangi r que
pn nie le galop, au point de vue de i., morali i ilop est mie suite de chassés on de sauta, Fs dami