confinnatiou entre le baptême et l’eucharistie, 1. 11^ part. VII, col. 459-462, et sa comparaison avec le bap’cme, c. iv, col. 461 ; l’importance attribuée à l’ordre, t. II, part. III, col. 4o21-434 ; au mariase, t. II, part. XI, col. 479-520 ; à la pénitence, t. II, part. XIV, col. 549-578 ; à l’extrême-onction, t. II, part. XV, col. 577-580, les mettait à part des sacramentaux. La Summa sententiariim, qui est de Hugues ou d’un de ses disciples, franchira une étape nouvelle : sans dire qu’il y a sept sacrements, elle traitera des sacrements en général et des sacrements de l’ancieime loi, tr. IV, c. i-ii, col. 117-120 ; puis successivement des sacrements du baptême, tr. V, col. 127-138 ; de la confirmation, tr. V, c. r, col. 137-139 ; de l’eucharistie, tr. V, c. ii-ix, col. 139-140 ; de la pénitence, tr. V, c. x-xiv, col. 146-153 ; de l’extrême-onction, tr. V, c. xv, col. 153-154 ; de l’ordre, mentionné d’un mot, c. xv, col. 154, et non étudié ex projesso, peut-être parce que l’auteur n’a pas eu le temps d’achever son ouvrage. Cette même raison expliquerait aussi qu’il n’ait pas rédigé le traité du mariage : celui qui termine la Summa sentendaram, tr. VII, col. 153-174, est, nous l’avons dit, de Gautier de Mortagne. Les manuscrits qui complètent la Summ^a seiileniianim par les traités d’Yves de Chartres sur les ordres et de Gautier de Mortagne semblent remplir le plan de l’auteur de la Somme. Après cela il n’j' aura plus qu'à affirmer expressément le nombre septénaire des sacrements : c’est ce que fera, le premier, l’auteur des Sententiæ dii’initatis, édit. B. Geyer, Munster, 1909, p. * 108-109, cf. p. 21-22, et J. de Ghellinck, A propos de quelques affirmations du nombre septénaire des sacrements au A7/I ; siècle, dans les Recherches de science religieuse, Paris, 1910, t. i, p. 493-494. Pierre Lombard, Sent., t. IV, disl. ii, c. I, à son tour donnera cette liste, qui sera désormais admise par les théologiens, notamment par l’auteur d’un ouvrage attribué faussement à Hugues, le De cœremoniis, sacramentis, offle lis et observationibus ecclesiasticis, t. I, c. xii, P. L., t. clxxvii, col. 388. Il y aurait à relever encore les enseignements de Hugues sur l’efficacité des sacrements de l’ancienne loi.cf. £>(.- Sf.cramentis, t. I, part. XI, c. i-ii, v-vi, col. 343, 345-347 ; part. XII, c. ii, col. 349-351 (sur la circoncision) ; De sacramentis legis naturalis et scriplæ. col. 37-39 ; A. Mignon, Les origines de la scolastique, t. ii, p. 121-123 ; sur les raisons de l’institution des sacrements, cf. De sacramentis, t. I, part. IX, c. iii-v, col. 319-326 ; De sacramentis legis naturalis et scriplæ, col. 33-34 ; P. Pourrai, La théologie sucramentaire, p. 252-253 ; sur la nécessité de l’intention du ministre, que Hugues fut le premicr à exprimer clairement. De sacramentis, t. II, part. VI, c. xiit, col. 459-460 ; cf. J. Schwane, Histoire des dogmes, trad… Degert, Paris, 1903, t. v, p. 418 ; P. Pourrai, op. cil., p. 340-341, 343.
