Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 5.djvu/429

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A. PALMIERI.


ESQUINÈTES (ESQUINITES). Partisans du montaniste Aeschine. D’après le pseudo-Tertullien, Præscr., 52, P. L., t. II, col. 72, une scission s'était opérée, dès les débuts, parmi les disciples de Montan, Tous, il est vrai, s’accordaient à dire que les apôtres avaient en reçu le Saint-Esprit, mais non le Paraclet, et que le Paraclet, parlant par la bouche de Montan, avait enseigné plus et mieux que le Christ dans l'Évangile ; mais les uns s'étaient ralliés à Proclus, tandis que les autres avaient suivi Aeschine. En quoi differaient-ils ? C’est ce que ne dit pas le pseudoTertullien, mais c’est ce qui ressort de la controverse trinitaire qui éclata à la fin du 1e siècle et au commencement du 11. Les uns, à l’exemple de Montan lui-même, que saint Épiphane, Hær., XLVIII, 1, P.G., t. XLI, col. 836, saint Philastrius, Ilær., 12, P. L.., t. XII, col. 1665, et Théodoret, Hærel. fab., III, 2. P. G., t. LXXXIII, col. 401, reconnaissent indemne d’erreur relativement à la Trinité, professaient avec Proclus l’enseignement de l'Église sur l’existence des trois personnes divines ; les autres, avec Aeschine, vraisemblablement à la suite de l'Épigone des Philosophoumena et du Praxéas pris à parti par Tertullien, si tant est que ce soient là deux hommes distincts, car De Rossi, Bollet. di arch. crist., 1866, p. 69 ; Renan, Marc-Aurèle, p. 230, et Mgr Duchesne, Hist. eccl. (lith.), 1886, p. 261, n’y voient qu’un seul et même personnage, se prononcèrent pour ce qu’on appelait la monarchie, c’est-àdire en faveur de l’unité de Dieu, mais au détriment de ce que Tertullien appelait l'économic, c’est-à-dire de la distinction des personnes divines, ce qui était déjà le modalisme qu’allait professer Sabellius. Entre le Père, le Verbe et le Saint-Esprit, ils n’admettaient qu’une simple distinction nominale ; car, pour les esquinètes, c'était le même être divin qui s'était manifesté comme Père dans l’Ancien Testament, comme Fils en Jésus-Christ, et comme Saint-Esprit dans les effusions merveilleuses de l’alliance nouvelle ou dans la personne de Montan.

Il est à remarquer que ni saint Épiphane, ni saint Philastrius, pas plus du reste que l’auteur des Philosophoumena, Tertullien et Eusèbe, avant eux, ne parlent des esquinètes comme d’une hérésie à part. Saint Pacien, en tout cas, a tort de ranger Praxéas parmi les maîtres des cataphrygiens, car il ne fut pas montaniste, mais il dut exercer une certaine influence sur le montaniste Aeschine et ses partisans. Saint Basile, à la fin du ive siècle, rejetait le baptême des montanistes, tout en remarquant qu’ils n'étaient hérétiques sur le dogme trinitaire qu'à raison de leurs blasphèmes contre le Saint-Esprit. Epist., CLXXXVIII, can. 1, P. G., t. XXXII, col. 665.

Théodoret, au siécle suivant, précise que quelquesuns d’entre eux, qu’il ne désigne point par un nom particulier, mais qui n'étaient autres que les esquinètes, étaient tombés dans l’erreur de Sabellius, parce qu’ils niaient l’existence des trois hypostases divines simultanées et affirmaient que le Père, le Fils et le Saint Esprit n'étaient que trois noms différents d’une seule et même personne divine. Hærct. fub., 111, 2, P. G., t. LXXXIII, col. 401. A vrai dire, les esquinètes partagèrent l’erreur de Praxéas et furent ainsi les avantcoureurs des sabelliens. Pendant les discussions du IVe siècle, on attribua leur erreur aux montanistes en général sans autre précision, et c’est ce qui explique ce qu’affirment Socrate, H. E., 1. 23, et Sozomène, H. E., 11, 18, P. G., t. LXVII. col. 114, 980, que les ariens aient pu accuser les défenseurs du consubstantiel de suivre les dogmes de Montan et de Sabellius. Quant au silence des auteurs sur la secte des esquinètes proprement dits, il s’explique soit par le peu d’importance du rôle qu’ils jouèrent dans le parti montaniste et dans le mouvement modaliste, soit surtout par l’attention qu’on prêta de préférence au montanisme et au sabellianisme en général.

Pseudo-Tertullien. De præscriptionibus, 32, P. L.., t. II, col. 72 ; Tillemont, Mémoires pour servir à l’histoire ecclésiastique des six premiers siècles, Paris, 1701-1709, t. II. p. 445 ; t. I, p. 237 ; Migne, Dictionnaire des hérésies, Paris, 1817, t. 1, col. 677. G. BAREILLE.


1. ESSARTS (Alexis des), théologien janséniste, né à Paris en 1687, mort dans cette ville le 12 mai 1774. Il appartenait à une famille fort zélée pour la défense des doctrines jansénistes. Tous ses frères embrassèrent l'état ecclésiastique : mais Alexis seul consentit à recevoir le sacerdoce. Leur maison était ouverte à tous les réfugiés de la province et là se tenaient les réunions des chefs du parti. Alexis des