m) Les sacrements en particulier. — a. Le baptême. — Voir t. ir, col. 251, 270, 271-272, 277, 285, '280, 287 ; cf. L. Capéran, Le problème du salut des infidèles, Paris, 1892, p. 182-184. — b. La confirmation. — Voir t. II, col. 2.399, 2404, 2412 ; t. iii, col. 1071, 1072, 1073, 1074, 1076. Avec tout le haut moyen Age, Hugues garde le silence sur le caractère sacramentel ; il en reconnaît implicitement l’existence quand il dit, De sacramentis, 1. H, part. VIII, c. v, col. 461-462 : De sacramento imposilionis manuum depnitum est ut nulla radone ileretur, sicut nec baptismus. — c. L’eucharistie. — Voir t. V, col. 1231. 1245. 1252, 1253, 1258, 12.59, 1263, 1267, 1270, 1271, 1273, 1271-1275, 1277, 1280. 1289, 1296, 1297, 1300, 1378, 1384, 1385. Dans les Quæstioncs et decisioncs in Epislolam I ad Corinthios, qui se rattachent à l'école victorinr, il y a, q. lxxxv-civ, P. L., t. r.Lxxv, col. 530-532, des solutions intéressantes sur l’eurharistic, par exemple, si.r
la communion fréquente. Voir t. iii, col. 527. Parmi les Sermones G publiés sous le nom de Hugues, un des plus remarquables, le Sermo XCIV, in die sancto Paschæ, est très sévère sur la piété du moj’en âge envers l’eucharistie : unde hoc sacrosancium mysterium… noslris temporibus tam magnum in contemptum venisse cernitur, col. 1194. — rf. La pénitence. — Voir, sur l’absolution, t. i, col. 172-173, 174, 185, 194 ; sur la confession, t. iii, col. 876, 881, 882, 883, 886887, 888 ; sur la contrition, t. ii, col. 2237, 2244 ; t. iii, col. 1679, 1685. — e. L’extrême-onction. — Voir t. v, col. 1988, 1992, 1997. — I. L’ordre. — Dans son traité de l’ordre, De sacramentis, t. I, part. III, col. 421-434, Hugues glisse sur la constitution du sacrement et sur la grâce qu’il produit, ne parle pas du caractère et parle peu du pouvoir de juridiction. Il établit toutefois la différence entre le pouvoir de juridiction et le pouvoir d’ordre, part. II, c. v ; part. III, c. v, col. 419, 423. Non content d’englober les ordres sous la dénomination très générale de sacrements, part. V, c. I, col. 439, il les présente comme un sacrement véritable, puisqu’il en fait des rites sensibles, accompagnés de paroles, qui confèrent non pas simplement un office, mais un pouvoir spirituel, et, avec lui, la grâce du Christ, part. H, c. v, col. 423 : sequuntur dcinde sepicm graduum promotioncs, in quibus per spiritualem potestaicm allias semper ad sacra tractanda conscendit… ; septem ergo spirilualium officicrum gradus proinde in sancta Ecclesia sccundum scptiformem gratiam distribuli sunt, quos Dominus Jésus C.hristus ejusdem Spiritus plenitudinem habens omnia (sic) in semetipso exhibait, et corpori sua, id est Ecclesiæ, imitanda reliquit, (ui ipsius Spiritus participationem concessit, Seuls, le diaconat et la prêtrise sont des ordres sacrés, c. xiii, col. 430. La tonsure n’est pas un ordre, mais une préparation aux ordres, c. v, col. 423. Le sacerdoce et l'épiscopat ne sont pas des ordres distincts : l'épiscopat est le sacerdoce dans sa plénitude, le presbytérat est le sacerdoce dépourvu de certaines fonctions, c. xii, xiii, col. 428, 430. Dans tous ces rites il y a un élément sensible analogue à la matière des sacrements : c’est la porrcction des instruments, accompagnée des paroles qui signifient le pouvoir reçu ; le diaconat et le sacerdoce comportent, en outre, l’imposition des mains, c. xi, xii, col. 427, 429. Voir.t. iv, col. 727. Hugues trace les règles disciplinaires relatives aux ordinations, c. xx-xxiv, col. 431-437, et combat cnergiquement la simonie, part. X, col. 477-480. Il développe le s ibolisme des vêtements sacerdotaux, part. IV, col. 433-438, ainsi que celui des sacramentaux divers c|ue l'évêque et le prêtre font dans l'église, part. IX, col. 471-478, et de la dédicace des églises, part. V, col. 439-442. Dans le Spéculum de mgsteius Ecclesiæ, ]'. L., t. clxxvii, col. 335-380, se retrouvent les pensées et souvent les expressions de Hugues. Cf. J. de Ghellinck, 'Revue d’histoire ecelésiasliqur. 1909, t. x, p. 720-721. — g. Le mariage. — (domine le traité de l’ordre, et plus encore, le traité du mariage qu’on a dans le De sacramentis, 1. H, part. XI, col. 479-520 ; cf. De B. Mariæ inrginilale. c. i, iv, col. 859-865, 873-876, est moins personnel que les autres traités passés en revue jusqu’ici. II n’est ni sans mérites, surtout dans la partie théologique, ni sans lacunes et imperfections, surtout dans la partie <lisciplinaire..S’il appelle « sacrement » le mariage de la loi nouvelle, et même celui de la loi ancienne et relui d’avant le ] éclié. De sacramentis, c. I, III, col. 479-180, 482, Hugues ne marcpic pas assez que le mariage de la loi nouvelle est un sacrement au sens strict du mol, cause cllicace de la grâce..X rencontre des néo-manichéens du moyen âge, il montre que le mariage est bon et vient de Dieu, c. ii, col. 481. Il met en relief le caractère de contrat con-